XVIII.1 Le délégué de la Colombie a insisté sur la nécessité d'analyser l'esprit et les objectifs de la Convention du patrimoine mondial dans le cadre des événements récents et des négociations concernant les questions relatives à l'environneront, notamment le résultat de la CNUED qui s'est tenue à Rio de Janeiro. Le délégué a demandé au Secrétariat de préparer pour la prochaine réunion du Bureau un document de réflexion sur les relations possibles entre le concept de patrimoine naturel mondial et la notion de développement convenable, ainsi que les, liens entre la Convention du patrimoine mondial, la Convention sur la diversité biologique et d'autres conventions. Le directeur du Centre du patrimoine mondial a confirmé l'importance i que l'UNESCO et le Centre attachent à garder un lien entre les différentes conventions et le fait que l'UNESCO est activement engagée dans une action concernant la suite à donner à la Conférence de Rio.
XVIII.2 Le délégué de l'Espagne a informé le Comité qu'à l'invitation du gouvernement espagnol allait se tenir en 1994 une réunion d'experts sur les itinéraires culturels, tels que le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Dans le même ordre d'idées, l'observateur du Canada a signalé qu'une réunion se tiendrait en septembre 1994 et aurait pour thème "Les canaux du patrimoine mondial". Le Comité s'est félicité de ces initiatives.
XVIII.3 Le délégué des États-Unis s' est référé au document WHC93/CONF.002/8 sur "les études globales et thématiques" et a encouragé l'ICOMOS et le Centre à poursuivre leurs efforts pour mettre en oeuvre ces études en tenant compte du travail déjà réalisé.
XVIII.4 L'ICOMOS a attiré l'attention du Comité sur les sérieux problèmes d'infrastructure qui se posent dans la région de Postdam et le Comité a exprimé sa préoccupation devant cette situation. La délégation d'Allemagne s'est montrée prête à accepter la collaboration de l'ICOMOS et du Centre pour étudier cette question.
XVIII. 5 La délégation française a présenté au Comité un projet de déclaration concernant la destruction du patrimoine de BosnieHerzégovine. Le représentant du Directeur général ainsi que plusieurs délégué ont confirmé que ce projet de déclaration était bien en conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi qu'avec la conférence générale de l'UNESCO. Référence a été également faite à la déclaration du Directeur général adjoint p.i. lors de la séance inaugurale sur la violation du droit international.
XVIII.6 Tous les membres du Comité ont approuvé cette déclaration et l'ont adoptée à l'unanimité en y incorporant un amendement présenté par la délégation italienne. Cette déclaration, telle qu'elle a été adoptée par le Comité, figure en Annexe du présent rapport. Le Comité a demandé au Secrétariat d'assurer la plus large diffusion possible de cette déclaration en différentes langues.