VII.25 Angkor (Cambodge)
Le Secrétariat a fait état des efforts accomplis par le gouvernement royal du Cambodge et des progrès réalisés dans les activités de sauvegarde de ce site, y compris celles coordonnées par l'UNESCO et financées par la France, l'Indonésie, l'Italie et le Japon. Le Secrétariat a fait savoir que les activités de sauvegarde qui avaient été interrompues en raison des troubles survenus dans la région d'Angkor en juillet 1997, avaient repris et progressaient normalement. Le Délégué du Japon a indiqué que la seconde phase du projet japonais pour la sauvegarde d'Angkor débuterait dès l'achèvement de la première phase en novembre 1998.
Le pillage de monuments et le trafic illicite de biens culturels qui n'ont pas cessé dans la région, ont clairement montré la nécessité de renforcer l'aide internationale. Bien que la mobilisation internationale soutenue par l'UNESCO, l'ICOM et les médias ait permis la restitution de nombreux objets volés au Cambodge, la pression internationale doit être maintenue pour tarir les marchés de biens culturels volés et pillés.
Le Président a exprimé le souhait du Comité en faveur de la mise en application des instruments juridiques existants pour renforcer la capacité des autorités locales cambodgiennes dans leurs efforts de protection du patrimoine culturel d'Angkor et dans leur lutte contre le trafic illicite de biens culturels. Le Comité a exprimé sa reconnaissance aux autorités cambodgiennes, au Comité de coordination international pour la sauvegarde et le développement de la Zone historique d'Angkor et à l'UNESCO pour les efforts qu'ils ont déployés pour la sauvegarde d'Angkor. Afin d'accroître l'aide internationale en faveur du site d'Angkor, le Comité a décidé de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.