Mont Athos
Facteurs affectant le bien en 1992*
- Incendies (d’origine naturelle)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1992
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1992**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1992
Le Bureau a été informé par le représentant de l'UICN que la couverture végétale avait été détruite dans ce site mixte, ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur le paysage de cette zone. Le Bureau a demandé au Centre du patrimoine mondial de prendre contact avec les autorités grecques pour vérifier cette information et leur suggérer d'inviter une mission à venir examiner l'état de conservation de ce site.
Une lettre faisant état des préoccupations et des recommandations du Bureau a été envoyée aux autorités grecques, le 14 août 1992. Dans leur réponse du 9 octobre 1992, les autorités grecques ont informé le Centre du patrimoine mondial que 25.732 hectares de forêt ont été incendiés en 1990 et que ce ces incendies ont pu être la cause des rapports concernant le changement de végétation. Les autorités grecques ont cependant souligné que la régénération naturelle de la forêt est en bonne voie.
Les autorités grecques ont aussi souligné que le Mont Athos constitue une région autonome en Grèce et que le ramassage du bois de construction dans les forêts par les moines résidants dans le Mont Athos a été autorisé par une loi publiée le 24 février 1953. Cette loi a été amendée le 9 avril 1991 pour s'assurer que ce ramassage du bois de construction se fait dans des limites acceptables. L'amendement a également permis l'établissement d'un Service des forêts chargé de prévenir les incendies. Au cours de l'année 1992, les sept incendies causés par la foudre ont pu être contrôlés par le Service des forêts protégeant ainsi au maximum la végétation du site.
Les autorités grecques considèrent que l'état de conservation de l'environnement naturel est satisfaisant et ne pensent pas qu'une mission d'expert s'impose.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1992
16 BUR V.27
Mont Athos (Grèce)
Le Bureau a été informé par le représentant de l'UICN que la couverture végétale avait été détruite dans ce site mixte, ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur le paysage de cette zone. Le Bureau a demandé au Centre du patrimoine mondial de prendre contact avec les autorités grecques pour vérifier cette information et leur suggérer d'inviter une mission à venir examiner l'état de conservation de ce site.
16 COM VIII
SOC : Mont Athos (Grèce)
Mont Athos (Grèce)
Le Comité a noté que le déboisement dans ce site mixte pourrait avoir un effet néfaste sur le paysage de la région. En réponse à une demande d'informations adressée par le Centre, les autorités grecques ont indiqué que 25 732 acres (6.126 ha) de forêts dans la région avaient été endommagés en 1990 par un incendie et que c'était peut-être cette catastrophe qui était à l'origine des rapports concernant le déboisement. Néanmoins, les autorités grecques ont fait remarquer que la régénération naturelle de la forêt se faisait d'une manière satisfaisante.
Le Comité a noté que le Mont Athos constitue une région autonome en Grèce et que, selon un texte de loi du 24 février 1953, les moines résidant sur le Mont Athos ont le droit d'exploiter le bois des forêts. Ce texte a été modifié le 9 avril 1991, pour s'assurer que les coupes de bois sont effectuées sur une base écologiquement viable. Cet amendement prévoit également l'établissement d'un Service des forêts chargé notamment de lutter contre les incendies. Au cours de l'année 1992, sept incendies ont été provoqués par la foudre et le Service des forêts a réussi à enrayer ces incendies, si bien que les dégâts sur la végétation de ce site ont été minimes.
Le Comité a été d'accord avec les autorités grecques pour constater que l'état de conservation de l'environnement naturel de ce site était satisfaisant et que l'envoi d'une mission spéciale d'experts s'avérait inutile.
Pas de projet de décision
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.