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Parc national de Canaima

Venezuela (République bolivarienne du)
Facteurs affectant le bien en 1999*
  • Grandes installations linéaires
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Conflits entre les communautés pemon et la Garde nationale

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Projet d'édification d'une série de lignes électriques
  • Nécessité de finaliser la délimitation du bien
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Demandes approuvées : 1 (de 1999-1999)
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
1999 Awareness Building Workshop for Stakeholders concerned ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1999**

1998: mission UNESCO / UICN 

Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédentes délibérations : A à sa vingt et unième session (Naples, 1997), le Comité a exprimé sa préoccupation devant les menaces dues au projet d'édification d'une série de lignes électriques à travers ce Parc. A sa vingt-deuxième session (juin 1998), le Bureau a appris que le Président du Venezuela avait réaffirmé l'engagement de son gouvernement envers la protection du site du patrimoine mondial et il avait salué la possibilité d'une mission UNESCO sur site pour évaluer le projet et définir les limites du site du patrimoine mondial. A sa vingt-deuxième session extraordinaire (novembre 1998), le Bureau a appris qu'une mission UICN-Centre au Venezuela prévue en août 1998 et comprenant une visite sur site à Canaima avait dû être repoussée. Dans l'intervalle, l'UICN a reçu plusieurs rapports d'autochtones vivant dans les régions de la Gran Sabana et d'Imataca qui manifestaient leur vive inquiétude quant à l'avenir de ce site. L'UICN a fait remarquer que, bien que les délibérations du Comité aient surtout porté sur la construction de la ligne électrique, il fallait être très attentifs à d'autres plans proposant de livrer le fragile écosystème de ce Parc et la forêt pluviale d'Imataca à l'exploitation minière à grande échelle, au tourisme et aux concessions d'abattage de bois. Une seconde invitation de la délégation permanente du Venezuela auprès de l'UNESCO proposant d'organiser une visite du site dès que possible a dû être de nouveau différée car le bureau du Représentant résident des Nations Unies à Caracas a indiqué qu'il ne pouvait fournir d'habilitation de sécurité avant le 9 décembre 1998. A sa dernière session (Kyoto, 1998), le Comité a demandé au Centre et à l'UICN d'organiser une mission à Canaima dès que l'habilitation sécuritaire du Représentant résident des Nations Unies au Venezuela serait disponible. Le Comité a approuvé la suggestion de l'UICN qui proposait de fixer le mandat de la mission en se fondant sur la recommandation du Comité lors de l'inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial (décembre 1994) et selon laquelle le gouvernement vénézuélien devrait coopérer avec le Centre et l'UICN pour "lancer un processus de révision des limites du site, en prenant en considération les intérêts de la population locale et la nécessité de centrer la proposition d'inscription sur la portion Tepui du Parc (environ 2 millions d'hectares)". Le Comité a demandé que les résultats de la mission et sa recommandation concernant la nécessité ou non d'inscrire Canaima sur la Liste du patrimoine mondial en péril soient présentés à la vingt-troisième session du Bureau in 1999.

Nouvelles informations : Une mission d'experts du Centre et de l'UICN a reçu une habilitation sécuritaire du bureau du Représentant résident des Nations Unies à Caracas, Venezuela, pour une visite à Caracas et Canaima du 19 au 24 mai 1999. Le mandat de la mission au Venezuela est fondé sur la recommandation faite par le Comité lors de l'inscription du site sur la Liste en 1994. La mission consultera le gouvernement et d'autres parties concernées pour définir les limites du site du patrimoine mondial afin de renforcer la conservation de la partie Tepui de la proposition d'inscription. De plus, la mission évaluera les menaces qui pèsent sur l'intégrité du site en raison du projet de construction des lignes électriques. L'UICN a fait remarquer que nombre d'ONG avaient rappelé les motifs de préoccupation suivants qui menacent l'intégrité du site : (i) conflits fonciers potentiels entre le gouvernement et les autochtones qui résident dans le périmètre du Parc ; (ii) augmentation du bétail dans les zones de savane ; et (iii) développement du tourisme à grande échelle dans la région.

Action requise

Le Bureau pourrait souhaiter étudier les nouvelles informations que la mission Centre/UICN devrait fournir lors de sa session et prendre les décisions appropriées à cet égard.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédents débats :

Vingt-deuxième session du Comité – paragraphe VII.26.

Vingt-troisième session ordinaire du Bureau – paragraphe IV.44.

 

Nouvelles informations : Le rapport complet de la mission UNESCO/UICN sur le site a été présenté à la dernière session du Bureau qui a noté et approuvé les recommandations suivantes faites par l’équipe de la mission :

Le Bureau a noté et approuvé les recommandations faites par l’équipe de la mission et figurant dans le document d’information, et en particulier :

1.             d’inciter l’Etat partie à présenter une demande d’assistance technique pour organiser et mettre en œuvre un atelier national sur le Parc national Canaima ;

2.             de demander au gouvernement de fournir un appui accru à l’Institut des Parcs Nationaux (INPARQUES) et au ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles renouvelables (MARNR) et d’étudier tous les moyens de renforcer la capacité institutionnelle de ces institutions ;

3.             que la MARNR et l’INPARQUES accordent la plus haute priorité à la création d’une zone tampon autour du Parc national de Canaima, y compris Sierra de Lema ;

4.             de recommander d’effectuer un suivi approprié de la mise en œuvre du Plan d’action à court terme de la mission, y compris l’extension possible des limites du site ;

5.             d’inviter l’Etat partie à présenter des rapports d’avancement annuels sur l’état de conservation de ce site ;

6.             de recommander que l’Etat partie crée des mécanismes pour favoriser le dialogue entre tous les partenaires concernés qui s’intéressent à la conservation et à la gestion de cette aire.

L’UICN a récemment reçu des informations sur les nouveaux conflits qui ont éclaté entre les communautés pemon et la Garde nationale dans la région de la Gran Sabana en raison de la construction d’une ligne électrique qui va couper les territoires des peuples autochtones. Les Pemon protestent contre un article paru dans la presse nationale mentionnant un accord supposé entre la société vénézuélienne qui met en œuvre le projet d’installation de ligne électrique (CVG) et les Pemon pour la poursuite de la mise en œuvre de ce projet. Les Pemon ont arraché un certain nombre de poteaux plantés sur leurs terres et ils demandent une nouvelle discussion cette question avec le Président du Venezuela. La tension monte entre la Garde nationale et les Pemon sur cette affaire. L’UICN est préoccupée de l’impact que ce conflit pourrait avoir sur l’intégrité du site. Lors de la préparation du présent document, une demande de coopération technique avait été reçue des autorités vénézuéliennes.

Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.44
Parc national Canaima (Venezuela)

A à sa vingt et unième session (Naples 1997), le Comité a exprimé sa préoccupation devant les menaces dues au projet d'édification d'une série de lignes électriques à travers ce Parc. A sa vingt-deuxième session (juin 1998), le Bureau a appris que le Président du Venezuela avait réaffirmé l'engagement de son gouvernement envers la protection du site et qu'il avait salué la possibilité d'une mission UNESCO sur site pour évaluer le projet et définir les limites du site. A sa dernière session (Kyoto, 1998), le Bureau a demandé au Centre et à l’UICN d’organiser une mission à Canaima dès que l'habilitation sécuritaire du Représentant résident des Nations Unies au Venezuela serait disponible. Le Comité a demandé que les résultats de la mission et sa recommandation concernant la nécessité ou non d'inscrire Canaima sur la Liste du patrimoine mondial en péril soient présentés à la vingt-troisième session du Bureau in 1999.

Une mission d'experts du Centre et de l'UICN a été menée à Caracas et au Parc national Canaima du 19 au 24 mai 1999. Le cahier des charges de la mission avait été réalisé à partir de la recommandation faite par le Comité lors de l’inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial en 1994. La mission a pris contact avec le gouvernement et d’autres partenaires concernés pour définir les limites du site du patrimoine mondial afin de renforcer la conservation de la partie Tepui de la proposition d'inscription. De plus, la mission a évalué les menaces qui pèsent sur l'intégrité du site en raison du projet de construction des lignes électriques. Le rapport de la mission a été présenté au Bureau en tant que document d’information WHC-99/CONF.204/INF.18.

L’UICN a informé le Bureau des conclusions de la mission :

(a) des poteaux électriques ont été utilisés de préférence à des pylônes pour limiter au maximum les impacts. L’UICN considère néanmoins que l’on n'aurait pas dû permettre l’introduction de lignes électriques dans le Parc, mais elle a reconnu que cela n’était pas possible à cause d’une zone en discussion entre le Venezuela et le Guyana ; bien que la ligne électrique ne soit pas compatible avec les objectifs du Parc national Canaima, elle constitue un impact localisé, est éloignée des zones touristiques et n’a pas d’impact significatif sur la valeur universelle exceptionnelle du site ;

(b) une certaine expansion des activités minières à l’extérieur de Las Claritas reste une menace potentielle ;

(c) il n’y a pas de preuve de déforestation ; et

(d) les impacts dus au tourisme, spécialement autour du Lac Canaima, exigent un plan pour un tourisme durable.

L’UICN a recommandé que les limites de la zone de patrimoine mondial soient les mêmes que celles du Parc Canaima car d’importants liens écologiques existent entre les Tepuis et la Gran Sabana. L’UICN a également attiré l’attention du Bureau sur le Plan d’action à court terme mis au point par la mission et l’Etat partie.

L’observateur du Venezuela a remercié le Centre et l’UICN de la mission sur site et a rappelé l’engagement de son gouvernement qui désire protéger totalement les valeurs universelles exceptionnelles du site. Sa declaration figure à l’Annexe V.

Le Bureau a noté et approuvé les recommandations faites par l’équipe de la mission et figurant dans le document d’information, et en particulier :

(1) d’inciter l’État partie à présenter une demande d’assistance technique pour organiser et mettre en œuvre un atelier national sur le Parc national Canaima ;

(2) de demander au gouvernement de fournir un appui accru à l’Institut des Parcs Nationaux (INPARQUES) et le Ministère de l’Environnement et des ressources naturelles renouvelables (MARNR) et d’étudier tous les moyens de renforcer la capacité institutionnelle de ces institutions ;

(3) que la MARNR et l’INPARQUES accordent la plus haute priorité à la création d’une zone tampon autour du Parc national de Canaima, y compris Sierra de Lema ;

(4) de recommander un suivi approprié de la mise en œuvre du Plan d’action à court terme de la mission, y compris l’extension possible des limites du site ;

(5) d’inviter l’État partie à présenter des rapports d’avancement annuels sur l’état de conservation de ce site ;

(6) de recommander que l’État partie crée des mécanismes pour favoriser le dialogue entre tous les partenaires concernés qui s’intéressent à la conservation et à la gestion de cette aire.

23 COM X.B.28
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note

X.28 Le Comité a pris note des décisions de la vingttroisième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-99/CONF.209/6) et incluses en Annexe VIII de ce rapport sur les biens suivants. Des observations complémentaires faites au cours de la session du Comité sont reflétées ci-dessous :

Baie Shark - Australie occidentale (Australie)

Tropiques humides de Queensland (Australie)

Les îles Heard et McDonald (Australie)

Le Délégué de l'Australie a remercié l'UICN du processus consultatif amorcé, qui pourrait servir de modèle à d'autres États parties. Il a aussi informé le Comité que l'aire de protection marine autour de l'Ile Macquarie avait été étendue et qu'elle comprend maintenant 16 millions d'hectares, ce qui en fait la plus grande zone marine sous haute protection du monde.

Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Puscha (Bélarus/Pologne)

Réserve de faune du Dja (Cameroun)

Parc national de Los Katios (Colombie)

Le Délégué de la Colombie a informé le Comité qu'une délégation du ministère de l'Environnement s'était récemment rendue à Los Katios et avait visité des zones dont l'accès n'était pas possible jusque là. Il a souligné que la proposition d'accorder un droit collectif de propriété sur 100.000 hectares concernerait un secteur situé à l'extérieur du Parc, dans la zone tampon. Il a ajouté que son gouvernement serait heureux de recevoir la visite de la mission de suivi sur ce site en l'an 2000. Les autorités colombiennes ont resserré la coopération transfrontalière avec le Parc national de Darien (Panama) et renforcé le système des aires protégées.

Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique)

Les Iles Galapagos (Equateur)

L'observateur des États-Unis a souligné le rôle de son gouvernement dans la sauvegarde des îles Galapagos et il a félicité le gouvernement équatorien des progrès réalisés. Il a noté la décision de référence relative à la Loi sur les Galapagos et a demandé si elle était entrée en vigueur, notamment en ce qui concerne la zone de 40 milles marins. Le Secrétariat a informé le Comité que l'on avait signalé quelques menaces de pêche illégale. L'UICN a noté le caractère essentiel de l'application de cette législation novatrice et le fait qu'il fallait rapidement élaborer et mettre en oeuvre une réglementation spécifique. La Déléguée de l'Equateur a fourni des informations provenant du ministère de l'Environnement faisant état de progrès dans le contrôle des espèces introduites et d'une amélioration générale de la conservation de la biodiversité du site. S'agissant du contrôle de la zone de 40 milles marins, elle a déclaré que la loi n'était pas encore entrée en vigueur mais qu'il existait déjà une base sur laquelle fonder la conservation et le contrôle de l'environnement. Elle a remercié le Comité de tous ses efforts de sauvegarde des Galapagos.

Parc national de Kaziranga (Inde)

Parc national de Komodo (Indonésie)

Parc national du Mont Kenya (Kenya)

Parc national de Sagarmatha (Népal)

L'observateur du Népal a exprimé sa gratitude pour l'appui international en faveur de l'important projet touristique mené dans le Parc national de Sagarmatha. L'observateur du Royaume- Uni a noté la caractère novateur du projet.

Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)

Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)

Le Délégué de la Thaïlande a noté les sérieux motifs de préoccupation soulevés par le Bureau concernant la gestion de ce site, vu la diminution du nombre d'oryx arabes et le fait que la délimitation des limites et la planification de la gestion devaient être achevés depuis longtemps. Il a rappelé que le Comité avait inscrit ce site en l'absence d'un texte de loi et d'un plan de gestion en décembre 1994. Il a souligné le rôle des Orientations concernant le retrait des biens. Le Délégué du Bénin a noté que l'on n'avait pas toujours agi avec rigueur dans le passé et qu'un certain nombre de sites n'auraient pas été acceptés s'ils étaient présentés aujourd'hui. S'agissant du retrait, un site serait d'abord mis sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Délégué de la Thaïlande a clairement indiqué qu'il n'avait pas proposé le retrait du site de la Liste du patrimoine mondial et qu'il était parfaitement informé des modalités de cette procédure. L'observateur du Royaume-Uni a observé que l'on rencontre des problèmes similaires dans un certain nombre de sites et que le processus de soumission périodique de rapports permettra certainement de traiter ces questions. L'UICN a fait remarquer qu'elle avait signalé à maintes reprises les problèmes que pose ce site. L'IUCN a noté que la législation était inefficace si l'on ne disposait pas de ressources suffisantes pour sa mise en oeuvre. Le Président a rappelé aux membres du Comité que les sites naturels de la Région arabe étaient rares sur la Liste. En conclusion, le Président a remercié le Comité du débat qui avait eu lieu et il a noté qu'il fallait sensibiliser les pays à la Convention du patrimoine mondial et à ses obligations, ainsi qu'aux valeurs à préserver pour les générations futures, en particulier les décideurs. Il a remercié le Délégué de la Thaïlande de sa déclaration et il a engagé le Comité à continuer à réfléchir sur la manière de renforcer la protection des sites du patrimoine mondial.

Parc national de Huascaran (Pérou)

Lac Baïkal (Fédération de Russie)

L'observateur de la Russie a demandé que les informations concernant ce site, fournies durant l'adoption du rapport de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau, soient incluses dans ledit rapport.

Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)

Ile de Gough (Royaume-Uni)

Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)

Parc national Canaima (Venezuela)

Baie d'Ha-Long (Viet Nam)

Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)

23 COM XV.4.1
Assistance internationale pour le patrimoine naturel approuvées par le Bureau

Le Comité a noté que les huit demandes suivantes d'assistance internationale pour le patrimoine naturel avaient été approuvées par le Bureau pour un montant total de 265.700 dollars EU.

1.AFRIQUE(a).I KENYA Assistance préparatoire

Préparation d'une proposition d'inscription pour le "Réseau de lacs de la Vallée du Grand Rift" incorporant le lac Nakuru et le Parc national Naivasha et la Réserve nationale du lac Bogoria.

US$ 30.000 demandés US$ 30.000 approuvés

Le Comité a noté que le montant est approuvé à condition que l'État partie fournisse une explication détaillée des valeurs de patrimoine culturel potentiel de l'aire considérée pour inscription, qui doit être étudiée par l'ICOMOS.

1.AFRIQUE(b).I NIGER Assistance d'urgence

Plan de réhabilitation d'urgence des Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré

US$ 75.000 demandés US$ 75.000 approuvés

Le Bureau a approuvé le montant de US$ 75.000 en demandant au Centre du patrimoine mondial d'étudier les moyens de faire des économies pour l'achat et la livraison du véhicule 4 x 4. Le Bureau a engagé l'État partie à donner des informations sur l'avancement réalisé dans la mise en oeuvre de tous les projets financés par le Fonds du patrimoine mondial dans le rapport sur l'état de conservation de ce site inclus sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le rapport doit être soumis à la vingt-quatrième session du Comité en l'an 2000. (Chapitre X, paragraphe 10).

1.AFRIQUE(c).I TANZANIE Activités de formation

Trois bourses pour des spécialistes africains de la gestion des aires protégées ou de la faune sauvage pour l'année universitaire 2000-2001.

US$ 30.000 demandés US$ 30.000 approuvés

L'observateur de l'Allemagne a noté que l'assistance au titre du Fonds du patrimoine mondial ne devrait pas se prolonger sur plusieurs décennies mais devrait dans l'idéal être utilisée de manière catalytique comme « amorce financière ». Il a suggéré que le Comité pouvait souhaiter demander à l'État partie de soumettre une évaluation de l'activité poursuivie sur une longue durée avec l'assistance du Fonds du patrimoine mondial et, qui plus est, lui demander instamment de rechercher un appui financier provenant d'autres sources que le Fonds du patrimoine mondial. Le Délégué du Zimbabwe a souligné que cette activité profitait à l'ensemble de la région Afrique et pas seulement à la Tanzanie. Le Bureau a approuvé US$ 30.000 en demandant au Centre du patrimoine mondial de faire rapport à sa vingtquatrième session extraordinaire sur les économies et autres profits réalisés grâce à la mise en oeuvre de ce projet de bourses par le biais de l'Unité des bourses de l'UNESCO.

1.AFRIQUE(d).I TANZANIE Coopération technique

Atelier pour renforcer la recherche et la capacité de suivi pour les sites naturels du patrimoine mondial de Tanzanie.

US$ 30.000 demandés US$ 30.000 approuvés

Le Bureau a recommandé que l'État partie fasse activement participer ses points focaux du FEM à la planification et à l'organisation de l'atelier et s'assure que la proposition qui résultera de l'atelier répondra aux critères de financement du FEM.

1.ARABE(a).I MAROC Assistance préparatoire

Proposition d'inscription de la Réserve naturelle des montagnes de l'Atlas.

US$ 15.000 demandés US$ 15.000 approuvés

Cette demande de US$ 15.000, normalement susceptible d'approbation par le Président, a été approuvée par le Bureau conformément au paragraphe 110(a) des Orientations.

1.ASIE(d).I JAPON Coopération technique

Appui aux 7 participants de Chine (1), Indonésie (2), Inde (2), Népal (1) et Viet Nam (1) pour assister à la Conférence internationale sur le patrimoine mondial naturel, à Kagoshima et sur l'île de Yakushima, site du patrimoine mondial, du 18 au 22 mai 2000.

US$ 25.700 demandés US$ 25.700 approuvés

 

1.LATIN(c).I BRESIL Activités de formation

Mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial en Argentine, au Brésil, au Chili, au Paraguay, en Uruguay et au Venezuela.

US$ 30.000 demandés US$ 30.000 approuvés

Le Bureau a autorisé le Président à approuver cette allocation de fonds sous réserve du reçu de la proposition révisée incorporant tous les commentaires et suggestions faits par l'UICN.

1.LATIN(c).II VENEZUELA Activités de formation

Atelier pour les parties concernées par la conservation du Parc national Canaima.

US$ 30.000 demandés US$ 30.000 approuvés

 

Le Bureau a autorisé le Président à approuver cette allocation de fonds sous réserve du reçu de la proposition révisée incorporant tous les commentaires et suggestions faits par l'UICN.

Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu’il en prenne note :

« Le Bureau rappelle la recommandation du rapport de la mission (présentée à sa vingt-troisième session) sur la nécessité de créer des mécanismes pour favoriser le dialogue entre tous les partenaires concernés – y compris les communautés pemon –, et sur la conservation et la gestion de cette aire. Le Bureau recommande que l’Etat partie mettre au point un Plan d’action dès que possible pour suivre les recommandations de la mission. »

Année du rapport : 1999
Venezuela (République bolivarienne du)
Date d'inscription : 1994
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(ix)(x)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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