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Tombes des rois du Buganda à Kasubi

Ouganda
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Activités de gestion
  • Infrastructures de transport de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Incendie

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Destruction suite à un incendie du Muzibu Azaala Mpanga
  • Infrastructures de transport de surface : projet d'élargissement de Masiro Road
  • Système de gestion/plan de gestion : absence d’un plan directeur et d’un plan de gestion complet incluant un plan détaillé pour la gestion des risques de catastrophes et un plan de gestion du tourisme.
  • Activités de gestion : structure de gestion
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Incendie ayant entraîné la destruction d’une partie du bien.

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé : 2011-2012 : 68 365 dollars EU du fonds-en-dépôt japonais pour une mission d’évaluation d’experts ; 2013-2016 (projet en suspens en attendant la réalisation du plan directeur) : 650 000 dollars EU du fonds-en-dépôt japonais pour le projet : assistance technique et financière pour la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga, chef-d’œuvre architectural des tombes des rois du Buganda à Kasubi, Ouganda, site du patrimoine mondial en péril ; 2017 : 3 600 dollars EU du Fonds du patrimoine mondial pour une consultation de l’ICOMOS sur la finalisation de l’élaboration du plan directeur

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 3 (de 1998-2010)
Montant total approuvé : 111 292 dollars E.U.
2010 Strategic plan for the reconstruction of burnt Kasubi ... (Approuvé)   71 342 dollars E.U.
2005 Kasubi Tombs, World Heritage Site Uganda, Research ... (Approuvé)   19 950 dollars E.U.
1998 Training for the conservation and maintenance of Kasubi ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 6 février 2017, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1022/documents/. Un projet de plan de gestion a été soumis le 1er mars 2017.

  • Reconstruction du Muzibu–Azaala-Mpanga : des avancées positives sont rapportées concernant la construction des anneaux de toit, même si les travaux sont plus lents que prévu. La première partie du plafond est désormais achevée et les travaux vont se poursuivre sur la partie restante du plafond, le toit et le reste de l’édifie. La date d’achèvement est désormais prévue pour début 2018, les travaux de sécurité et de lutte contre les incendies se poursuivant jusqu’à fin 2019. Il est rapporté qu’il a été difficile de conserver un nombre approprié de chaumiers actifs sur le projet, pour cause de retard de paiement des salaires, manque de matériel et autres soucis. Il faut également s’assurer que les chaumiers possèdent les compétences suffisantes en techniques de construction traditionnelles ;
  • Stratégie de gestion des risques de catastrophes : en réponse à un examen technique d’experts réalisé par l’ICOMOS et l’ICCROM qui mettait en lumière certaines inquiétudes sur l’impact potentiel des projets de lutte contre les incendies et la nécessité de garantir le soutien de l’équipement par des systèmes de gestion des incendies, des plans ont été fournis. Ils sont néanmoins datés d’août 2013 et ne sont accompagnés d’aucun texte explicatif. Le calendrier de réalisation de l’installation de l’équipement anti-incendie est fixé à mi-2019, sous réserve de fonds suffisants. En attendant, un équipement anti-incendie provisoire a été installé. Un plan d’évacuation d’urgence a été soumis par l’État partie le 1er mars 2017. Un manque de sécurité sur le bien en termes d’éclairage et de rondes est signalé. De même, une prévention adéquate des risques liés au matériel de cuisine sur le site fait toujours défaut ;
  • Une ébauche du contenu d’un plan directeur a été fournie, l’État partie entendant poursuivre ce travail avec l’aide et les conseils de l’ICOMOS ;
  • Deux plans ont été remis avec la configuration du bien tel qu’il est maintenant et tel que proposé, le second montrant les structures qui seront démolies, reconstruites ou rénovées et l’emplacement des nouvelles structures notamment cuisine, centrale solaire, forage et réservoirs souterrains. Il n’a été fait part d’aucune description détaillée pour ces projets, même si plusieurs d’entre eux ont fait l’objet de discussions lors de la dernière mission de suivi réactif. Le rapport contient aussi un extrait du plan d’aménagement physique et territorial de Kampala de 2012, avec des informations sur le développement d’un réseau de transport public par bus pour Kampala. Les itinéraires reliant Kasubi aux autres principales attractions culturelles y sont indiqués, sans que leur rapport avec le bien ne soit précisé ;
  • Un projet de plan de gestion a été soumis au Centre du patrimoine mondial le 1er Il s’agit d’une actualisation du précédent plan ;
  • Aucun progrès n’est signalé concernant l’élaboration d’une stratégie générale de renforcement des capacités, bien que des efforts considérables aient été déployés pour former et motiver des artisans qualifiés ;
  • Le projet d’élargissement de Masiro Road n’est plus une priorité parmi les autres projets routiers pour la capitale ;
  • Plans détaillés pour la conservation du Bujjabukua : des efforts ont été faits pour étayer de manière temporaire cet important édifice traditionnel et des relevés sont fournis. Un projet de restauration détaillé sera préparé plus tard mais les travaux ne peuvent commencer tant que les travaux sur le Muzibu-Azaala-Mpanga ne sont pas terminés.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Les progrès concernant l’installation des anneaux de toit du Muzibu-Azaala- Mpanga sont favorablement accueillis, même s’ils ont été plus lents que prévu. Pour l’essentiel, 2016 a servi à répondre aux besoins matériels et problèmes techniques, dont on peut espérer qu’ils sont désormais résolus. Des problèmes sont également apparus sur le site concernant le travail des chaumiers. Ils devraient être résolus d’ici la fin de l’année. Les travaux avancent dorénavant selon un bon rythme, bien que toujours un peu plus lentement que prévu. L’ICOMOS et l’ICCROM soulignent que les travaux en cours sur le Muzibu-Azaala-Mpanga devraient se poursuivre en respectant les systèmes de construction traditionnels, puisque la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle (VUE) fait plusieurs fois référence à l’artisanat traditionnel. Le projet de reconstruction devrait envisager non seulement de mener à bien la reconstruction de l’édifice mais également de ranimer et soutenir le savoir-faire traditionnel. Pour cette raison, il est recommandé que l’État partie considère comme une priorité d’enrichir la main-d’œuvre qualifiée d’artisans expérimentés et de résoudre les problèmes de trésorerie qui ont eu des retombées défavorables sur les ouvriers. Des rapports sur le projet extrabudgétaire financé par le Japon montrent que le maître chaumier, un aîné de la communauté, veille à ce que les jeunes chaumiers aient les compétences adéquates en techniques de construction traditionnelles. Ces formations sont favorablement accueillies et encouragées. En effet, la formation et la valorisation générale des artisans traditionnels devraient être considérées comme une priorité.

Les progrès initiaux de l’élaboration du plan directeur sont favorablement accueillis et encouragés. Il est recommandé que ce travail se voit accorder une haute priorité puisqu’il sert à définir, justifier et coordonner les diverses activités de développement sur le bien (et autour du bien comme le projet de réseau de transit par bus) qui demeurent pour l’heure distinctes et manquent de détail. Il n’est pas possible de commenter les divers projets énoncés dans le plan du site annoté sur la base de ce seul plan. Il doit y avoir une différenciation claire entre le plan directeur, qui se concentre sur la coordination du développement, et le plan de gestion, qui met en place les systèmes courants de gestion. Tant que le plan directeur n’est pas en place, la nécessité d’interrompre tous les nouveaux développements est réaffirmée, incluant les travaux de reconstruction ou conservation des édifices (autres que le Muzibu-Azaala-Mpanga) et la construction de nouvelles structures. Le travail du Comité de reconstruction, qui a un rôle de coordination, est également favorablement accueilli.

Il convient de noter que le projet extrabudgétaire financé par le Japon à travers l’UNESCO concernant la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga contient des activités de conservation et de préparation aux risques. Ce projet est suspendu depuis juillet 2015 en attendant que le plan directeur soit terminé. Tant que la prolongation du projet n’est pas approuvée, le financement de l’équipement anti-incendie n’est pas garanti.

L’examen technique de l’ICOMOS (commenté par l’ICCROM) des projets de lutte contre les incendies a recommandé que la station de pompage et les espaces de stockage du mazout soient déplacées à 20 mètres pour le moins du Muzibu-Azaala-Mpanga. À partir des plans fournis à ce jour, cette recommandation ne semble pas avoir été adoptée. Les plans fournis étant datés d’août 2013, il s’avère nécessaire de préciser si les recommandations de l’examen technique ont été prises en compte. L’étude soulignait que les mesures techniques pouvaient seulement réduire le risque et devaient être complétées par des pratiques de gestion de la sécurité incendie (incluant l’interdiction de feux de cuisson dans le voisinage d’édifices au toit de chaume) dans le cadre d’une stratégie de prévention des risques plus étendue. Comme la reconstruction du Muzibu-Azaala-Mpanga est susceptible d’être achevée avant que l’ensemble du matériel anti-incendie ne soit en place, l’élaboration d’une stratégie générale de prévention des risques demeure une très grande priorité, devant être développée dans le cadre de la réalisation du plan de gestion. Une telle stratégie doit également répondre au besoin tout aussi urgent de sécurité acceptable en termes d’éclairage et de rondes. L’ICOMOS et l’ICCROM sont préoccupés, néanmoins, par le caractère approprié de l’éclairage proposé sur le site, à la fois en termes de lampes envisagées pour la cour et d’éclairage qui semble avoir été prévu pour l’intérieur du Muzibu-Azaala-Mpanga. Il sera important de trouver des solutions d’éclairage qui ne dérangent pas sur le plan visuel et ne portent donc pas atteinte aux aspects traditionnels du bien. La formation anti-incendie réalisée est favorablement accueillie et encouragée.

Le projet de plan de gestion présente un organigramme pour la gestion du site et inclut des plans d’action pour l’amélioration des pratiques de gestion, maintenance du site, préservation du patrimoine immatériel et gestion des risques de catastrophes (DRM). Cependant, en ce qui concerne le plan DRM, il ne semble pas que sa finalisation ait fait l’objet de progrès significatifs. Étant donné le rang de priorité élevé requis par les mesures DRM provisoires puisque l’installation du nouvel équipement anti-incendie risque de prendre encore plusieurs années, il est conseillé à l’État partie de mettre fortement l’accent sur la réalisation de ce plan DRM, dès que possible. Enfin, il n’est nullement fait mention d’un plan de développement du tourisme.

Concernant le cadre de gestion, les divergences existantes illustrent la nécessité de reconsidérer la structure de gestion et de s’assurer que le plan de gestion rend compte des réalités de gestion sur le terrain. Par exemple, l’État partie indique que l’organigramme actuel est à l’image de la gestion actualisée du bien. Pourtant, si au sein du texte il est indiqué que le Bureau du tourisme et du patrimoine du Buganda est l’actuel gestionnaire du site, cela n’apparaît pas dans l’organigramme. Autre exemple, l’entrepreneur Omega a été remercié mais apparaît toujours dans l’organigramme.

En termes de calendrier de mise en œuvre des mesures correctives, à la lumière d’une meilleure compréhension de la date d’achèvement des principaux travaux de reconstruction, il est recommandé que les calendriers révisés soient approuvés par le Comité pour les autres mesures correctives se rapportant à la réalisation et mise en œuvre du plan de gestion, l’élaboration du plan directeur et l’élaboration et mise en œuvre d’une stratégie de gestion des risques, pour approbation par le Comité.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.31
Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) (C 1022)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.8, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Accueille favorablement les progrès accomplis dans l’installation d’anneaux de toit dans le cadre de la reconstruction du Muzibu-Azaala-Mpanga, même si ces progrès ont été plus lents que prévu ;
  4. Accueille aussi favorablement les efforts accomplis par l’État partie pour engager des programmes de formation pour les jeunes artisans et encourage ces efforts, tout en notant qu’une haute priorité doit être donnée à la résolution des problèmes de trésorerie qui ont eu des retombées défavorables sur les ouvriers ;
  5. Accueille en outre avec satisfaction le travail initial entrepris sur le plan directeur et encourage également l’État partie à poursuivre ce travail, avec l’aide et les conseils des Organisations consultatives, selon un degré de priorité élevé au vu de la nécessité urgente de définir, justifier et coordonner les diverses activités de développement sur le bien qui demeurent pour l’heure distinctes et manquent de détails, et demande à l’État partie d’interrompre tout nouveau projet de développement (à l’exception de la reconstruction du Muzibu- Azaala-Mpanga) jusqu’à ce que le plan directeur ait été finalisé et approuvé ;
  6. Exprime son inquiétude quant au fait qu’aucun mécanisme de gestion des risques, englobant l’équipement anti-incendie, les pratiques de gestion des incendies et les mesures de sécurité et autres nécessaires pour réduire les risques, n’ait pas encore pleinement été développé, prie instamment l’État partie d’entreprendre ce travail dès que possible dans le cadre de la finalisation du plan de gestion, en veillant à ce que les solutions (en particulier en ce qui concerne l’éclairage et autres éléments visibles) respectent les aspects traditionnels du bien ; et espère que le projet extrabudgétaire japonais pourra rapidement reprendre afin de réunir toutes les conditions nécessaires à la réussite de la mise en œuvre de ces activités ;
  7. Note que l’examen technique de l’ICOMOS recommande que des modifications soient apportées au système de prévention des incendies afin d’en réduire les risques et en accroître l’efficacité, et demande également à l’État partie de fournir, dès que possible, des plans révisés qui tiennent compte de ces recommandations, pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Note de même les progrès accomplis à l’égard du plan de gestion révisé et demande en outre à l’État partie d’actualiser la structure organisationnelle pour prendre en compte le fait que Bureau du patrimoine du Buganda est gestionnaire du site, l’existence d’autres comités concernés par la gestion du bien et tout autre changement ayant été apporté à la structure, et d’inclure un plan de gestion du tourisme ;
  9. À la lumière d’une meilleure compréhension de la date d’achèvement des principaux travaux de reconstruction, recommande que des échéances révisées soient suggérées par l’État partie pour la réalisation des autres mesures correctives se rapportant à la réalisation et mise en œuvre du plan de gestion, l’élaboration du plan directeur et l’élaboration et mise en œuvre d’une stratégie de gestion des risques ;
  10. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Décide de maintenir Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
    • Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
    • Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
    • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
    • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
    • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
    • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
    • Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
    • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
    • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
    • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
    • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
    • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
    • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
    • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
        Projet de décision : 41 COM 7A.31

        Le Comité du patrimoine mondial,

        1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
        2. Rappelant la décision 40 COM 7A.8, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
        3. Accueille favorablement les progrès accomplis dans l’installation d’anneaux de toit dans le cadre de la reconstruction du Muzibu-Azaala-Mpanga, même si ces progrès ont été plus lents que prévu ;
        4. Accueille aussi favorablement les efforts accomplis par l’État partie pour engager des programmes de formation pour les jeunes artisans et encourage ces efforts, tout en notant qu’une haute priorité doit être donnée à la résolution des problèmes de trésorerie qui ont eu des retombées défavorables sur les ouvriers ;
        5. Accueille enfin avec satisfaction le travail initial entrepris sur le plan directeur et encourage l’État partie à poursuivre ce travail, avec l’aide et les conseils des Organisations consultatives, selon un degré de priorité élevé au vu de la nécessité urgente de définir, justifier et coordonner les diverses activités de développement sur le bien qui demeurent pour l’heure distinctes et manquent de détails, et demande à l’État partie d’interrompre tout nouveau projet de développement (à l’exception de la reconstruction du Muzibu- Azaala-Mpanga) jusqu’à ce que le plan directeur ait été finalisé et approuvé ;
        6. Exprime son inquiétude quant au fait qu’aucun mécanisme de gestion des risques, englobant l’équipement anti-incendie, les pratiques de gestion des incendies et les mesures de sécurité et autres nécessaires pour réduire les risques, n’ait pas encore pleinement été développé, prie l’État partie d’entreprendre ce travail dès que possible dans le cadre de la finalisation du plan de gestion, en veillant à ce que les solutions (en particulier en ce qui concerne l’éclairage et autres éléments visibles) respectent les aspects traditionnels du bien ; et espère que le projet extrabudgétaire japonais pourra rapidement reprendre afin de réunir toutes les conditions nécessaires à la réussite de la mise en œuvre de ces activités ;
        7. Note que l’examen technique de l’ICOMOS recommande que des modifications soient apportées au système de prévention des incendies afin d’en réduire les risques et en accroître l’efficacité, et demande également à l’État partie de fournir, dès que possible, des plans révisés qui tiennent compte de ces recommandations, pour examen par les Organisations consultatives ;
        8. Note de même les progrès accomplis à l’égard du plan de gestion révisé et demande aussi à l’État partie d’actualiser la structure organisationnelle pour prendre en compte le fait que Bureau du patrimoine du Buganda est gestionnaire du site, l’existence d’autres comités concernés par la gestion du bien et tout autre changement ayant été apporté à la structure, et d’inclure un plan de gestion du tourisme ;
        9. À la lumière d’une meilleure compréhension de la date d’achèvement des principaux travaux de reconstruction, recommande que des échéances révisées soient suggérées par l’État partie pour la réalisation des autres mesures correctives se rapportant à la réalisation et mise en œuvre du plan de gestion, l’élaboration du plan directeur et l’élaboration et mise en œuvre d’une stratégie de gestion des risques ;
        10. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
        11. Décide de maintenir Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
        Année du rapport : 2017
        Ouganda
        Date d'inscription : 2001
        Catégorie : Culturel
        Critères : (i)(iii)(iv)(vi)
        Liste en péril (dates) : 2010-2023
        Documents examinés par le Comité
        Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
        Rapport (2017) .pdf
        arrow_circle_right 41COM (2017)
        Exports

        * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

        ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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