38. Le représentant du Brésil a rappelé que son pays avait à plusieurs reprises invité le Comité à tenir une de ses sessions à Brasilia. Les autorités brésiliennes souhaitaient réitérer leur invitation et accueillir la 12e session du Comité à Brasilia en 1988 maintenant que ce bien était inscrit sur la Liste du patrimoine mondial.
39. Le Comité a remercié le représentant du Brésil pour l'invitation qu'il avait formulée au nom de son pays. Bien que la plupart des réunions intergouvernementales de l'Unesco doivent se tenir au Siège de l'Unesco à Paris, plusieurs membres du Comité ont estimé qu'il y avait un réel avantage à tenir une réunion du Comité du patrimoine mondial sur deux en dehors de Paris car cela fournissait une excellente occasion de faire mieux connaître les travaux de la Convention dans le pays hôte et dans la région. De plus, les membres du Comité pourraient ainsi visiter certains biens du patrimoine mondial et voir des projets d'assistance technique internationale fonctionner.
40. Les inconvénients de tenir la prochaine session en dehors du Siège de l'Unesco ont été soulevés par plusieurs membres du Comité qui ont estimé que certains États membres du Comité pourraient avoir davantage de difficultés à assurer leur participation à une session en dehors de Paris. De plus, le 24 C/5 ne prévoyait comme frais pour le Secrétariat que les montants nécessaires pour des réunions au Siège de l'Unesco. A cet égard, le représentant du Brésil a informé le Comité que son gouvernement était prêt à prendre en charge les coûts additionnels pour le Secrétariat.
41. Le Comité, au vu des avantages et des inconvénients mentionnés ci-dessus, a accepté l'invitation des autorités brésiliennes à tenir la 12e session du Comité à Brasilia à la condition qu'un accord serait passé entre le Brésil et l'Unesco pour que tous les coûts additionnels d'une telle réunion tenue hors Siège soient pris en charge par le pays hôte. Les dates de cette session ont été provisoirement arrêtées au 5-9 décembre 1988.