Le Bureau a rappelé que le Comité, à sa dernière session, s’était montré sérieusement préoccupé du braconnage incontrôlé commis par des groupes armés qui avait entraîné la mort de quatre membres du personnel du Parc en 1997 et avait décimé plus de 80 % des populations de faune sauvage du Parc. La détérioration des conditions de sécurité avait arrêté le flux touristique. Le Comité avait salué les efforts du gouvernement centrafricain visant à confier la responsabilité de la gestion du site à une fondation privée et il avait chargé le Centre et l'UICN de prendre contact avec l'État partie et la Fondation pour préparer un rapport détaillé sur l'état de conservation ainsi qu'un plan de réhabilitation du site. Le Bureau a noté que l’État partie n’avait pas répondu à la lettre du Centre exposant les recommandations faites par le Comité à sa dernière session en décembre 1997.
Le Bureau a renouvelé la demande du Comité selon laquelle le Centre et l’UICN devaient prendre contact avec l’État partie et la Fondation pour préparer un rapport détaillé sur l’état de conservation du site et un plan pour sa réhabilitation et il a recommandé que le Comité maintienne ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.