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Centre historique de Shakhrisyabz

Ouzbékistan
Facteurs affectant le bien en 2015*
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Absence de plan global de conservation et de gestion 

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2015
Demandes approuvées : 1 (de 1999-1999)
Montant total approuvé : 15 000 dollars E.U.
1999 Training Workshop in the Preparation of World Heritage ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2015**

Octobre 2002 : mission de suivi par un expert international ; mars 2006 : mission de suivi réactif du Bureau UNESCO de Tachkent/ICOMOS ; octobre 2006 : visite informelle du Centre historique de Shakhrisyabz par le Centre du patrimoine mondial

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2015

En octobre 2014, le Centre du patrimoine mondial a reçu des informations sur des travaux de rénovation, avec la construction de nouveaux immeubles sur le site, et a demandé aux autorités de fournir un complément d’information à ce sujet. Le 18 mars 2015, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible sur https://whc.unesco.org/fr/list/885/documents/, sur le programme de construction et les mesures de reconstruction adoptées par décret en février 2014, sont :

  • Programme de mesures complexes pour le développement et la reconstruction de la ville de Shakhrisyabz : l’État partie indique qu’un vaste programme a été adopté pour la période 2014-2016, visant à améliorer les transports et les infrastructures de génie civil, assurer la conservation et la reconstruction des sites culturels, les améliorations du paysage urbain, mais aussi le développement de projets hôteliers et résidentiels. Un certain nombre de monuments du patrimoine culturel figurent au programme de restauration et de conservation, parmi lesquels, le palais Aksaray, l’ensemble Dorus-Saodat, le bazar de Chor-su et les bains médiévaux. Un comité de travail présidé par le Premier Vice-Premier Ministre approuve et suit toutes les activités requises. Par ailleurs, le ministère de la Culture et des Sports et d’autres ministères concernés veillent à la mise en œuvre des travaux nécessaires à la préservation des bâtiments du patrimoine culturel de Shakhrisyabz ;
  • Développement urbain : le programme prévoit aussi d’enjoliver le paysage urbain en procédant à la démolition de logements construits arbitrairement près des murs de fortification et des monuments. Parmi les autres projets figurent la construction de maisons individuelles et d’immeubles résidentiels bas, de commerces et de boutiques d’artisanat et d’hôtels modernes ;
  • Amélioration des infrastructures : le problème de l’élévation de la nappe phréatique est traité par l’amélioration des conditions pédologiques et hydrogéologiques et l’installation de systèmes de drainage. Une surveillance des eaux souterraines est aussi envisagée. L’État partie mettra à disposition des moyens de transport écologiques assurant la liaison entre les différents ensembles en réponse au problème de la pollution de l’air.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2015

Prenant note de la volonté de l’État partie de valoriser le patrimoine culturel de Shakhrisyabz, non seulement à travers les améliorations architecturales et infrastructurelles proposées, mais aussi en créant des conditions favorables au tourisme, la complexité des travaux envisagés et le temps limité sont source de grande préoccupation.

Même si quelques plans ont été soumis, l’impact global des projets sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et l’ampleur de la transformation urbaine susceptibles de nuire à l’intégrité et à l’authenticité de Shakhrisyabz, n’ont fait l’objet d’aucune évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP).

Il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de fournir de toute urgence au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, les plans détaillés et la documentation concernant tous les travaux prévus, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et de faire des EIP, conformément aux Directives de l’ICOMOS sur les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial.

Il est aussi recommandé que le Comité prie instamment l’État partie d’arrêter ou de ne pas commencer de travaux tant que les évaluations et examens en question n’auront pas été effectués. 

En outre, face aux menaces potentielles et à l’absence d’un plan global de gestion et de conservation du bien, il est recommandé que le Comité demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif, Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, afin d’examiner le programme de développement et de reconstruction proposé pour le bien, d’évaluer son état de conservation général et d’examiner son système actuel de planification et de gestion, mais aussi de conseiller les autorités sur les problèmes qui viennent d’être évoqués.

Décisions adoptées par le Comité en 2015
39 COM 7B.74
Centre historique de Shakhrisyabz (Ouzbékistan) (C 885)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 31 COM 7B.87, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
  3. Prend note de l’information fournie par l’État partie sur les travaux envisagés dans le cadre du «Programme de mesures complexes pour le développement et la reconstruction de la ville de Shakhrisyabz» ;
  4. Exprime son inquiétude face à l’impact global des projets sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et à l’ampleur de la transformation urbaine qui pourraient nuire à l’intégrité et à l’authenticité de Shakhrisyabz et demande à l’État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial les plans détaillés et la documentation concernant tous les travaux envisagés, y compris une évaluation de l’impact sur le patrimoine (EIP), conformément aux Directives de l’ICOMOS sur les EIP appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  5. Prie instamment l’État partie de ne pas commencer ou d’arrêter tous les travaux tant que les évaluations et les examens susmentionnés n’auront pas été effectués ;
  6. Réitère que le Comité du patrimoine mondial doit être avisé avant toute restauration majeure et/ou nouvelle construction qui pourrait porte atteinte à la VUE du bien et avant de prendre des décisions difficilement réversibles, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  7. Demande également à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif, Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, sur le site, afin d’examiner le programme de développement et de reconstruction proposé, d’évaluer l’état de conservation général du bien, d’examiner son mode actuel de planification et de gestion, mais aussi de conseiller les autorités sur les problèmes de conservation qui se posent dans le Centre historique ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
Projet de décision : 39 COM 7B.74

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 31 COM 7B.87, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
  3. Prend note de l’information fournie par l’État partie sur les travaux envisagés dans le cadre du «Programme de mesures complexes pour le développement et la reconstruction de la ville de Shakhrisyabz» ;
  4. Exprime son inquiétude face à l’impact global des projets sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et à l’ampleur de la transformation urbaine qui pourraient nuire à l’intégrité et à l’authenticité de Shakhrisyabz et demande à l’État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial les plans détaillés et la documentation concernant tous les travaux envisagés, y compris une évaluation de l’impact sur le patrimoine (EIP), conformément aux Directives de l’ICOMOS sur les EIP appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  5. Prie instamment l’État partie de ne pas commencer ou d’arrêter tous les travaux tant que les évaluations et les examens susmentionnés n’auront pas été effectués ;
  6. Rappelle que le Comité du patrimoine mondial doit être avisé avant toute restauration majeure et/ou nouvelle construction qui pourrait porte atteinte à la VUE du bien et avant de prendre des décisions difficilement réversibles, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  7. Demande également à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif, Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, sur le site, afin d’examiner le programme de développement et de reconstruction proposé, d’évaluer l’état de conservation général du bien, d’examiner son mode actuel de planification et de gestion, mais aussi de conseiller les autorités sur les problèmes de conservation qui se posent dans le Centre historique ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
Année du rapport : 2015
Ouzbékistan
Date d'inscription : 2000
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2015) .pdf
arrow_circle_right 39COM (2015)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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