Le Secrétariat a informé le Bureau que, dans le cadre de l'assistance fournie par le Secrétariat de l'UNESCO auprès des autorités cambodgiennes pour la mise en oeuvre des obligations découlant de l'inscription du site d'Angkor sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992, un expert juridique a été envoyé par l'UNESCO en mars 1995, pour finaliser la législation en matière de protection du patrimoine culturel en vue de son adoption et de son application.
En ce qui concerne la mise en place d'un organisme national de protection et de gestion du site, l'UNESCO se félicite que les autorités cambodgiennes aient promulgué, le 19 février 1995, un décret-loi portant création de l'Autorité pour la Protection du Sitè et l'Aménagement de la Région d'Angkor (APSARA).
Par ailleurs, le Comité international de Coordination (CIC), créé en octobre 1993 par la Conférence intergouvernementale de Tokyo sur la Sauvegarde et le Développement du Site historique d'Angkor et dont l'UNESCO assure le secrétariat permanent, a tenu à Phnom Penh, sous la co-présidence de la France et du Japon, une session de son Comité technique le 31 mars 1995. De la sorte, le CIC a pu assurer, en coopération avec les autorités cambodgiennes, la coordination et le suivi des actions internationales entreprises pour préserver le site, restaurer ses monuments et protéger son environnement.
Le Bureau confirme la Déclaration adoptée par le Comité du patrimoine mondial à sa 18e session et félicite les autorités cambodgiennes de l'avancement de la mise en application des demandes formulées par le Comité du patrimoine mondial au moment de l'inscription d'Angkor sur la Liste du patrimoine mondial. Le Bureau demande au Secrétariat de fournir un rapport détaillé au Comité du patrimoine mondial à sa prochaine session.