Le Bureau a rappelé que ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1983 et placé sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992. Par ailleurs, il a noté que d'importantes discussions avaient eu lieu au cours des sessions du Comité et du Bureau au sujet d'un éventuel retrait de ce site de la Liste et que depuis décembre 1991, l'UICN a présenté à denombreuses reprises des rapports sur l'état du site qui indiquent une dégradation de ses valeurs de site naturel. En outre, un rapport rédigé par des spécialistes des zones humides rattachés au National Park Service des États-Unis d'Amérique indique que la restauration de ce site exige un effort considérable. Le Secrétariat a informé le Bureau que le ministère bulgare de l'Environnement a présenté un rapport sur les efforts menés par les autorités bulgares en matière de restauration de 1992 à 1994 parmi lesquels une extension du site (qui, de 600 ha passait à 902 ha), l'élaboration d'un système de restauration hydrologique du Lac de Srébarna et une étude du rétablissement des liens entre le lac et le Danube.
Le Bureau a pris note du rapport et félicité les autorités de leurs efforts. Il a cependant décidé que le site devait être suivi en permanence et qu'un rapport détaillé sur le site devait être présenté à la dix-neuvième session du Bureau, en 1995.
Il a été recommandé que le Centre du patrimoine mondial écrive au nom du Bureau aux autorités concernées pour insister sur la nécessité de l'établissement d'un programme permanent de recherche et de suivi à Srebarna.