Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 39 COM 7B.20, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Accueille avec satisfaction la confirmation qu’aucun projet hydroélectrique n’est prévu sur le territoire du bien ou dans les zones environnantes et qu’il a été demandé au Gouvernement du Kamchatka d’envisager des sources d’énergie alternatives ;
- Prend note des mesures prises par l’État partie en matière de suivi des espèces et demande à l’État partie de poursuivre ses efforts ;
- Accueille également avec satisfaction les informations communiquées par l’État partie selon lesquelles il n’y a eu aucune modification des limites des quatre composantes du bien qui sont des parcs naturels régionaux, ainsi que le matériel cartographique fourni, mais note cependant que des écarts persistent entre la superficie totale des quatre parcs naturels déclarée par l’État partie dans son rapport sur l’état de conservation et les chiffres de son Rapport périodique de 2014, et demande également à l’État partie de préciser la superficie totale de chaque composante du bien et d’expliquer tout écart éventuel dans les chiffres ;
- Note avec préoccupation la conclusion de l’État partie selon laquelle le bien pourrait à l’avenir être menacé par la chasse et la pêche illégales en augmentation, et prie instamment l’État partie de renforcer les activités de lutte contre le braconnage sur tout le territoire du bien et d’allouer les ressources nécessaires à ces activités ;
- Note avec la plus vive préoccupation que les zones des quatre parcs naturels sont également menacées par la chasse et la pêche au sein de leurs limites, et demande en outre à l’État partie d’envisager le renforcement du régime de protection des quatre parcs naturels régionaux du bien, comme recommandé par la mission de 2007, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, de toute urgence, des informations détaillées sur la réglementation actuelle en matière de zonage de chaque parc naturel et sur les activités autorisées dans chaque zone ;
- Prie également instamment l’État partie de garantir qu’aucune activité susceptible d’avoir des conséquences négatives sur la valeur universelle exceptionnelle et l’intégrité du bien n’est autorisée dans le périmètre du bien ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.