Le Comité du patrimoine mondial,
1. Se déclare de nouveau sérieusement préoccupé par l'état de conservation de ce bien et rappelle la nécessité d'une aide et d'une coopération internationales accrues, notamment entre la République centrafricaine, le Tchad et le Soudan ;
2. Demande que l'État partie prenne toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à l'exploitation minière le long du fleuve Manovo afin de réduire au minimum les impacts négatifs de cette exploitation minière sur l'intégrité du Parc, et qu'il confirme par écrit le résultat des mesures prises ;
3. Recommande que l'UICN et le Centre, en coopération avec l'Etat partie, entreprennent d'urgence une mission sur le bien pour évaluer l'état de la valeur qui a justifié son inscription sur la Liste du patrimoine mondial et la mesure dans laquelle cette valeur pourrait avoir été irrémédiablement compromise par les menaces qui pèsent sur le bien, et qu'ils présentent les résultats et recommandations de cette mission au Centre du patrimoine mondial, si possible avant le 1 février 2004, pour examen par le Comité à sa 28e session, en 2004 ;
4. Demande au Centre et à l'État partie d'adapter le plan de réhabilitation d'urgence à la situation modifiée sur le terrain ;
5. Invite l'Etat partie à fournir un rapport actualisé sur l'état de mise en œuvre du plan révisé avant le 1er février 2004 pour examen par la 28e session du Comité en 2004 ;
6. Décide de maintenir le Parc national du Manovo-Gounda St. Floris sur la Liste du patrimoine mondial en péril.