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Gouvernement de l'Espagne

L'Accord de coopération relatif au patrimoine mondial conclu entre le Royaume d'Espagne et l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) fut signé à Paris le 18 avril 2002 par S. E. M. Francisco Villar, Ambassadeur et Délégué permanent de l'Espagne auprès de l'UNESCO, et le Directeur général de l'UNESCO, M. Koïchiro Matsuura.

L'Espagne a ratifié la Convention du patrimoine mondial en mai 1982 et, en signant l'Accord de coopération, a réaffirmé son engagement en faveur d'une coopération avec les États parties à la Convention, en accord avec l'esprit de l'article 7 de ce traité international.

L'objectif principal de chaque programme, approuvé annuellement par le groupe de travail de l'Accord de coopération, touche à la mise en oeuvre de la Stratégie globale de la Convention, en vue d'assurer des progrès constants en matière de nouvelles propositions d'inscription qui contribueront sensiblement à assurer un meilleur équilibre de la Liste du patrimoine mondial et surtout à la rendre plus innovante, tout en renforçant la coopération sous-régionale.

Un montant total de 600 000 euros est consacré chaque année aux projets choisis. Cela couvre les salaires de deux membres du personnel du Centre du patrimoine mondial chargés de la coordination et de la gestion de programme, qui ont apporté une aide importante à l'Unité Amérique latine et Caraïbes au cours des six dernières années.

Les objectifs stratégiques adoptés par le Comité à sa 26e session à Budapest, en Hongrie, en 2002, surnommés les « Quatre C », furent donc entérinés dans la Déclaration de Budapest. Ils sont devenus les points de référence de tous les programmes qu'a financés le Fonds-en-dépôt espagnol. C'est ainsi que le développement des activités visant à analyser et à harmoniser les Listes indicatives de l'Amérique latine et des Caraïbes, ou la progression d'inscriptions telles que le Cuenca Mirador (Guatemala), le Paysage culturel de plantations de café (Colombie) et les Sites archéologiques de la culture chinchorro (Chili), reflètent le soutien apporté désormais à la crédibilité de la Liste. Pour ce qui touche à la conservation, le Fonds soutient des missions d'experts et d'organisations consultatives, et il s'efforce également de renforcer la capacité par des apports substantiels à la formation de réseaux d'experts qui dirigent des ateliers dans diverses régions. En ce qui concerne la communication, trois tirages des Cahiers du patrimoine mondial ont été financés. En un même temps, des participations ont été accordées à plusieurs autres projets dont Archéologie de la Caraïbe, Fortifications américaines et la Convention du patrimoine mondial, et Art rupestre dans les Caraïbes. Les Orientations et d'autres textes fondamentaux touchant à la mise en oeuvre de la Convention ont été traduits en espagnol avec l'aide du Fonds, qui contribue également à la traduction en espagnol de documents pour les réunions du Comité du patrimoine mondial.

Le « C » de communauté a pour sa part inspiré des ateliers au Panama et à Carthagène-des-Indes (Cartagena de Indias), en Colombie, qui ont fait ressortir la nécessité de tenir compte des conceptions et des valeurs des populations locales dans chaque révision de plans de gestion, mais aussi de fournir un cadre d'exigences processuelles et des limites dans la durée permettant d'encadrer la participation aux inscriptions.

Le financement recouvre d'autres facteurs importants, dont la nécessité d'assurer un échange des vues touchant aux expériences de chacun et d'entretenir un dialogue international, interdisciplinaire et intergénérationnel relatif au patrimoine mondial. Des projets tels que la preparation de l'inscription du Grand Chemin inca (Great Inca Trail) Qhapaq Ñan ou de l'Art rupestre des Caraïbes susmentionné, ont permis de trouver les moyens d'intégrer une coopération sous-régionale dans le cadre de la Convention.

Les propositions à l'inscription de Granada et du lac Cociboica (Nicaragua), de L'Île de Méroé (Soudan) et des Chutes de la Lobé (Cameroun) sont désormais en cours. D'autres initiatives, telles que les Indicateurs du patrimoine mondial dans les centres historiques et une étude de la Convention de 1972 en relation avec les peuples autochtones, progressent d'année en année dans le cadre de ce programme extrabudgétaire.

En 2008 et 2009, alors que l'Espagne assure la présidence du Comité du patrimoine mondial, le Fonds apporte une aide substantielle à la préparation du Plan d'action pour la préhistoire et le patrimoine mondial, qui doit être présenté à la 33e session du Comité à Séville.

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