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Liverpool – Port marchand

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Activités de recherche / de suivi à fort impact
  • Cadre juridique
  • Développement commercial
  • Gouvernance
  • Habitat
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Modifications des valeurs associées à ce patrimoine
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Gouvernance : absence de gestion d’ensemble des nouveaux projets d’aménagement
  • Activités de recherche / de suivi à fort impact : absence d'analyse et de description des caractéristiques du paysage urbain associées à la valeur universelle exceptionnelle du bien et des perspectives remarquables associées au bien et à sa zone tampon 
  • Cadre juridique : absence de hauteurs maximales clairement établies pour les nouvelles constructions, que ce soit aux alentours des zones du bien du patrimoine mondial ou le long des quais 
  • Utilisations sociétales / culturelles du patrimoine
  • Habitat et Développement : développement commercial, habitat et installations de lieux d’interprétation et d’accueil des visiteurs
  • Absence de système de gestion / plan de gestion
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Projet d’aménagement « Liverpool Waters »

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

En cours 

Mesures correctives pour le bien

En cours de rédaction

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**

Octobre 2006 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; novembre 2011 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; février 2015 : mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

Le 11 février 2019, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1150/documents/, ainsi qu’une nouvelle proposition révisée et actualisée d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), qui présente les informations suivantes :

  • Des documents additionnels sur lesquels s’appuie le DSOCR ne sont pas finalisés en raison de processus liés à la réglementation nationale. Le calendrier d’élaboration de ces documents dans le cadre du projet de DSOCR a été modifié et retardé ;
  • Le projet de plan local est actuellement soumis à examen public, le conseil municipal de Liverpool (Liverpool City Council – LCC) étudiera son adoption d’ici novembre/décembre 2019. Le document de planification supplémentaire de 2008 sera actualisé parallèlement au plan local de Liverpool ;
  • Le LCC a également passé commande pour la préparation de documents-cadres supplémentaires pour les quartiers de Baltic Triangle, Central Business District, Knowledge Quarter Gateway et Williamson Square/Cavern Quarter District. Leur adoption par le LCC est prévue pour 2019 ;
  • Les plans directeurs de chacun des cinq quartiers de Liverpool Waters seront élaborés avant que tout projet d’aménagement ne soit mis en œuvre dans ces secteurs. Le plan directeur du quartier de Princes Dock a déjà été soumis et approuvé par le LCC en juin 2018, tandis que des amendements ont été approuvés en octobre 2018. Il est prévu que le plan directeur de Central Docks soit examiné et approuvé par le LCC en mars/avril 2019 ;
  • Une politique sur les bâtiments de grande hauteur (Tall Buildings Policy) est en cours d’élaboration et sera intégrée dans le plan local de Liverpool, et une commission des bâtiments de grande hauteur (Tall Buildings Panel) a été récemment constituée ;
  • L’engagement de toutes les parties prenantes en faveur de la sensibilisation du public aux valeurs liées au bien et de la participation renforcée de la société civile se poursuit. Une synthèse des travaux entrepris pour améliorer l’état des bâtiments situés sur le territoire du bien a également été soumise.

L’État partie réaffirme que les projets d’aménagement dans le secteur de Liverpool Waters n’ont pas eu, à ce jour, de conséquences négatives sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et que la série de mesures correctives proposées dans le projet de DSOCR, préviendra tout préjudice potentiel. De l’avis de l’État partie, le système de gouvernance actuellement en place est adéquat pour protéger la VUE du bien. L’État partie estime qu’il n’est ni souhaitable ni pratique d’imposer un moratoire pour les nouveaux bâtiments sur le territoire du bien et de sa zone tampon car le régime actuel de planification suffit à protéger la VUE, l’authenticité et l’intégrité du bien.

En novembre 2018, l’État partie a communiqué de nouvelles informations au Centre du patrimoine mondial selon lesquelles le quartier de Old Bramley-Moore Dock & Nelson Dock a été identifié comme un site envisageable pour la construction d’un nouveau stade de football. Des négociations entre le club de football d’Everton, le LCC et le promoteur Peel Holdings ont débuté et le club de football a lancé et organisé une consultation publique sur le principe de l’aménagement d’un stade dans la zone ci-dessus mentionnée.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

Le rapport sur l’état de conservation et le DSOCR reflètent l’attention continue accordée à des documents de planification considérés à titre individuel, qui s’inscrivent dans le cadre de processus réglementaires nationaux internes, alors que la décision du Comité demandant à l’État partie de s’engager résolument à définir des limites au nombre, à l’emplacement et la taille des édifices qui peuvent être autorisés n’a pas été suivie d’effet.

L’approche choisie pour le projet de DSOCR repose en grande partie sur des documents de planification considérés à titre individuel, à savoir les versions actualisées du plan local et du document de planification supplémentaire, les cinq plans directeurs des quartiers du projet d’aménagement et de développement de Liverpool Waters et la politique sur les bâtiments de grande hauteur. Il est fait état de progrès dans l’élaboration de ces documents, mais ceux-ci semblent être élaborés séparément, sur des périodes de temps plus longues que celles précédemment définies et en l’absence d’une vision stratégique globale sur le résultat souhaité et la préservation à long terme de la VUE. Cette approche ne permettra pas au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives d’examiner et d’approuver la totalité de ces documents conjointement avec le DSOCR. L’État partie reconnaît que ces documents additionnels n’étant pas finalisés, le DSOCR n’est pas prêt à être évalué.

Les modifications portées au plan directeur de Liverpool Waters ont été officiellement approuvées par le LCC le 16 novembre 2018. Le plan directeur du quartier de Princes Dock n’a été transmis au Centre du patrimoine mondial et à l’ICOMOS qu’après avoir été approuvé par le LCC, et à l’heure de la rédaction du présent document, le projet de plan directeur de Central Docks n’a pas été transmis au Centre du patrimoine mondial, pour consultation avant son approbation annoncée pour mars/avril 2019. Le contenu de ces documents suscite également des préoccupations car ceux-ci reprennent des mesures d’atténuation inadéquates des menaces potentielles, menaces qui ont été définies à l’origine par la mission de suivi réactif de 2011 et ont constitué la base de l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

L’intégrité et l’authenticité du bien sont également menacées par un nouveau projet, l’éventuelle construction d’un nouveau stade pour le club de football d’Everton, sur le site du dock historique de Bramley-Moore situé sur le territoire du bien. Lors de la consultation publique organisée dans la ville, le choix de cet emplacement pour la construction d’un nouveau stade a suscité un très vif engouement. Les plans du projet ont également fait l’objet d’une vaste couverture médiatique au début de l’année 2019. Cette proposition va à l’encontre des précédentes décisions du Comité en ce qui concerne de nouveaux projets d’aménagement, et il est regrettable que la procédure de consultation n’ait pas correctement pris en considération les impacts potentiels du projet sur la VUE du bien, ni les emplacements alternatifs, et que le public n’ait pas été informé des conséquences négatives potentielles d’un facteur additionnel, venant renforcer les menaces déjà reconnues pour la VUE du bien qui ont conduit à la possibilité d’un retrait du bien de la Liste, conformément aux décisions 36 COM 7B.93, 37 COM 7A.35, 38 COM 7A.19, 40 COM 7A.31, 41 COM 7A.22 et 42 COM 7A.7. Cela prouve en outre que le processus en place exclut systématiquement les préoccupations patrimoniales et les objectifs de la conservation, d’un surdéveloppement croissant.

L’annonce par l’État partie, reprise par Peel Holdings (le promoteur de Liverpool Waters), selon laquelle il est fort peu probable que le projet de Liverpool Waters soit présenté sous la même forme que dans l’autorisation générale d’aménagement (Outline Planning Consent – OPC) est rassurante. Toutefois, les assurances données selon lesquelles les projets d’aménagement ne doivent pas être mis en œuvre avant l’achèvement des plans directeurs de quartiers ne correspondent pas aux informations communiquées au Centre du patrimoine mondial par l’État partie, conformément au paragraphe 172 des Orientations, s’agissant des projets de développement dans le secteur d’aménagement de Liverpool Waters mis en œuvre par différents promoteurs dans le dock de West Waterloo, un secteur de Central Docks pour lequel aucun plan directeur de quartier n’a été examiné. Selon les informations reçues de l’État partie, des projets d’aménagement peuvent être présentés en raison de la flexibilité de l’OPC, et des demandes d’autorisation ont déjà été soumises pour des projets d’aménagement dont les travaux de construction pouvaient déjà être lancés. Au cours des dernières années, des propositions d’aménagement ont été approuvées par le LCC alors que certains projets étaient déjà en cours de construction, malgré le regret exprimé par le Comité en raison de leur impact négatif sur la VUE. Le mécanisme actuel de planification n’est pas approprié pour protéger la VUE du bien. Il conviendrait donc que le Comité rappelle sa décision en faveur d’un moratoire pour les nouvelles constructions sur le territoire du bien et de sa zone tampon jusqu’à l’achèvement complet du DSOCR et son approbation par le Comité.

La suite donnée aux demandes exprimées par le Comité à ses 41e et 42e sessions n’est pas satisfaisante. Un engagement démontrable de la volonté de définir des limites en ce qui concerne la qualité, l’emplacement et la taille des édifices qui peuvent être autorisés fait défaut. L’approbation et la construction croissantes de nouveaux projets d’aménagement continuent de miner l’intégrité du bien, et ce, bien que l’assurance du contraire ait été donnée. Il n’existe aucun mécanisme en place pour empêcher le projet de Liverpool Waters d’avoir un impact négatif majeur sur la VUE du bien. Le projet éventuel de stade de football prévu à Bramley Dock ajouterait une menace prouvée sur la VUE du bien. Le bien devrait donc être maintenu sur la Liste du patrimoine mondial en péril, afin de considérer son retrait de la Liste du patrimoine mondial à la 44e session du Comité, conformément au paragraphe 192 des Orientations.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7A.47
Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) (C 1150)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 36 COM 7B.93, 37 COM 7A.35, 38 COM 7A.19, 39 COM 7A.43, 40 COM 7A.31, 41 COM 7A.22 et 42 COM 7A.7, adoptées respectivement à ses 36(Saint-Pétersbourg, 2012), 37e(Phnom Penh, 2013), 38e (Doha, 2014), 39e (Bonn, 2015) 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017) et 42e (Manama, 2018) sessions ;
  3. Prend acte de l’engagement croissant de la société civile d’entretenir le bien et de veiller à son statut de patrimoine mondial ;
  4. Rappelle ses préoccupations, graves et réitérées, quant à l’impact des projets d’aménagement de Liverpool Waters tels que présentés dans   l’autorisation générale d’aménagement (2013-2042) (Outline Planning Consent), qui constitue une menace prouvée, conformément au paragraphe 179 des Orientations;
  5. Bien qu’ayant pris note de la soumission par l’État partie d’un projet actualisé et révisé d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), note que l’évaluation complète du projet de DSOCR par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives n’est toujours pas possible car l’approbation du DSOCR s’appuie sur le contenu de documents additionnels qui restent à préparer ou à finaliser, notamment le plan local, la version révisée du document de planification supplémentaire, une grande partie des plans directeurs de quartiers et la politique sur les bâtiments de grande hauteur (ligne d’horizon) ;
  6. Réaffirme que la soumission d’un nouveau projet de DSOCR par l’État partie et son adoption par le Comité devraient précéder la finalisation et l’approbation des outils de planification et du cadre réglementaire nécessaires, et regrette que la proposition alternative du Comité, formulée dans la décision 42 COM 7A.7 et demandant à l’État partie de s’engager résolument à définir des limites au nombre, à l’emplacement et la taille des édifices qui peuvent être autorisés, n’ait pas été suivie d’effet ;
  7. Bien qu’ayant pris également note de la confirmation à nouveau exprimée par Peel Holdings (promoteur de Liverpool Waters) devant le Conseil municipal de Liverpool (Liverpool City Council – LCC) qu’il était fort peu probable que le projet de développement de Liverpool Waters soit présenté sous la même forme que dans l’autorisation générale d’aménagement, prie instamment l’État partie de s’engager à ce que l’autorisation générale d’aménagement (2013-2042) telle qu’approuvée ne soit pas mise en œuvre par Peel Holdings ou d’autres promoteurs, et que sa version révisée ne propose pas d’interventions qui auront un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, y compris son authenticité et son intégrité ;
  8. Exprime son extrême préoccupation que l’État partie ne se soit pas conformé à la demande du Comité d’adopter un moratoire pour les nouveaux bâtiments sur le territoire du bien et de sa zone tampon jusqu’à ce que le plan local, la version révisée du document de planification supplémentaire, les plans directeurs de quartiers, et la politique sur les bâtiments de grande hauteur (ligne d’horizon) soient examinés et approuvés par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et que le DSOCR soit complètement finalisé, et adopté par le Comité du patrimoine mondial, et prie aussi instamment l’État partie de se conformer à cette demande ;
  9. Regrette également que le plan directeur de Princes Docks et les modifications portées au projet de développement de Liverpool Waters aient été soumis au Centre du patrimoine mondial après leur adoption par le LCC, et exprime sa plus vive préoccupation que ces documents présentent des plans et projets qui ne garantissent pas l’atténuation adéquate des menaces potentielles qui ont justifié l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  10. Réitère son avis selon lequel, les récentes autorisations accordées pour le projet de développement de Liverpool Waters et ailleurs sur le territoire du bien et de sa zone tampon, et l’incapacité de l’État partie à contrôler de nouveaux projets d’aménagement témoignent clairement de systèmes de gouvernance et de mécanismes de planification inadéquats qui ne permettront pas à l’État partie de se conformer aux décisions du Comité et entraineront une menace prouvée pour la VUE du bien ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020, ainsi qu’un DSOCR et des mesures correctives que le Comité pourrait envisager d’adopter
  12. Décide de maintenir Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) sur la Liste du patrimoine mondial en péril, afin de considérer son retrait de la Liste du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020, si les décisions du Comité relatives à l’adoption du DSOCR et au moratoire pour les nouveaux bâtiments ne sont pas respectées.
43 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3.Corr),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 43 COM 7A.41)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 43 COM 7A.42)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 43 COM 7A.45)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 43 COM 7A.48)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 43 COM 7A.6)
  • Égypte, Abou Mena (décision 43 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 43 COM 7A.3)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 43 COM 7A.4)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 43 COM 7A.2)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 43 COM 7A.1)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 43 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 43 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 43 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 43 COM 7A.22)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 43 COM 7A.12)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 43 COM 7A.26)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 43 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 43 COM 7A.24)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 43 COM 7A.25)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 43 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 43 COM 7A.13)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 43 COM 7A.55)
  • Mali, Tombouctou (décision 43 COM 7A.54)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 43 COM 7A.53)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 43 COM 7A.43)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 43 COM 7A.14)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 43 COM 7A.56)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 43 COM 7A.44)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 43 COM 7A.30)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 43 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 43 COM 7A.50)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 43 COM 7A.51)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 43 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 43 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 43 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 43 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 43 COM 7A.35)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 43 COM 7A.36)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 43 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 43 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 43 COM 7A.8)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 43 COM 7A.9)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 43 COM 7A.10)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 43 COM 7A.11)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 43 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 43 COM 7A.15)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 43 COM 7A.46)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 43 COM 7A.47)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 43 COM 7A.52)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 43 COM 7A.38)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 43 COM 7A.39)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 43 COM 7A.40)
Projet de décision : 43 COM 7A.47

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 36 COM 7B.93, 37 COM 7A.35, 38 COM 7A.19, 39 COM 7A.43, 40 COM 7A.31, 41 COM 7A.22 et 42 COM 7A.7, adoptées respectivement à ses 36(Saint-Pétersbourg, 2012), 37e(Phnom Penh, 2013), 38e (Doha, 2014), 39e (Bonn, 2015) 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017) et 42e (Manama, 2018) sessions ;
  3. Prend acte de l’engagement croissant de la société civile d’entretenir le bien et de veiller à son statut de patrimoine mondial ;
  4. Rappelle ses préoccupations, graves et réitérées, quant à l’impact des projets d’aménagement de Liverpool Waters tels que présentés dans l’autorisation générale d’aménagement (2013-2042) (Outline Planning Consent), qui constitue une menace prouvée, conformément au paragraphe 179 des Orientations ;
  5. Bien qu’ayant pris note de la soumission par l’État partie d’un projet actualisé et révisé d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), note que l’évaluation complète du projet de DSOCR par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives n’est toujours pas possible car l’approbation du DSOCR s’appuie sur le contenu de documents additionnels qui restent à préparer ou à finaliser, notamment le plan local, la version révisée du document de planification supplémentaire, une grande partie des plans directeurs de quartiers et la politique sur les bâtiments de grande hauteur (ligne d’horizon) ;
  6. Réaffirme que la soumission d’un nouveau projet de DSOCR par l’État partie et son adoption par le Comité devraient précéder la finalisation et l’approbation des outils de planification et du cadre réglementaire nécessaires, et regrette que la proposition alternative du Comité, formulée dans la décision 42 COM 7A.7 et demandant à l’État partie de s’engager résolument à définir des limites au nombre, à l’emplacement et la taille des édifices qui peuvent être autorisés, n’ait pas été suivie d’effet ;
  7. Bien qu’ayant pris également note de la confirmation à nouveau exprimée par Peel Holdings (promoteur de Liverpool Waters) devant le Conseil municipal de Liverpool (Liverpool City Council – LCC) qu’il était fort peu probable que le projet de développement de Liverpool Waters soit présenté sous la même forme que dans l’autorisation générale d’aménagement, prie instamment l’État partie de s’engager à ce que l’autorisation générale d’aménagement (2013-2042) telle qu’approuvée ne soit pas mise en œuvre par Peel Holdings ou d’autres promoteurs, et que sa version révisée ne propose pas d’interventions qui auront un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, y compris son authenticité et son intégrité ;
  8. Exprime son extrême préoccupation que l’État partie ne se soit pas conformé à la demande du Comité d’adopter un moratoire pour les nouveaux bâtiments sur le territoire du bien et de sa zone tampon jusqu’à ce que le plan local, la version révisée du document de planification supplémentaire, les plans directeurs de quartiers, et la politique sur les bâtiments de grande hauteur (ligne d’horizon) soient examinés et approuvés par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et que le DSOCR soit complètement finalisé, et adopté par le Comité du patrimoine mondial, et prie aussi instamment l’État partie de se conformer à cette demande ;
  9. Regrette également que le plan directeur de Princes Docks et les modifications portées au projet de développement de Liverpool Waters aient été soumis au Centre du patrimoine mondial après leur adoption par le LCC, et exprime sa plus vive préoccupation que ces documents présentent des plans et projets qui ne garantissent pas l’atténuation adéquate des menaces potentielles qui ont justifié l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  10. Réitère son avis selon lequel, les récentes autorisations accordées pour le projet de développement de Liverpool Waters et ailleurs sur le territoire du bien et de sa zone tampon, et l’incapacité de l’État partie à contrôler de nouveaux projets d’aménagement témoignent clairement de systèmes de gouvernance et de mécanismes de planification inadéquats qui ne permettront pas à l’État partie de se conformer aux décisions du Comité et entraineront une menace prouvée pour la VUE du bien ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020, ainsi qu’un DSOCR et des mesures correctives que le Comité pourrait envisager d’adopter
  12. Décide de maintenir Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) sur la Liste du patrimoine mondial en péril, afin de considérer son retrait de la Liste du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020, si les décisions du Comité relatives à l’adoption du DSOCR et au moratoire pour les nouveaux bâtiments ne sont pas respectées.
Année du rapport : 2019
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Date d'inscription : 2004
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2012-2021
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
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Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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