Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 36 COM 7B.84 , adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation en 2012 ni en 2013, malgré les demandes du Comité à ses 35e et 36e sessions, et que par conséquent les inquiétudes soulevées par la mission de suivi réactif de 2012 n’aient pas été traitées ;
4. Prie l’État partie de renforcer la protection législative et réglementaire nationale et régionale pour le bien et sa zone tampon ;
5. Prie également l’État partie d’améliorer la structure de gestion du bien et sa zone tampon, de produire un plan de gestion et d’envisager la nomination d’un gestionnaire de site avec un comité consultatif approprié où les organismes de conservation professionnels nationaux et régionaux seront représentés ;
6. Note le nombre important de projets de conservation entrepris sur le bien depuis 2008, mais considère qu’une stratégie de conservation pour le bien ainsi que des orientations appropriées en matière de conservation, soutenues par la recherche et une empreinte archéologique, donneraient des résultats plus cohérents et de meilleure qualité ;
7. Réitère ses inquiétudes sur le fait que les nouveaux aménagements de dimension, hauteur et volume inappropriés, ou qui incorporent des matériaux non traditionnels, fassent peser une menace particulière sur la valeur universelle exceptionnelle du bien inscrite pour son importance dans l’aménagement urbain et dans les relations spatiales entre édifices ;
8. Réitère fortement sa demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, les détails de tous les projets d’aménagement, y compris ceux qui auraient été arrêtés en 2012, susceptibles d’avoir un impact préjudiciable sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, accompagnés d’évaluations d’impact sur le patrimoine, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
9. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014 , un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et les progrès accomplis dans la mise en œuvre des points qui précèdent, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014.