Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/37.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 35 COM 7B.20 adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),
3. Note que l’État partie n’a pas encore soumis le plan pour une utilisation durable du centre culturel de Cua Van, et demande à l’État partie de soumettre ce plan ainsi que les autres plans de gestion afférents récemment élaborés au Centre du patrimoine mondial et prie l’État partie d’accélérer la mise en œuvre des mesures contenues dans le plan pour garantir une utilisation durable du centre et limiter les impacts du tourisme sur le bien ;
4. Accueille avec satisfaction les efforts faits par l’État partie pour élaborer un certain nombre de plans de gestion afin de traiter les pressions multiples du développement, de la population et du tourisme qui affectent le bien, mais note également qu’ils ne représentent pas une approche de gestion intégrée du bien et de sa zone tampon, sans laquelle il sera extrêmement difficile de remédier à ces pressions sur le long terme ;
5. Accueille favorablement l’intention de l’État partie de demander une assistance internationale pour effectuer une évaluation de l’efficacité de la gestion conformément à l’outil « Mise en valeur de notre patrimoine » ;
6. Regrette que l’État partie n’ait pas fourni d’évaluations d’impact sur l’environnement sur les impacts de la décharge et autres aménagements majeurs récemment achevés dans la zone tampon du bien, mais note par ailleurs que la qualité de l’eau au sein du bien est signalée comme restant dans les normes nationales ;
7. Prie également l’État partie de veiller à ce que des règlements pour les visiteurs soient appliqués avec efficacité pour limiter les impacts du tourisme dans les zones clés afin de réduire la pression de ce facteur sur la valeur universelle exceptionnelle du bien tout en améliorant la qualité de l’expérience touristique ;
8. Demande à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif de l’UICN sur le bien avant la 38e session du Comité en 2014, afin d’aider l’État partie à concevoir un plan d’action pour la mise en œuvre d’une gestion intégrée du bien et de sa zone tampon et évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des recommandations faites par le Comité à ses 33e (Séville, 2009) et 35e (UNESCO, 2011) sessions ;
9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014 , un rapport sur l’état de conservation du bien, incluant un rapport sur les résultats de l’évaluation de l’efficacité de la gestion pour le bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014.