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Tombes des rois du Buganda à Kasubi

Ouganda
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Activités de gestion
  • Infrastructures de transport de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Incendie

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Destruction suite à un incendie du Muzibu Azaala Mpanga.

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Incendie ayant entraîné la destruction d’une partie du bien.

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2016

Montant total accordé : 2011-2012 : 68 365 dollars EU du fonds-en-dépôt japonais pour une mission d’évaluation d’experts ; 2013-2016 : 650 000 dollars EU du fonds-en-dépôt japonais pour le projet : Assistance technique et financière pour la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga,  chef-d’œuvre architectural des tombes des rois du Buganda à Kasubi, Ouganda, site du patrimoine mondial en péril.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 3 (de 1998-2010)
Montant total approuvé : 111 292 dollars E.U.
2010 Strategic plan for the reconstruction of burnt Kasubi ... (Approuvé)   71 342 dollars E.U.
2005 Kasubi Tombs, World Heritage Site Uganda, Research ... (Approuvé)   19 950 dollars E.U.
1998 Training for the conservation and maintenance of Kasubi ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 8 février 2016, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1022/documents et répond aux demandes du Comité comme suit :

  • un nouvel échéancier du projet, plus réaliste, a été élaboré pour l’achèvement de la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga, donnant amplement le temps d’exécuter tous les travaux. On estime actuellement que le projet sera terminé en décembre 2017. À ce jour, la structure en acier et l’application d’une couche de peinture ont été achevées. Les 24 anneaux traditionnels du plafond étaient installés, mais durent malheureusement être enlevés sur les conseils de l’architecte du projet, pour non-conformité avec l’architecture traditionnelle ganda. Une nouvelle équipe d’artisans a été mobilisée et les travaux furent relancés pour réaliser ces éléments importants de la construction ;
  • comme demandé par le Comité du patrimoine mondial dans sa dernière décision, tous les aménagements sur le site ont été interrompus dans l’attente de l’achèvement du plan directeur et de sa soumission au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  • un plan du site (carte) a été fourni, montrant des bâtiments existant sur le site, y compris de nouvelles constructions (une nouvelle cuisine, des toilettes etc.) ;
  • les plans pour l’élargissement de la route Masiro n’ont pas encore été terminés ; néanmoins, tout élargissement de la route aura lieu du côté le plus éloigné du site, ce qui a été garanti par la construction du mur à la périphérie de ce site ;
  • une nouvelle structure de gestion a été élaborée, indiquant la fonction additionnelle de l’Office du tourisme et du patrimoine du Buganda en tant que directeur du site, et la présence du Comité technique national et du Comité de la reconstruction. Un nouveau Ministre de la culture du Buganda a été nommé. Celui-ci est conscient de l’importance des aspects du patrimoine immatériel du bien et, dans cet esprit, s’attache à l’amélioration de la gestion ;
  • une proposition d’atténuation des risques et, en particulier, de gestion des incendies a été élaborée et est incorporée au plan de gestion. Les travaux sur un système de lutte contre les incendies ont été interrompus à la demande du Comité, jusqu’à l’achèvement du plan directeur et l’achat de l’équipement.

L’État partie indique également que le Bujjabukua, l’un des éléments architecturaux les plus authentiques sur le site, a besoin d’urgence de mesures de conservation, en raison de détériorations et de déformations. Des plans sont en cours d’élaboration pour exécuter ce travail une fois que la pression due à l’activité de reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga aura diminué.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

L’État partie a interrompu des aménagements sur le bien en attendant l’achèvement du plan directeur (PD), demandé depuis 2012. Cette décision vise à veiller à ce que les travaux de conservation respectent les principes architecturaux, matériaux et traditions de construction ganda, à assurer une esthétique harmonisée sur le site et à garantir que des propositions d’aménagement, comme la fourniture d’un réservoir et un système anti-incendie, des modifications apportées à l’entrée, la mise en œuvre d’une route pour les visiteurs ou l’aménagement d’équipements touristiques, sont toutes réalisées d’une manière intégrée à l’intérieur d’un cadre convenu. L’élaboration du plan directeur fait également partie des mesures correctives à entreprendre pour atteindre l’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR). Il est urgent que ce plan directeur soit achevé afin que les travaux puissent reprendre. Il est recommandé au Comité d’exprimer ses préoccupations quant au fait qu’aucune précision n’a été fournie sur le moment où ce plan sera préparé ou achevé.

Toutes les constructions n’ont pas été incluses dans le plan du site soumis (par ex. les panneaux solaires et la centrale électrique en construction pendant la mission de 2015), qui nécessite des modifications étant donné qu’il doit faire partie du plan directeur général.

Devançant le plan directeur, l’extension de la route sera réalisée du côté opposé au site. Bien que cette mesure soit considérée comme positive en principe, les directeurs du site doivent maintenir le suivi de la situation pour s’assurer que les arbres à écorce de la clôture longeant le bien, mais actuellement situés à l’extérieur de la nouvelle enceinte construite, sont protégés. L’entretien du mur d’enceinte et de sa couverture en roseaux demeurera un problème important. Des plans détaillés de la route sont nécessaires.

L’échéancier révisé pour la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga, avec un achèvement prévu à la fin de l’année 2017 est considéré approprié. Toutefois, ce délai n’est pas associé au plan directeur et ne peut pas commencer à courir tant que le plan directeur n’a pas été approuvé et n’est pas en place.

L’épisode des anneaux, installés puis enlevés, illustre la nécessité d’assurer des communications et consultations plus étroites entre l’architecte, les artisans traditionnels, les représentants du royaume du Buganda, et la communauté, afin de respecter les pratiques traditionnelles et le patrimoine culturel immatériel du royaume. Il est bien noté que le suivi minutieux a été une réussite dans ce cas.

L’arrêt de tous les travaux, y compris les travaux de conservation sur le Bujjabukua, donne matière à inquiétude compte tenu de son importance et de son état de détérioration.

Les travaux sur le système anti-incendie ont été stoppés pour garantir que l’équipement s’intègre dans le concept général prévu pour le site. Il doit être conçu et installé en même temps qu’aura lieu la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga, comme recommandé par la mission de 2012. C’est pour cette raison que les Organisations consultatives doivent examiner dès que possible le système anti-incendie proposé. Le projet de fonds-en-dépôt japonais (FEDJ), qui prévoyait l’achat de cet équipement, est arrivé à son terme (avant son exécution) et la demande de prolongation soumise au donateur est actuellement en cours d’examen.

Le plan de gestion des risques de catastrophes n’est encore qu’une ébauche et doit être plus détaillé, avec des actions spécifiques et des rôles et responsabilités clairement définis avant, pendant et après un incendie ainsi que d’autres dangers potentiels. Il doit être élaboré conformément aux orientations fournies par le manuel de référence de l’UNESCO « Gérer les risques de catastrophes pour le patrimoine mondial ».

En ce qui concerne la nouvelle structure de gestion, des progrès ont été accomplis. Quant aux autres biens ayant une structure de gestion traditionnelle complexe, il est nécessaire d’offrir des possibilités de communications ouvertes et claires entre toutes les parties prenantes, parmi lesquelles les gardiens traditionnels, les représentants du royaume du Buganda, le gouvernement (y compris la Commission nationale ougandaise pour l’UNESCO), l’Office du tourisme et du patrimoine, les guides touristiques, et autres personnes travaillant sur le site. Des efforts doivent être entrepris au sein de la nouvelle structure de gestion pour veiller à ce que toutes les préoccupations en matière de conservation et de problèmes sociaux soient traitées d’une manière positive.

Il est également important de reconnaître que l’Office du Tourisme et de la Gestion du Buganda doit donner la priorité à la conservation des attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE), dont le patrimoine immatériel, par rapport aux activités associées au tourisme. Un équilibre minutieux doit être établi entre la satisfaction des besoins des gardiens traditionnels et une amélioration de l’expérience des visiteurs. Un projet de village culturel, qui éliminerait une partie des terres agricoles à l’intérieur du bien, pourrait avoir un impact négatif sur la VUE, et doit être réexaminé dans le cadre du plan directeur général.

Un manuel des visites guidées aux tombes de Kasubi a été produit dans le cadre du projet de fonds‑en‑dépôt japonais et distribué au niveau local à tous les guides touristiques (https://whc.unesco.org/fr/actualites/1452/). La production de ce manuel est une démarche positive, et des travaux sont en cours pour élaborer des lignes directrices pour le travail de couverture en chaume ganda, ces deux activités faisant partie de l’EDCSR.

En conclusion, la nécessité d’achever le plan directeur est d’une extrême importance étant donné que cela permettra de débloquer la progression des activités de conservation du Muzibu Azaala Mpanga, et de Bujjabukua, le projet d’équipement de lutte anti-incendie et les projets de gestion de visiteurs et d’aménagement routier sur le bien, dans la mesure où ils doivent tous être conduits d’une manière coordonnée.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7A.8
Tombes des rois Buganda à Kasubi (Ouganda) (C 1022)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7A.23, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Note que l’État partie a mis un terme à tous les aménagements sur le bien en attendant l’achèvement du plan directeur ;
  4. Note avec préoccupation qu’aucune avancée n’a été signalée concernant l’élaboration du plan directeur qui a été demandé en 2012, dans le cadre des mesures correctives, afin de garantir que la conservation du Muzibu Azaala Mpanga, et autres constructions, et des propositions d’aménagement, comme pour la lutte contre les incendies, la gestion des visiteurs et l’élargissement de la route, sont toutes mises en œuvre d’une manière intégrée dans un cadre convenu ;
  5. Prie instamment l’État partie de progresser dans l’élaboration du plan directeur et veiller à ce qu’il prévoit :
    1. Des moyens de maintenir en vie des principes architecturaux, matériaux et traditions de construction ganda, de soutenir l’esthétique harmonisée du bien, et un plan intégré pour des propositions d’aménagement, tels que la fourniture d’un réservoir et d’un système anti-incendie, des modifications apportées à l’entrée, la mise en œuvre d’une route pour les visiteurs ou l’aménagement d’équipements touristiques, comme des restaurants, et l’élargissement de la route,
    2. Un plan du site détaillé, qui contienne toutes les structures du bien, tel qu’il est à présent, et un plan pour montrer quelles sont les propositions d’aménagement envisagées ;
  6. Note également l’échéancier révisé et la planification de la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga et considère que ces éléments doivent être intégrés dans le plan directeur ;
  7. Demande à l’État partie de fournir un projet de plan directeur au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2017, pour examen par les Organisations consultatives, afin de permettre la reprise des travaux qui s’imposent d’urgence sur le bien ;
  8. Demande également à l’État de fournir au Centre du patrimoine mondial des précisions sur les plans proposés pour l’équipement anti-incendie préconisé pour le bien, pour examen par les Organisations consultatives ;
  9. Note en outre la structure de gestion révisée et les travaux en cours sur le plan de gestion, avec l’accent mis sur le plan de gestion des risques de catastrophes et la gestion du tourisme ;
  10. Demande en outre à l’État partie de :
    1. Veiller à ce que les travaux de reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga maintiennent les plus hauts niveaux de qualité sous la surveillance de l’architecte du projet,
    2. achever le plan de gestion du bien et intégrer un plan beaucoup plus détaillé pour la gestion des risques de catastrophes (pour les incendies et autres dangers potentiels) et un plan de gestion du tourisme qui mette l’accent sur la protection des attributs de valeur universelle exceptionnelle (VUE), pour examen par les Organisations consultatives,
    3. créer des mécanismes appropriés de communication et d’échanges entre toutes les parties prenantes du bien, pour s’assurer que toutes les préoccupations associées à la conservation et aux problèmes sociaux sont traitées d’une manière positive,
    4. fournir des précisions sur l’élargissement proposé pour la route Masiro afin de montrer qu’il n’empiète pas sur le bien ni sur les arbres à écorce de la clôture longeant le bord du bien,
    5. préparer des plans détaillés pour la conservation du Bujjabukua compte tenu de son état de conservation qui se détériore, de sorte que les travaux puissent commencer une fois le plan directeur mis en place ; une certaine quantité de chaume, qui est déjà préparée mais reste inutilisée, pourrait être employée pour ces travaux importants ;
  11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  12. Décide de maintenir Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
40 COM 8C.2
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/16/40.COM/7A, WHC/16/40.COM/7A.Add et WHC/16/40.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 40 COM 7A.26)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 40 COM 7A.27)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 40 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 40 COM 7A.1)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 40 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 40 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 40 COM 7A.36)
  • Égypte, Abou Mena (décision 40 COM 7A.9)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 40 COM 7A.50)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 40 COM 7A.43)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 40 COM 7A.28)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 40 COM 7A.33)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 40 COM 7A.49)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 40 COM 7A.48)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 40 COM 7A.10)
  • Iraq, Hatra (décision 40 COM 7A.11)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 40 COM 7A.12)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 40 COM 7A.13)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 40 COM 7A.44)
  • Mali, Tombouctou (décision 40 COM 7A.6)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 40 COM 7A.7)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 40 COM 7A.45)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 40 COM 7A.14)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 40 COM 7A.15)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 40 COM 7A.3)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 40 COM 7A.4)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 40 COM 7A.16)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 40 COM 7A.17)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 40 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 40 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 40 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 40 COM 7A.21)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 40 COM 7A.34)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 40 COM 7A.37)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 40 COM 7A.38)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 40 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 40 COM 7A.40)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 40 COM 7A.41)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 40 COM 7A.47)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 40 COM 7A.46)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 40 COM 7A.30)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 40 COM 7A.8)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 40 COM 7A.31)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 40 COM 7A.5)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 40 COM 7A.23)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 40 COM 7A.24)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 40 COM 7A.25).
Projet de décision : 40 COM 7A.8

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7A.23, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Note que l’État partie a mis un terme à tous les aménagements sur le bien en attendant l’achèvement du plan directeur ;
  4. Note avec préoccupation qu’aucune avancée n’a été signalée concernant l’élaboration du plan directeur qui a été demandé en 2012, dans le cadre des mesures correctives, afin de garantir que la conservation du Muzibu Azaala Mpanga, et autres constructions, et des propositions d’aménagement, comme pour la lutte contre les incendies, la gestion des visiteurs et l’élargissement de la route, sont toutes mises en œuvre d’une manière intégrée dans un cadre convenu ;
  5. Prie instamment l’État partie de progresser dans l’élaboration du plan directeur et veiller à ce qu’il prévoit :
    1. Des moyens de maintenir en vie des principes architecturaux, matériaux et traditions de construction ganda, de soutenir l’esthétique harmonisée du bien, et un plan intégré pour des propositions d’aménagement, tels que la fourniture d’un réservoir et d’un système anti-incendie, des modifications apportées à l’entrée, la mise en œuvre d’une route pour les visiteurs ou l’aménagement d’équipements touristiques, comme des restaurants, et l’élargissement de la route,
    2. Un plan du site détaillé, qui contienne toutes les structures du bien, tel qu’il est à présent, et un plan pour montrer quelles sont les propositions d’aménagement envisagées ;
  6. Note également l’échéancier révisé et la planification de la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga et considère que ces éléments doivent être intégrés dans le plan directeur ;
  7. Demande à l’État partie de fournir un projet de plan directeur au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2017, pour examen par les Organisations consultatives, afin de permettre la reprise des travaux qui s’imposent d’urgence sur le bien ;
  8. Demande également à l’État de fournir au Centre du patrimoine mondial des précisions sur les plans proposés pour l’équipement anti-incendie préconisé pour le bien, pour examen par les Organisations consultatives ;
  9. Note en outre la structure de gestion révisée et les travaux en cours sur le plan de gestion, avec l’accent mis sur le plan de gestion des risques de catastrophes et la gestion du tourisme ;
  10. Demande en outre à l’État partie de :
    1. Veiller à ce que les travaux de reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga maintiennent les plus hauts niveaux de qualité sous la surveillance de l’architecte du projet,
    2. achever le plan de gestion du bien et intégrer un plan beaucoup plus détaillé pour la gestion des risques de catastrophes (pour les incendies et autres dangers potentiels) et un plan de gestion du tourisme qui mette l’accent sur la protection des attributs de valeur universelle exceptionnelle (VUE), pour examen par les Organisations consultatives,
    3. créer des mécanismes appropriés de communication et d’échanges entre toutes les parties prenantes du bien, pour s’assurer que toutes les préoccupations associées à la conservation et aux problèmes sociaux sont traitées d’une manière positive,
    4. fournir des précisions sur l’élargissement proposé pour la route Masiro afin de montrer qu’il n’empiète pas sur le bien ni sur les arbres à écorce de la clôture longeant le bord du bien,
    5. préparer des plans détaillés pour la conservation du Bujjabukua compte tenu de son état de conservation qui se détériore, de sorte que les travaux puissent commencer une fois le plan directeur mis en place ; une certaine quantité de chaume, qui est déjà préparée mais reste inutilisée, pourrait être employée pour ces travaux importants ;
  11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  12. Décide de maintenir Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2016
Ouganda
Date d'inscription : 2001
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(iii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2010-2023
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2016) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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