Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7B,
2. Rappelant la décision 29 COM 7B.25 adoptée à sa 29e session (Durban, 2005) ;
3. Invite l'État partie à terminer le projet de restauration "Doñana 2005" et à en prolonger les résultats, ainsi qu'à conserver et améliorer la gestion du bien, et encourage non seulement la création d'un système permanent d'évaluation de l'efficacité de la gestion pour aider ce processus mais aussi une évaluation et la révision des plans d'aménagement de l'ensemble des terres adjacentes par les autorités locales compétentes afin de garantir qu'ils prennent en compte la valeur universelle exceptionnelle du bien, et de ne pas autoriser de développements susceptibles de l'affecter ;
4. Note avec inquiétude le risque élevé de déversements accidentels d'hydrocarbures en conséquence d'une intensification du trafic maritime de et vers le Détroit de Gibraltar en raison du projet d'expansion de la raffinerie de La Rábida et du projet d'oléoduc de Balboa, pouvant potentiellement affecter la valeur universelle exceptionnelle y compris les conditions d'intégrité du bien ;
5. Demande à l'État partie de soumettre une copie de l'évaluation d'impact environnemental (EIE) de l'expansion de la raffinerie de La Rábida, de l'EIE de l'oléoduc de Balboa, de l'EIE du trafic maritime, de l'EIE du parc éolien côtier et du Plan d'autoprotection de la zone naturelle de Doñana au Centre du patrimoine mondial dès qu'ils seront disponibles ;
6. Demande également à l'État partie d'inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN sur le bien pour évaluer son État de conservation ;
7. Demande enfin à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial un rapport, d'ici le 1er février 2011, sur l'Etat des projets des raffineries de La Rábida et de Balboa et l'ensemble des autres développements susceptibles d'affecter la valeur universelle exceptionnelle du bien, sur la poursuite de la mise en œuvre du programme de restauration, sur les résultats du suivi et des évaluations de l'efficacité de la gestion, et sur la réglementation et les impacts de l'aménagement des terres adjacentes au bien sur son État de conservation, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011.