50. Le Secrétariat a présenté son rapport et le travail volontaire du délégué bulgare (Étude sur les biens du Moyen-Age dans les Balkans) ainsi que des deux experts détachés par le ministère de la Culture de la Grèce pour une durée d'un mois (trois études mises à la disposition du Comité). Ces trois études, sur le monde grec-hellénistique et les cultures corrélatives, sur le monde romain et les cultures corrélatives et sur le monde byzantin et les cultures corrélatives, se fondaient sur un examen des sites déjà inscrits sur la Liste, de ceux portés sur les listes indicatives, ainsi que des sites proposés par les experts pour combler des lacunes. Dans le cas des cultures romaines, un tableau avait été préparé, qui définissait la nature des sites, leur époque et leur emplacement. La totalité de ces trois dossiers, ainsi que d'autres documents préparés par le Secrétariat, a été décrite et mise à la disposition des délégués pour consultation. Le Secrétariat a invité les délégations à lui faire connaître des bibliographies pouvant aider à la poursuite de l'étude.
51. Le Comité a félicité les experts grecs et bulgares pour l'étude approfondie qu'ils ont faite des zones en question, laquelle étude a été qualifiée comme étant d'une grande qualité et même d'élégance, et il les a remerciés d'avoir participé à l'étude.
52. Des cadres s'appliquant à l'étude des monuments historiques nationaux avaient été élaborés aux États-Unis et au Canada et un des délégués a offert de mettre ces cadres, ainsi qu'un aperçu de leur méthodologie, à la disposition du Secrétariat. Un autre délégué a souligné l'importance d'adopter une approche mixte temporelle, culturelle et thématique. Il a été proposé d'inclure les paysages dans l'étude globale.
53. Une autre déléguée, en indiquant son appréciation du travail effectué, a mentionné que son pays s'efforcerait de contribuer à la poursuite de l'étude. Le Secrétariat a expliqué qu'il comptait poursuivre les efforts en établissant en priorité le cadre avec l'aide d'experts des différentes régions, et il a été souligné qu'un montant avait été affecté à cette fin dans le budget. La contribution possible d'experts d'États parties a été très bien accueillie, et, dans les cas où une telle contribution serait impossible, le Secrétariat apprécierait néanmoins recevoir des noms d'experts à qui il pourrait s'adresser pour travailler au projet.
54. Un autre délégué a souligné qu'il ne s'agissait pas seulement de produire le cadre, mais que celui-ci devrait être étudié attentivement. Il faudrait prévoir assez de temps et d'argent pour effectuer les études requises, qui ne devraient pas être réalisées à la hâte, mais faire plutôt l'objet d'une réflexion approfondie. De plus, il est important que des experts des États parties fournissent de la documentation pour l'étude, étant donné que beaucoup d'informations existent dans des langues non facilement accessibles.
55. Un autre expert a suggéré de consulter un spécialiste de l'Institut fondamental de l'Afrique Noire, et le Secrétariat a mentionné que des discussions au sujet du projet avaient déjà eu lieu avec M. Konare, président du Conseil international des musées, historien et archéologue.
56. Le Comité a remercié le Secrétariat pour le travail accompli relativement au projet.
57. Le Comité a également noté que l'étude sur les sites géologiques menée par le Programme international de corrélation géologique de l'Unesco avec l'Union internationale pour les sciences géologiques avait permis de dresser une liste indicative globale préliminaire des sites géologiques de valeur universelle exceptionnelle. Cette liste serait revue au début de 1991 par un groupe d'experts qui devait se réunir à l'Unesco. Les résultats de l'étude seraient ensuite finalisés et disponibles pour la prochaine session du Comité du patrimoine mondial.