Le Centre a informé le Bureau que la première mission conjointe Japon/UNESCO pour l'identification de projets sur ce site du patrimoine mondial inscrit en 1979, a eu lieu en février 1995. Elle a observé qu'en dépit de l'application d'une bonne méthode traditionnelle de conservation, consistant à couvrir chaque année les constructions exposées avec du "kargel" (mélange de boue et de paille) , le site a continué à se détériorer en l'absence d'une méthode fiable de conservation durable des constructions en brique crue, qui sont exposées chaque année à de fortes pluies.
La mission a également noté un certain mouvement des murs de soutènement de la ziggourat qui indique sans doute des problèmes de solidité de la construction.
Il a été mentionné que la Division du patrimoine culturel de l'UNESCO demande instamment l'envoi d'une seconde équipe technique comprenant un ingénieur en structure, afin de mieux définir la portée des mesures de conservation requises et finaliser le projet de document qui doit être soumis aux sources de financement.
Le Centre a informé le Bureau que les autorités culturelles iraniennes ont invité des experts internationaux à participer à la préparation de leurs rapports de suivi à l'occasion de la prochaine conférence régionale pour les experts de l'Asie occidentale et centrale organisée conjointement par l'ICCROM et le Laboratoire central de recherche iranien pour la conservation des biens culturels.
Le Bureau a pris note que les autorités iraniennes invitent les experts internationaux à participer à la préparation du rapport de suivi systématique et il a suggéré que les autorités iraniennes informent le Comité, lors de sa 19ème session, sur l'état de conservation de ce site.