Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Médina de Fès

Maroc
Facteurs affectant le bien en 1997*
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Habitat
  • Infrastructures de transport de surface
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Habitat
  • Infrastructures de transport de surface
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1997
Demandes approuvées : 2 (de 1988-1994)
Montant total approuvé : 38 500 dollars E.U.
1994 Organization of a meeting in Fez (16-22 January 1995) (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1988 Photogrammetric survey of the hydraulic clock in Fez (Approuvé)   18 500 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1997**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1997

L'UNESCO avait été informée au mois de juin 1995 que près d'un hectare de jardins et de constructions avaient été détruits à Aïn Azliten, dans la partie nord du périmètre classé de la Médina de Fès, dans le but d'y ouvrir une large percée automobile goudronnée.

Pourtant, l'UNESCO avait organisé, en étroite collaboration avec le ministère marocain de la Culture, un Séminaire international sur "Patrimoine et urbanisme", qui avait réuni à Fès une quarantaine d'experts nationaux et internationaux, du 16 au 20 janvier 1995. Informés de projets de percées automobiles, les experts avaient exprimé leur plus profonde inquiétude et affirmé leur opposition déterminée à tout projet de percements de nouvelles voies carrossables qui entraînerait la destruction irrémédiable du tissu social et urbain, et demandé que des solutions novatrices et globales soient étudiées pour le développement urbain.

Ces recommandations avaient été endossées par le Conseil exécutif et par le Directeur général de l'UNESCO lors de la fin de la 146ème session, tenue à Fès les 3 et 4 juin 1995. Le Conseil exécutif y avait également adopté la "Déclaration de Fès", qui souligne notamment la nécessité de conserver la cohésion du tissu urbain historique des villes inscrites sur la Liste du patrimoine mondial, en se référant en particulier au modèle de Fès.

Par lettre du 22 décembre 1995, le Centre avait transmis aux autorités marocaines l'inquiétude du Comité du patrimoine mondial sur ces projets de percées automobiles et leur avait demandé de bien vouloir l'informer des mesures prises pour y remédier.

Par lettre en date du 15 février, M. Abdallah Azmani, Ministre des Affaires culturelles, a indiqué au Centre que les autorités gouvernementales centrales, ainsi que les autorités provinciales et locales, avaient été contactées pour les informer de la position du Comité "afin que les principes de préservation tels que définis par la Convention du patrimoine mondial soient respectés". Par lettre du 28 mars, le Directeur du patrimoine culturel du Maroc a transmis au Centre un rapport confirmant la volonté des autorités nationales de préserver le site et indiquant que les nouvelles orientations pour les accès à la Médina étaient désormais totalement éloignées des projets initiaux de percées automobiles, qui étaient abandonnés.

Action requise

Le Bureau prend note des informations fournies par les autorités marocaines selon lesquelles les percées automobiles à travers la Médina ont été abandonnées et les félicite des mesures prises pour préserver le site.

Décisions adoptées par le Comité en 1997
21 BUR IV.B.49
Médina de Fès (Maroc)

Le Bureau a pris note des informations fournies par les autorités marocaines selon lesquelles les percées automobiles à travers la Médina avaient été abandonnées et les a félicitées des mesures prises pour préserver le site.

Année du rapport : 1997
Maroc
Date d'inscription : 1981
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(v)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 21COM (1997)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top