Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add.2,
- Rappelant la décision 39 COM 7B.48, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Note les progrès accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre du Plan global de gestion et de conservation (2008-2013) ;
- Note également avec satisfaction que le tunnel a été retenu comme la seule option possible pour le développement de la connectivité routière pour l’île de Nurana ;
- Note en outre que la révision de la Loi sur le patrimoine est toujours en cours et invite l’État partie à considérer cette révision comme une priorité, notamment pour permettre la signature d’un protocole d’accord avec les propriétaires des terres situées dans les zones désignées pour l’extension du bien du patrimoine mondial, afin d’améliorer sa gestion et sa conservation ;
- Prie instamment l’État partie de mettre pleinement en œuvre le Plan global de gestion et de conservation et d’y ajouter les propositions élaborées par l’Autorité de Bahreïn pour la culture et les antiquités (BACA) pour un document de vision, de nouvelles réglementations de zonage et les prescriptions pour les évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) ;
- Encourage l’État partie à continuer à utiliser l’approche préconisée par la Recommandation sur le paysage urbain historique, ainsi que l’étude urbaine réalisée par la Direction de l’urbanisme au niveau national, afin de mener une réflexion plus vaste sur les enjeux liés au développement urbain des zones situées autour du bien ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial dès que possible :
- les résultats de l'EIP mise à jour réalisée par le développeur de la connectivité routière pour l'île de Nurana, conformément au Guide de l’ICOMOS pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens du patrimoine mondial,
- les résultats de la consultation basée sur la proposition élaborée par la BACA en vue de renforcer la protection des attributs du bien, y compris un document de vision pour la gestion intégrée du bien et de sa zone tampon, de nouvelles réglementations de zonage, des exigences spécifiques au niveau des parcelles et un appel à des EIP pour les projets à grande échelle autour du bien ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial les résultats de la révision du Plan global de conservation et de gestion dès que celle-ci aura eu lieu ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.