Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7B,
2. Rappelant la décision 34 COM 7B.47, adoptée par sa 34e session (Brasilia, 2010),
3. Prend acte des informations fournies sur l’état de conservation du bien et sur les mesures mises en œuvre pour sa conservation ;
4. Note avec préoccupation les conditions de conservation du bien et l’absence d’avancée significative dans la mise en œuvre des plans de gestion et de conservation ;
5. Exprime ses regrets concernant la démolition de l’ancien palais de justice, exemple significatif et important du style architectural de Djenné, qui avait été rénové dans le cadre d’un projet de restauration urbaine, et considère que sa destruction a un impact négatif sur l’intégrité du bien et qu’elle est symptomatique de l’absence d’adoption d’outils de planification développés ;
6. Prie instamment l’État partie de coopérer avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, ainsi qu’avec tout autre organisme international compétent, pour mettre en place des mesures permettant de traiter les problèmes pressants concernant la mise en œuvre de mesures réglementaires pour contrôler les pressions du développement, les conditions de conservation du patrimoine bâti et l’assainissement ;
7. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2012, une clarification sur les limites, dans le cadre du processus d’inventaire rétrospectif ;
8. Demande également à l’État partie d’inviter une mission commune de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour évaluer l’état de conservation du bien, en particulier la vulnérabilité de son architecture caractéristique, l’état des éléments archéologiques du bien, et les propositions de développement pour différents quartiers, et pour établir un plan d’action de mise en œuvre des mesures prioritaires de conservation et de protection ;
9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur les mesures prises pour la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013, afin d’envisager, en cas de confirmation de danger avéré ou potentiel pour la valeur universelle exceptionnelle, l’inscription possible du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.