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Vallée de Kathmandu

Népal
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Habitat
  • Infrastructures de transport aérien
  • Infrastructures de transport de surface
  • Infrastructures de transport souterrain
  • Installations localisées
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Tremblement de terre
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Tremblement de terre (Violent séisme du 25 avril 2015)
  • Habitat (Développement urbain incontrôlé ayant pour conséquence la perte du tissu urbain traditionnel, en particulier les maisons de propriétaires privés)
  • Système de gestion/plan de gestion (Absence de mécanisme de gestion coordonné)
  • Infrastructures de transport de surface (Construction d’une route à travers la forêt)
  • Infrastructures de transport souterrain (Projet d’un tunnel routier dans la zone de monuments de Pashupati)
  • Infrastructures de transport aérien (projet d’extension de l’aéroport international de Kathmandu)
  • Services publics locaux (Nouveaux projets d’aménagement, en particulier, le crématorium dans la zone de monuments de Pashupati et la reconstruction du temple Bhaidegah)
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé : 10 millions de dollars EU (1979-2001) de la Campagne de sauvegarde internationale ; 45 000 dollars EU (2005) et 20 000 dollars EU (2011) du fonds-en-dépôt néerlandais. Plusieurs projets extrabudgétaires de l’UNESCO ont été approuvés fin 2015/début 2016 pour la sauvegarde, la conservation et la réhabilitation d’urgence après le séisme de la vallée de Kathmandu

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 16 (de 1979-2015)
Montant total approuvé : 417 619 dollars E.U.
2015 Post-Earthquake Assistance for emergency operations and ... (Approuvé)   74 940 dollars E.U.
2006 Completion and Implementation of the Integrated ... (Approuvé)   27 000 dollars E.U.
1998 Preparing a full inventory of 120 buildings within the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1998 On site promotion activity at Kathmandu (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
1998 Structural survey of the 55 Windows Palace building in ... (Approuvé)   19 800 dollars E.U.
1997 Joint UNESCO-ICOMOS-Government of Nepal team to conduct ... (Approuvé)   35 000 dollars E.U.
1997 Studies on traditional architecture, construction and ... (Approuvé)   28 000 dollars E.U.
1997 Emergency assistance for Degu Taleju Mandir Monument in ... (Approuvé)   19 969 dollars E.U.
1997 Training Course for the Recording and Documentation of ... (Approuvé)   14 000 dollars E.U.
1994 Costs of a resident International Technical Advisor for ... (Approuvé)   52 000 dollars E.U.
1994 Financial contribution for the restoration of Patukva ... (Approuvé)   20 600 dollars E.U.
1994 Financial contribution for the restoration of Degu ... (Approuvé)   24 310 dollars E.U.
1989 Work and equipment for the restoration of the roof of ... (Approuvé)   14 000 dollars E.U.
1989 Urgent works for the restoration of the roof of the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1980 Additional financial assistance for Swayambhu Temple in ... (Approuvé)   13 000 dollars E.U.
1979 Financial assistance for the consolidation of Swayambhu ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**

Février 2003 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; avril 2007 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; mars 2011 : mission conjointe de conseil d’un expert international de l’UNESCO ; novembre 2011 : mission  conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; Octobre-Novembre 2015 : mission  conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; mars 2017 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

Le 1er février 2017, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation disponible sur https://whc.unesco.org/fr/list/121/documents. Une mission conjointe ²de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM a effectué une visite du bien du 20 au 25 mars 2017 (rapport de mission disponible en cliquant sur le lien ci-dessus).

Le rapport de l’État partie souligne que :

  • Suite à la catastrophe, un Bureau de coordination des interventions sismiques a été créé au sein du Département d’archéologie (Department of Archeology - DoA) pour faciliter la coordination entre le Gouvernement du Népal, le Bureau de l’UNESCO à Kathmandu et la communauté internationale pour le sauvetage, d’urgence, la protection et la planification d’urgence ;
  • Bien que l’ensemble des sept zones de monuments protégées ait souffert du tremblement de terre de 2015 et que les principaux monuments en aient subi les conséquences, le séisme n’a touché qu’environ 17% de tous les monuments situés sur le territoire du bien, chiffre que l’État partie ne considère pas comme particulièrement important ;
  • L’État partie estime que ces monuments peuvent être réhabilités dans le cadre de la tradition népalaise du renouvellement cyclique ;
  • Le DoA a déjà préparé et mis en œuvre les lignes directrices pour la conservation, la reconstruction et la réhabilitation post-séismes. L’État partie estime qu’il n’y aura pas d’impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien à la fin du processus de reconstruction et de réhabilitation ;
  • Pour chaque monument, des recherches ont été entreprises afin de diagnostiquer tout dommage majeur. Ces mesures serviront de base aux décisions sur les approches de conservation, reconstruction ou réhabilitation ;
  • Toutes les activités de conservation, reconstruction et réhabilitation post-sismiques ont été menées conformément au Plan directeur de reconstruction, et les travaux de reconstruction et de réhabilitation sont entrepris avec la participation des communautés ;
  • Toutes les autorités nationales concernées par la réhabilitation du patrimoine ont œuvré en étroite coordination ;
  • Le Plan de gestion intégrée a été révisé juste avant le tremblement de terre, depuis, il a été à nouveau révisé et est en attente d’approbation ;
  • Des programmes de formation et de renforcement des capacités axés sur la récupération et la première urgence post-séisme ont été organisés par différentes organisations nationales et internationales, dont l’ICCROM, et ce, en étroite collaboration avec le DoA.

Dans son rapport, l’État partie communique également quelques informations sur les progrès accomplis dans la réalisation de travaux sur des monuments individuels.

Le rapport de la mission de 2017 présente des évaluations plus détaillées des dommages subis et de l’état de conservation des sept zones de monuments. Le rapport aborde notamment les travaux entrepris et les résultats obtenus et souligne ce qui reste à faire, tout en évaluant les structures de planification et de gestion. Le rapport de mission met tout particulièrement en évidence les préoccupations suivantes :

  • Pour de nombreux bâtiments, les travaux ont à peine commencé : les structures gravement endommagées sont soutenues ou protégées de façon inadaptée et de nombreuses structures environnantes ont été démolies ;
  • Les travaux entrepris jusqu’alors ne sont pas basés sur une évaluation systématique et une cartographie des dommages et aucune base de données centralisée n’a été établie pour répertorier les éléments qui ont été endommagés ou qui ont survécu ;
  • L’état du terrain aux alentours des monuments a été correctement sondé et évalué ;
  • Il n’existe aucun plan de récupération du bien destiné à orienter les travaux entrepris ;
  • Ce qui constitue les attributs de la VUE du bien et ce que signifie le concept de «récupération de la VUE» ne semblent pas être bien compris ;
  • La majeure partie des travaux de restauration consiste en une reconstruction incontrôlée de piètre qualité entraînant une perte considérable d’une grande partie du tissu. En outre, les recherches sur les techniques traditionnelles de construction, ainsi que les études sur les modifications apportées ultérieures, sont inadéquates ;
  • Les entrepreneurs qui ont été choisis n’ont pas tous une expérience dans la conservation des bâtiments historiques ;
  • Des bâtiments datant de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle ont été démolis sans qu’on ait pu évaluer correctement leur contribution à l’évolution des zones de monuments :
  • Des maisons traditionnelles avec leurs boutiques au rez-de-chaussée ont souffert à la fois des tremblements de terre et du processus de récupération, un grand nombre d’entre elles ont été démolies et sont actuellement remplacées par des structures dont le cadre est en béton ;
  • La coordination entre le DoA, l’Autorité nationale en charge de la reconstruction, les gestionnaires de sites, les communautés locales et divers partenaires aux projets (tant nationaux qu’internationaux) semble faible ;
  • Afin de permettre une gestion efficiente et efficace de la récupération post-séisme, le DoA doit disposer de grandes capacités (p. ex. une expertise architecturale et une expérience dans le domaine de la conservation du patrimoine) et de ressources (humaines, technologiques et financières) bien supérieures.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Il est recommandé au Comité de reconnaître l’engagement résolu de l’État partie, la quantité considérable de travail entrepris pour la récupération du bien, en particulier le sauvetage d’éléments importants, et ses efforts en faveur du renforcement des capacités. Toutefois, il convient de prendre en considération l’ampleur de la catastrophe ainsi que le fait que la réponse nécessaire va bien au-delà des capacités et des ressources du Département d’archéologie.

Les recommandations formulées par la précédente mission de suivi réactif de 2016 n’ont pas été entièrement mises en œuvre, notamment concernant la préparation d’un Plan global de récupération pour chacune des sept zones monumentales et la révision et mise à jour du Plan de gestion intégré, qui n’ont pas été soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives.

Les conclusions détaillées de la mission de 2017 mettent clairement en évidence que le bien est confronté à une grave détérioration de sa cohérence architecturale et de sa planification urbaine. Ceci résulte non seulement des conséquences immédiates du tremblement de terre mais également, et de façon assez préoccupante, de certains travaux entrepris pendant le processus de récupération qui a suivi et qui ajoutent à la perte progressive de l’intégrité et de l’authenticité du bien.

La mission décrit de façon très détaillée l’ampleur et la portée des dommages observés dans toutes les zones de monuments trois ans après le tremblement de terre, l’absence de soutien ou de protection pour de nombreuses zones endommagées, la démolition des structures auxiliaires et la dégradation des zones résidentielles et des locaux commerciaux. La lenteur dans la récupération du bien et les travaux de restauration dommageables entrepris sur quelques-uns des monuments semblent illustrer les faiblesses de la gestion actuelle que l’on peut observer sur tout le territoire du bien, le manque de planification ou de coordination adéquate et le manque totale de capacités pour entreprendre la documentation, la recherche et les analyses nécessaires qui devraient étayer tous les travaux.

Malgré les bonnes mesures adoptées par l’État partie, le processus de récupération n’est pas actuellement d’une échelle adéquate pour traiter les principaux problèmes survenus suite au tremblement de terre. La coordination de la planification doit être renforcée et les travaux entrepris, qui souvent ne respectent pas les matériaux traditionnels distinctifs et les pratiques locales, pâtissent d’une absence de preuves et de justification. Cela a des conséquences sur la VUE du bien et pourrait potentiellement faire subir des dommages plus graves au bien. Par conséquent, il est évident que le bien est actuellement confronté à des menaces réelles et potentielles pour sa VUE, conformément au paragraphe 179 des Orientations.

Les menaces potentielles et avérées identifiées par la mission de 2017 sont si considérables que le processus de récupération doit être accéléré et rendu plus efficace. Il est suggéré qu’une contribution, une collaboration et une coordination du soutien beaucoup plus importantes permettraient de réussir ce changement. Il est également urgent de mettre au point un plan de récupération global, cohérent et coordonné ainsi que des plans individuels de récupération pour chaque zone de monuments.

Le bien a besoin de plus soutien et de plus de structures permettant de répondre de façon parfaitement adaptée à ces menaces. Cette réponse doit être liée au développement social et économique afin que la récupération du bien puisse être clairement liée à des avantages plus généraux pour la communauté. À cette fin, il est recommandé au Comité d’inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril afin de permettre une plus grande mobilisation de la communauté internationale et de son vaste réseau d’experts et de ressources. Cette inscription sera un moyen d’aider l’État partie dans sa tâche de récupération du bien et de sa VUE.

Enfin, il conviendrait de noter que la mission a discuté en détail avec l’État partie des mesures techniques, légales, de planification et de gestion nécessaires pour la récupérations des attributs de la VUE ; ce qui pourrait être considéré comme une contribution à l’élaboration de l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), qui sera proposé par l’État partie en réponse à l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7B.95
Vallée de Kathmandu (Népal) (C 121bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add.2,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.41, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Reconnaît l’engagement résolu de l’État partie et le travail que celui-ci a entrepris pour la récupération du bien, en particulier le sauvetage d’importants éléments, ses efforts dans le domaine du renforcement des capacités et le plan de six ans de récupération des monuments endommagés par le tremblement de terre ;
  4. Prend note du rapport de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de mars 2017 qui a entrepris une visite du bien ;
  5. Reconnaît également l’ampleur et la portée de la catastrophe, telle que décrite par la mission de 2017, et la détérioration continue et grave de la cohérence architecturale et de la planification urbaine résultant des conséquences immédiates du tremblement de terre ;
  6. Constate que la récupération et les travaux de restauration dommageables entrepris sur certains monuments semblent illustrer le besoin actuel de renforcement des capactiés de gestion sur tout le territoire du bien, pour entreprendre le nécessaire travail de documentation, de recherche et d’analyse qui devrait étayer tous les travaux de récupération ;
  7. Considère que les menaces potentielles et avérées pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien sont si considérables que le processus de récupération doit être accéléré et rendu plus efficace, et que l’ampleur et la portée de la catastrophe et la réponse requise vont bien au-delà des capacités et des ressources du Département d’archéologie (DoA), et considère également qu’une plus grande contribution, collaboration et coordination du soutien de la communauté internationale pourraient contribuer à cette évolution ;
  8. Demande à l’État partie de s’engager pleinement à utiliser des méthodes et matériaux appropriés pour les travaux de récupération ;
  9. Réitère sa demande à l’État partie d’intégrer le plan global de récupération (PGR) dans un programme de revitalisation socio-économique global pour la population urbaine, encourage les résidents et les entreprises locales à s’impliquer dans la récupération et de garantir que ce programme procure des avantages sociaux et économiques divers ;
  10. Appelle la communauté internationale à soutenir le travail urgent de récupération entrepris par l’État partie en octroyant une assistance financière, technique ou des d’experts ;
  11. Encourage fortement l’État partie à inviter une mission conjointe de conseil Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM pour évaluer les progrès accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre du plan global de récupération de six ans et le conseiller en vue de la révision dudit plan ;
  12. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Projet de décision : 41 COM 7B.95

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add.2,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.41, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Reconnaît l’engagement résolu de l’État partie et le travail que celui-ci a entrepris pour la récupération du bien, en particulier le sauvetage d’importants éléments, ainsi que ses efforts dans le domaine du renforcement des capacités ;
  4. Prend note du rapport de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de mars 2017 qui a entrepris une visite du bien ;
  5. Reconnaît également l’ampleur et la portée de la catastrophe, telle que décrite par la mission de 2017, la réponse louable mais inadéquate mise en place pour récupérer le bien, et la détérioration continue et grave de la cohérence architecturale et de la planification urbaine résultant non seulement des conséquences immédiates du tremblement de terre mais également, et de façon assez préoccupante, de certains travaux entrepris lors du processus de récupération qui a suivi dégradant progressivement l’intégrité et l’authenticité du bien ;
  6. Constate que la lenteur de la récupération et les travaux de restauration dommageables entrepris sur certains monuments semblent illustrer les faiblesses de la gestion actuelle que l’on peut observer sur tout le territoire du bien, l’absence de planification ou de coordination adéquate et un manque général de capacités pour entreprendre le nécessaire travail de documentation, de recherche et d’analyse qui devrait étayer tous les travaux de récupération ;
  7. Considère que les menaces potentielles et avérées pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien sont si considérables que le processus de récupération doit être accéléré et rendu plus efficace, et que l’ampleur et la portée de la catastrophe et la réponse requise vont bien au-delà des capacités et des ressources du Département d’archéologie (Department of Archeology – DoA), et considère également qu’une contribution, qu’une collaboration et qu’une coordination du soutien de la communauté internationale pourraient contribuer à cette évolution ;
  8. Considère en outre que l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril permettra une plus grande mobilisation de la communauté internationale et de son vaste réseau d’experts et de ressources, et serait un moyen d’aider l’État partie dans la récupération du bien et de sa VUE ;
  9. Décide donc, conformément au paragraphe 179 des Orientations, d’inscrire la Vallée de Kathmandu (Népal) sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  10. Demande à l’État partie de préparer, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, une proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et une série de mesures correctives, ainsi qu’un calendrier pour leur mise en œuvre, pour approbation par le Comité à sa 42e session en 2018 ;
  11. Appelle la communauté internationale à soutenir le travail urgent de récupération entrepris par l’État partie en octroyant une assistance financière, technique ou des d’experts ;
  12. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Année du rapport : 2017
Népal
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2003-2007
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2017) .pdf
arrow_circle_right 41COM (2017)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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