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Liverpool – Port marchand

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Activités de recherche / de suivi à fort impact
  • Cadre juridique
  • Développement commercial
  • Gouvernance
  • Habitat
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Modifications des valeurs associées à ce patrimoine
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Gouvernance : absence de gestion d’ensemble des nouveaux projets d’aménagement
  • Activités de recherche / de suivi à fort impact : absence d'analyse et de description des caractéristiques du paysage urbain associées à la valeur universelle exceptionnelle du bien et des perspectives remarquables associées au bien et à sa zone tampon 
  • Cadre juridique : absence de hauteurs maximales clairement établies pour les nouvelles constructions, que ce soit aux alentours des zones du bien du patrimoine mondial ou le long des quais 
  • Utilisations sociétales / culturelles du patrimoine
  • Habitat et Développement : développement commercial, habitat et installations de lieux d’interprétation et d’accueil des visiteurs
  • Absence de système de gestion / plan de gestion
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Projet d’aménagement « Liverpool Waters »

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

En cours 

Mesures correctives pour le bien

En cours de rédaction

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**

Octobre 2006 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; novembre 2011 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; février 2015 : mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018
  • Le 31 janvier 2018, l'État partie a transmis un rapport sur l'état de conservation, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1150/documents/, ainsi qu'un projet d'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et un ensemble de mesures correctives.
  • Suite à un échange avec le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives, l'État partie a transmis le 26 avril 2018 un projet révisé de DSOCR et un ensemble de mesures correctives. Le rapport et le projet révisé de DSOCR fournissent des informations sur les questions suivantes :
  • une proposition de stratégie d'interprétation et de communication basée sur des expériences positives de régénération axée sur le patrimoine et sur la sensibilisation aux avantages du statut de patrimoine mondial pour le tourisme, l'économie et le bien-être ;
  • l’adoption du plan de gestion par le cabinet du maire en 2017 ;
  • l’élaboration d'une politique sur la hauteur des édifices (ligne d’horizon) et la proposition de révision en 2018-2019 du document de planification supplémentaire (SPD) pour inclusion dans le projet de plan local ;
  • la soumission, annoncée pour mai 2018, d’un projet de plan local, pour examen public ;
  • la poursuite des efforts de l'État partie pour travailler en partenariat avec le conseil municipal de Liverpool (LCC), Historic England et les promoteurs, afin de veiller à ce que les décisions en matière d’urbanisme soient éclairées par des évaluations d'impact sur le patrimoine (EIP) ;
  • la création d'un groupe de travail du maire, composé d'experts indépendants, chargé de fournir des conseils pour aider à éviter le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial ;
  • l’engagement de tous les acteurs concernés et l’engagement croissant de la société civile, en particulier Engage Liverpool et Merseyside Civic Society ;
  • des mesures supplémentaires ont été prises pour renforcer la procédure des permis de construire, notamment les plans directeurs des quartiers qui détaillent les plans d'aménagement fixant de nouvelles hauteurs maximales pour les parcelles individuelles, et des mesures pour assurer la protection et l'amélioration de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et des biens patrimoniaux, y compris les vues depuis, dans et vers le bien ;
  • le plan directeur de quartier du quai Princes Dock soumis à l'approbation du LCC et le plan directeur du quai central actuellement en cours d'élaboration et guidé par l'approche de paysage urbain historique (HUL).

Le rapport indique également que, de l'avis de l'État partie, les aménagements réalisés jusqu'à présent dans les eaux de Liverpool n'ont pas causé de dommages à la VUE et que Peel Holdings (le promoteur de Liverpool Waters) ne mettra pas pleinement en œuvre le schéma directeur illustratif qui accompagnait l'autorisation d’aménagement de 2013. Le rapport souligne en outre qu'aucun permis de construire pour des développements susceptibles d'avoir un impact négatif n'a été accordé, à l'exception de l'autorisation générale pour Liverpool Waters, qui a été guidée par le SPD 2009 qui doit être révisé en 2018. La DSOCR cherche à s'assurer que des mesures correctives prévenant les dommages potentiels à la VUE à l'avenir soient mises en place.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

Le DSOCR de janvier 2018 et sa révision (avril 2018) suite à l'examen technique de l'ICOMOS (mars 2018) montrent une amélioration importante de l'approche et de l'orientation par rapport aux précédents projets de DSOCR. La DSOCR décrit les attributs généraux du bien, qui contribuent à sa VUE, et reconnaît l'importance de leur protection, ainsi que l'importance du contexte du bien et de sa zone tampon. Sept objectifs sont définis pour « l'état de conservation souhaité pour le retrait » et accompagnés d’une proposition de dix mesures correctives, ainsi que d'un calendrier de mise en œuvre et d'indicateurs de progrès.

Il est encourageant que Peel Holdings (promoteur de Liverpool Waters) ait confirmé récemment à LCC qu'il était peu probable que le projet se présente sous la même forme que l’avant-projet de planification (2013-2042), et qu'un nouveau processus de plan directeur avait commencé à prendre en compte les considérations patrimoniales, y compris l'approche de HUL.

Le DSOCR proposé fournit une indication claire de l'intention de l'État partie ; cependant, comme l'État partie l'a lui-même prévu, le DSOCR et les mesures correctives ne sont pas encore achevés et ne se présentent donc pas sous une forme permettant au Comité d’envisager son adoption, comme demandé dans la décision 41 COM 7A.22. En particulier, l'actuel projet de DSOCR ne contient pas encore assez d'engagements précis concernant les contrôles du développement (y compris le contrôle des perspectives particulières et de la ligne d'horizon) et la réduction du permis d'urbanisme existant pour supprimer les menaces à l'authenticité et à l'intégrité (et donc à la valeur universelle exceptionnelle) du bien. Le DSOCR, tel qu'actuellement proposé, s'appuie fortement sur les documents d'orientation à venir, qui sont en cours en préparation, comme le plan local, les plans directeurs de quartier, la politique de hauteur (ligne d’horizon) et la révision proposée du SPD. Par conséquent, afin de procéder à une évaluation complète de l'adéquation du DSCOR proposé, il est nécessaire d'évaluer le contenu de ces documents et d'obtenir un engagement clair de l'État partie à limiter l’importance, l'emplacement et la taille de la forme construite autorisée, comme demandé spécifiquement dans la décision 41 COM 7A.22.

Afin que le Comité du patrimoine mondial envisage d'approuver un DSOCR final, l'État partie devrait envisager un procédé alternatif qui implique : 1) de définir d'abord le résultat spécifique souhaité, sur lequel le plan local, la politique sur la hauteur des édifices (ligne d’horizon), le SPD et les plans directeurs de quartier pourraient alors s’aligner et 2) que ces documents soient ensuite revus avec la proposition de DSOCR. Ces documents devraient être examinés et approuvés par le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS avant d'être approuvés par les organes de l'État partie concernés et adoptés par le conseil municipal de Liverpool. De plus, il est recommandé au Comité de réitérer sa précédente demande à l'État partie d'adopter un moratoire pour les nouveaux bâtiments à l'intérieur du bien et de sa zone tampon, jusqu'à ce que le DSOCR soit complètement finalisé et approuvé.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7A.7
Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) (C 1150)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 37 COM 7A.35, 38 COM 7A.19, 39 COM 7A.43, 40 COM 7A.31 et 41 COM 7A.22, adoptées respectivement à ses 37e (Phnom Penh, 2013), 38e (Doha, 2014), 39e (Bonn, 2015), 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) et 41e (Cracovie, 2017) sessions,
  3. Rappelle qu'il a exprimé à plusieurs reprises ses vives préoccupations quant à l'impact des projets d’aménagement de Liverpool Waters sous la forme présentée dans l'avant-projet de planification approuvé (2013-2042) ;
  4. Reconnaît l'engagement croissant de la société civile en faveur du bien du patrimoine mondial et de son statut, notamment de la part de l'organisation " Engage Liverpool " ;
  5. Tout en notant le fait que l’État partie a proposé un projet d'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), comprenant un ensemble de mesures correctives, un calendrier de mise en œuvre, ainsi que des indicateurs ; note que l'évaluation complète du DSOCR proposée par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives n'est pas possible à ce stade, car le DSOCR n'est pas encore complet et repose sur le contenu de documents supplémentaires, qui doivent encore être préparés par l'État partie, y compris le plan local, le document de planification supplémentaire révisé, les plans directeurs de quartier et la politique sur la hauteur des édifices (ligne d’horizon) ;
  6. Note également que Peel Holdings (promoteur de Liverpool Waters) a récemment confirmé au conseil municipal de Liverpool (LCC) qu'il était peu probable que le projet se présente sous la même forme que l’avant-projet de planification approuvé, et que Peel Holdings entreprend un examen complet du projet et élabore de nouveaux plans directeurs de quartier en tenant pleinement compte des considérations patrimoniales et des commentaires du Comité du patrimoine mondial ;
  7. Réitère sa précédente demande à l'État partie d'adopter un moratoire pour les nouveaux bâtiments à l'intérieur du bien et de sa zone tampon, jusqu'à ce que le plan local, le document de planification supplémentaire révisé, les plans directeurs de quartier et la politique sur la hauteur des édifices (ligne d'horizon) soient examinés attentivement et approuvés par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et que le DSOCR soit complètement finalisé et approuvé par le Comité du patrimoine mondial ;
  8. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial le plan local, le document de planification supplémentaire révisé, les plans directeurs de quartier et la politique sur la hauteur des édifices (ligne d'horizon), ou tout autre document pertinent, pour examen préliminaire par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un DSOCR révisé et un rapport sur l'état de conservation du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 et rappelle dans ce contexte sa position exprimée dans la décision 41 COM 7A.22 – paragraphe 11, au cas où l'État partie ne :
    1. fournirait pas des engagements véritables quant à la limitation de l’importance, de l'emplacement et de la taille de la forme construite autorisée,
    2. relierait pas la vision stratégique de l’aménagement de la ville à un document d’urbanisme réglementaire,
    3. soumettrait pas un DSOCR complet et des mesures correctives sous une forme permettant au Comité d’en envisager l’adoption ;
  10. Décide de maintenir Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
42 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add et WHC/18/42.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 42 COM 7A.1)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 42 COM 7A.2)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 42 COM 7A.5)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 42 COM 7A.8)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 42 COM 7A.9)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 42 COM 7A.46)
  • Égypte, Abou Mena (décision 42 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 42 COM 7A.42)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 42 COM 7A.44)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 42 COM 7A.41)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 42 COM 7A.40)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 42 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 42 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 42 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 42 COM 7A.21)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 42 COM 7A.25)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 42 COM 7A.22)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 42 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 42 COM 7A.24)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 42 COM 7A.26)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 42 COM 7A.53)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 42 COM 7A.13)
  • Mali, Tombouctou (décision 42 COM 7A.14)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 42 COM 7A.15)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 42 COM 7A.3)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 42 COM 7A.54)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 42 COM 7A.16)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 42 COM 7A.4)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 42 COM 7A.27)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 42 COM 7A.29)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 42 COM 7A.28)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 42 COM 7A.10)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 42 COM 7A.11)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 42 COM 7A.30)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 42 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 42 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 42 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 42 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 42 COM 7A.35)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 42 COM 7A.45)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 42 COM 7A.47)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 42 COM 7A.48)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 42 COM 7A.49)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 42 COM 7A.50)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 42 COM 7A.51)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 42 COM 7A.56)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 42 COM 7A.55)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 42 COM 7A.6)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 42 COM 7A.7)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 42 COM 7A.12)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 42 COM 7A.37)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 42 COM 7A.38)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 42 COM 7A.39)
Projet de décision : 42 COM 7A.7

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 37 COM 7A.35, 38 COM 7A.19, 39 COM 7A.43, 40 COM 7A.31 et 41 COM 7A.22, adoptées respectivement à ses 37e (Phnom Penh, 2013), 38e (Doha, 2014), 39e (Bonn, 2015), 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) et 41e (Cracovie, 2017) sessions,
  3. Rappelle qu'il a exprimé à plusieurs reprises ses vives préoccupations quant à l'impact des projets d’aménagement de Liverpool Waters sous la forme présentée dans l'avant-projet de planification approuvé (2013-2042) ;
  4. Reconnaît l'engagement croissant de la société civile en faveur du bien du patrimoine mondial et de son statut, notamment de la part de l'organisation " Engage Liverpool " ;
  5. Tout en notant le fait que l’État partie a proposé un projet d'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), comprenant un ensemble de mesures correctives, un calendrier de mise en œuvre, ainsi que des indicateurs ; note que l'évaluation complète du DSOCR proposée par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives n'est pas possible à ce stade, car le DSOCR n'est pas encore complet et repose sur le contenu de documents supplémentaires, qui doivent encore être préparés par l'État partie, y compris le plan local, le document de planification supplémentaire révisé, les plans directeurs de quartier et la politique sur la hauteur des édifices (ligne d’horizon) ;
  6. Note également que Peel Holdings (promoteur de Liverpool Waters) a récemment confirmé au conseil municipal de Liverpool (LCC) qu'il était peu probable que le projet se présente sous la même forme que l’avant-projet de planification approuvé, et que Peel Holdings entreprend un examen complet du projet et élabore de nouveaux plans directeurs de quartier en tenant pleinement compte des considérations patrimoniales et des commentaires du Comité du patrimoine mondial ;
  7. Réitère sa précédente demande à l'État partie d'adopter un moratoire pour les nouveaux bâtiments à l'intérieur du bien et de sa zone tampon, jusqu'à ce que le plan local, le document de planification supplémentaire révisé, les plans directeurs de quartier et la politique sur la hauteur des édifices (ligne d'horizon) soient examinés attentivement et approuvés par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et que le DSOCR soit complètement finalisé et approuvé par le Comité du patrimoine mondial ;
  8. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial le plan local, le document de planification supplémentaire révisé, les plans directeurs de quartier et la politique sur la hauteur des édifices (ligne d'horizon), ou tout autre document pertinent, pour examen préliminaire par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2019, un DSOCR révisé et un rapport sur l'état de conservation du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 et rappelle dans ce contexte sa position exprimée dans la décision 41 COM 7A.22 – paragraphe 11, au cas où l'État partie ne :
    1. fournirait pas des engagements véritables quant à la limitation de l’importance, de l'emplacement et de la taille de la forme construite autorisée,
    2. relierait pas la vision stratégique de l’aménagement de la ville à un document d’urbanisme réglementaire,
    3. soumettrait pas un DSOCR complet et des mesures correctives sous une forme permettant au Comité d’en envisager l’adoption ;
  10. Décide de maintenir Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2018
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Date d'inscription : 2004
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2012-2021
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2018) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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