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Nouveau Système d'information sur l’état de conservation du patrimoine mondial accessible au public

système d'information sur l'état de conservation des biens du patrimoine mondial (05/12/2012) © UNESCO | World Heritage Centre
mercredi 5 décembre 2012
access_time Lecture 2 min.

Le Centre du patrimoine mondial, avec le soutien du Gouvernement flamand, a développé un système d'information global et intégré sur l'état de conservation des biens du patrimoine mondial. Ce système d'Information sur l’état de conservation est à présent public et est hébergé sur le site Internet du Centre du patrimoine mondial. Cet outil public possède un formulaire de recherche multicritères afin d'extraire des données spécifiques, en fonction des besoins des utilisateurs.

Tout au long de l'année, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives (ICCROM, ICOMOS et UICN) examinent une quantité considérable d'informations sur l'état de conservation des biens du patrimoine mondial. Dans un certain nombre de cas, des rapports au Comité du patrimoine mondial sont nécessaires sur l'état de conservation de biens particuliers du patrimoine mondial en danger (le «suivi réactif»). Sur la base de ces rapports sur l’état de conservation (rapports SOC), le Comité du patrimoine mondial décide, en consultation avec l'Etat partie concerné, si des mesures supplémentaires sont nécessaires pour protéger le bien, si l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril est justifiée, ou si le bien s'est détérioré de manière telle qu’il a perdu les caractéristiques qui avaient déterminé son inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

Au cours des 40 années depuis l'adoption de la Convention, des milliers de rapports SOC ont été préparés par le Secrétariat de l'UNESCO et les Organisations consultatives, ce qui représente une documentation exceptionnelle et approfondie sur différentes questions de conservation. Il s’agit de l'un des systèmes de suivi les plus complets parmi toutes les conventions internationales, grâce à un réseau mondial de près de 1000 sites.

Outre son intérêt évident en termes de suivi de l'état de conservation des biens, ce nouvel outil contribue également à la mémoire institutionnelle de la Convention du patrimoine mondial et facilite une prise de décision bien informée et cohérente.

Enfin, il permettra également à tous les utilisateurs intéressés d’effectuer des analyses approfondies des menaces qui pèsent sur les biens et leur évolution au cours du temps. Ces analyses permettront d'identifier les menaces génériques, et les possibles tendances ; ce qui aidera les États parties à améliorer les mesures d'atténuation visant à mieux protéger leur patrimoine.

mercredi 5 décembre 2012
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Décisions (1)
Code : 36COM 7C

Le Comité du patrimoine mondial,

1.   Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7C,

2.   Rappelant les décisions 35 COM 7C et 35 COM 12E adoptées lors de sa 35e session (UNESCO, 2011),

Facteurs importants ayant un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle

3.   Prend note de l’analyse statistique et encourage le Centre du patrimoine mondial à continuer à produire de telles données informatives, notamment des données à composante régionale ;

Problèmes récurrents de conservation

4.   Prend également note de la finalisation du processus d’étude indépendante sur les industries d’extraction et les biens du patrimoine mondial comme contribution au processus d’élaboration d’Orientations de politique générale et invite le Centre du patrimoine mondial à diffuser cette étude le plus largement possible ;

Réduction des risques de catastrophes

5.  Demande aux États parties de s’efforcer à prendre en considération les risques de catastrophes, y compris celles provoquées par l’homme, dans les plans et mécanismes de gestion des biens du patrimoine mondial situés sur leur territoire ;

6.   Demande également au Centre du patrimoine mondial, avec l’aide des Organisations consultatives, de poursuivre le travail entamé avec les institutions régionales et mondiales de gestion des risques de catastrophes afin d’intégrer la prise en compte du patrimoine dans leurs politiques et programmes, ainsi que dans les mécanismes conduits par les Nations Unies, tels que l’évaluation des besoins post-catastrophes (PDNA) ;

Suivi des décisions 35 COM 7C et 35 COM 12E

7.   Prend en outre note des informations recueillies sur la reconnaissance des protecteurs des biens du patrimoine mondial dans les zones de conflit et de post-conflit, y compris l’utilisation de bérets bleus/verts ou de tout insigne adapté ;

8.   Prend note par ailleurs du processus en cours visant à améliorer  le dialogue entre les États parties, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives sur les problèmes de conservation des biens du patrimoine mondial ;

9.   Remercie le gouvernement des Flandres de son soutien à l’établissement d’un « système d’information sur l’état de conservation », hébergé par le site web du Centre du patrimoine mondial et demande en outre au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport d’avancement sur la base de données et son accès par Internet lors de la 37e session du Comité du patrimoine mondial en 2013 ;

Autres problèmes de conservation non rapportés à la 36e session aux Points 7A et 7B

10.   Exprime sa préoccupation quant à l’état de conservation du bien du patrimoine mondial des « Zones archéologiques de Pompéi, Herculanum et Torre Annunziata » (Italie) et prie instamment l’État partie de l’Italie d’intensifier les efforts entrepris afin de mettre en œuvre la décision du Comité prise lors de sa 35e session (UNESCO, 2011) ;

11.   Présente ses condoléances aux victimes du tremblement de terre dans le nord de l’Italie ; encourage également l’État partie italien à poursuivre les efforts importants qu’il a entrepris afin d’évaluer les dégâts causés et de planifier et mettre en œuvre les mesures de réparation nécessaires, en envisageant également le renforcement de la capacité de résistance dans le futur des trois biens à tout risque naturel potentiel, et, demande par ailleurs à l’État partie italien de remettre au Centre du patrimoine mondial des informations actualisées sur la situation et de coordonner, avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, toute initiative visant à restaurer les trois biens affectés ;

12.   Demande enfin à l’État partie du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord de stopper le projet d’aménagement d’un équipement de golf sur le territoire du bien du patrimoine mondial dénommé « Chaussée des Géants et sa côte » jusqu’à ce que l’impact potentiel de ce projet sur la valeur universelle exceptionnelle du bien du patrimoine mondial ait été évalué. 

En savoir plus sur la décision
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