Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.57, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Regrette que le rapport détaillé de l'état de conservation fourni par l'État partie ne réponde pas à de nombreuses requêtes formulées par le Comité dans ses décisions prises lors de ses 31e et 32e sessions :
a) Révision du projet d'aménagement de l'allée des sphinx et ses environs,
b) Préparation et/ou finalisation des plans de gestion de Karnak, Louxor et de la rive occidentale, et integration de ces plans en un plan de gestion global et coordonné, comprenant des plans de conservation de sites individuels et une stratégie de contrôle du développement touristique,
c) Mise en place d'une structure officielle de coordination, placée sous la responsabilité du Conseil suprême des Antiquités, chargé d'examiner tous les projets susceptibles d'avoir des conséquences sur le bien et sa zone tampon,
d) Développement en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives d'un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle en tant qu'élément fondamental pour l'élaboration du plan de gestion et la mise en place des mécanismes de coordination afférents ;
4. Accepte les arguments avancés par l'État partie et la récente mission en faveur du transfert du débarcadère des bateaux de croisière sur la rive occidentale du Nil, avec la contrainte qu'une zone tampon soit définie sur la rive occidentale afin de limiter les nouveaux développements ;
5. Prie instamment l'État partie d'adopter les recommandations émises par la récente mission de suivi réactif telles que résumées dans le présent rapport, concernant le développement de la Corniche, l'allée des sphinx, le projet de marina, le nouveau village de Gournah, et en particulier demande à l'État partie de soumettre une proposition révisée pour le projet de l'allée des sphinx, avec des détails appropriés de vision à long terme, de preuve et de justification d'une approche pluridisciplinaire ;
6. Suggère à l'État partie d'organiser une consultation internationale en vue d'élaborer les projets et les plans permettant de mettre en valeur et de présenter la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
7. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er février 2010, un rapport d'avancement détaillé sur la mise en oeuvre des recommandations ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010.