Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 36 COM 8B.8 adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
3. Constate avec la plus vive inquiétude les récentes attaques sur la partie du bien située en République centrafricaine, entraînant la destruction et le vol de la plupart du matériel et des équipements essentiels – dont des véhicules et du matériel de communication – et l’évacuation du gestionnaire du site, du personnel international et des chercheurs internationaux travaillant dans le bien, et l’annonce d’une augmentation du braconnage d’éléphants à l’intérieur et aux alentours du bien ;
4. Prie instamment l’État partie de la République centrafricaine de prendre toutes les mesures nécessaires pour restaurer la sécurité dans la zone concernée et assurer la protection du bien ;
5. Demande aux États parties du Cameroun et du Congo d’augmenter les activités de surveillance pour éviter l’insécurité et le braconnage qui affectent aussi les zones du bien situées sur leur territoire respectif ;
6. Lance un appel aux États parties de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) pour qu’ils étudient la dimension sous-régionale des conséquences des crimes contre la faune sauvage auxquels est confronté le bien, afin de lutter durablement et efficacement contre le braconnage en Afrique centrale ;
7. Demande également aux États parties de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014 , un rapport commun détaillé sur l’état de conservation du bien, en particulier sur les impacts des problèmes actuels de sécurité dans le bien, et des réponses apportées, pour étude par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014.