Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

Liste du patrimoine mondial

États parties :Kazakhstanclose Kirghizistanclose Tadjikistanclose Turkménistanclose Ouzbékistanclose
Catégorie: Biens culturelsclose
Afficher par : pays
Éléments :Tousclose
13
Biens
Transfrontaliers
5
États parties avec biens sur 196
0
Délistés
En péril
Culturels
0
Naturels
0
Mixtes

Kazakhstan

  • Mausolée de Khoja Ahmad Yasawi

    Le mausolée de Khoja Ahmad Yasawi, dans la ville de Yasi, aujourd’hui appelée Turkestan, fut construit à l’époque de Tamerlan, de 1389 à 1405. Dans ce bâtiment, dont certaines parties demeurèrent inachevées, les maîtres constructeurs perses expérimentèrent de nouvelles solutions architecturales et structurelles qui furent ensuite adoptées pour la construction de Samarkand, capitale de l’Empire timuride. C’est aujourd’hui l’une des constructions les plus grandes et les mieux conservées de l’époque timuride.

  • Pétroglyphes du paysage archéologique de Tanbaly

    Les environs de la gorge de Tanbaly, relativement luxuriante par rapport aux vastes et arides monts Chu-Ili, recèlent une remarquable concentration de quelque 5 000 pétroglyphes (gravures sur pierre) ; leur datation va de la seconde moitié du deuxième millénaire av. J.-C. au début du XXe siècle. Répartis en 48 ensembles avec les sites funéraires et les peuplements associés, ils témoignent de l’élevage, de l’organisation sociale et des rituels des peuplades de pasteurs. Les vestiges des peuplements humains, souvent stratifiés en plusieurs couches, révèlent les activités à travers les âges. On y trouve également une grande abondance de sites funéraires antiques, dont des enceintes de pierres avec des urnes et des cistes (milieu et fin de l’âge de bronze) et des tertres de pierre et de terre (kugans) érigés au-dessus des tombes (des débuts de l’âge du fer jusqu’à l’époque actuelle). La gorge centrale contient la plus forte concentration de gravures et ce qui est estimé être des autels, suggérant que ces lieux étaient utilisés pour des offrandes sacrificielles.

  • Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan *

    Cette section des Routes de la soie s’étend sur 5 000 km, de Chang’an/Luoyang, capitale centrale de la Chine sous les dynasties Han et Tang, jusqu’à la région de Jetyssou, en Asie centrale. Ce corridor a pris forme entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. ; il a été utilisé jusqu’au XVIe siècle, reliant de nombreuses civilisations et facilitant des échanges à longue distance en matière de commerce mais aussi de croyances religieuses, de connaissances scientifiques, d’innovations technologiques, de pratiques culturelles et artistiques. Parmi les 33 sites inclus dans la nomination figurent d’importants ensembles de villes/palais de différents empires ou royaumes de khans, des établissements de commerce, des temples de grottes bouddhistes, des voies antiques, des relais de poste, des cols, des tours balises, des parties de la Grand Muraille, des fortifications, des tombes et des édifices religieux.

Kirghizistan

  • Montagne sacrée de Sulaiman-Too

    La Montagne sacrée de Sulaiman-Too domine le paysage de la vallée du Fergana et forme l’arrière-plan de la ville d’Osh, au croisement d’importantes routes de la soie d’Asie centrale. Pendant plus d’un millénaire et demi, Sulaiman-Too a été un phare pour les voyageurs, une montagne sacrée révérée par tous. Ses cinq pics et ses flancs abritent de nombreux anciens lieux de culte et des grottes ornées de pétroglyphes, ainsi que deux mosquées plus tardives (XVIème siècle) et largement reconstruites. Sur le site, on a recensé 101 emplacements comportant des pétroglyphes représentant humains, animaux ou formes géométriques. On y trouve aussi de nombreux sites rituels dont 17 sont encore utilisés. Dispersés autour des pics, ils sont reliés par des sentiers et sont associés à des croyances : cures soignant la stérilité, les migraines, le mal de dos et accroissant la longévité. Ce lieu de vénération mélange croyances préislamiques et islamiques. Le site est considéré comme un parfait exemple de montagne sacrée d’Asie centrale, adorée à travers plusieurs millénaires.

  • Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan *

    Cette section des Routes de la soie s’étend sur 5 000 km, de Chang’an/Luoyang, capitale centrale de la Chine sous les dynasties Han et Tang, jusqu’à la région de Jetyssou, en Asie centrale. Ce corridor a pris forme entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. ; il a été utilisé jusqu’au XVIe siècle, reliant de nombreuses civilisations et facilitant des échanges à longue distance en matière de commerce mais aussi de croyances religieuses, de connaissances scientifiques, d’innovations technologiques, de pratiques culturelles et artistiques. Parmi les 33 sites inclus dans la nomination figurent d’importants ensembles de villes/palais de différents empires ou royaumes de khans, des établissements de commerce, des temples de grottes bouddhistes, des voies antiques, des relais de poste, des cols, des tours balises, des parties de la Grand Muraille, des fortifications, des tombes et des édifices religieux.

Ouzbékistan

  • Itchan Kala

    Itchan Kala est la ville intérieure, retranchée derrière des murailles de brique hautes d'une dizaine de mètres, de l'ancienne oasis de Khiva, qui était l'ultime étape des caravaniers avant de traverser le désert en direction de l'Iran. Bien qu'ayant conservé peu de monuments très anciens, elle constitue un exemple cohérent et bien préservé d'architecture musulmane de l'Asie centrale avec des constructions remarquables comme la mosquée Djouma, les mausolées et les medersa et les deux magnifiques palais édifiés au début du XIXe siècle par le khan Alla-Kouli.

  • Centre historique de Boukhara

    Située sur la Route de la soie, Boukhara a plus de 2 000 ans. C'est l'exemple le plus complet d'une ville médiévale d'Asie centrale dont le tissu urbain est resté majoritairement intact, avec de nombreux monuments dont la célèbre tombe d'Ismaël Samani, chef-d'œuvre de l'architecture musulmane du Xe siècle, et de nombreuses medersa du XVIIe siècle.

  • Centre historique de Shakhrisyabz

    Le centre historique de Shakhrisyabz compte des édifices monumentaux exceptionnels et des quartiers anciens témoignant du développement séculaire de la ville, et tout particulièrement de son apogée, sous le règne d'Amir Temour et des temourides, du XVe au XVIe siècle.

  • Samarkand – carrefour de cultures

    La ville historique de Samarkand représente un carrefour et un lieu de synthèse des cultures du monde entier. Fondée au VIIe siècle avant l'ère chrétienne sous le nom d'Afrasyab, Samarkand connut son apogée à l'époque timouride, du XIVe au XVe siècle. Les principaux monuments comprennent la mosquée et les médersas du Registan, la mosquée de Bibi-Khanum, l'ensemble de Shah i-Zinda et celui de Gur i-Emir, ainsi que l'observatoire d'Ulugh-Beg.

  • Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum *

    Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le sud-ouest en suivant l’ancienne route des caravanes, à travers le désert du Karakoum jusqu’à l’oasis de Merv. Les échanges est-ouest étant en grande partie canalisés sur les routes de la soie du IIe siècle avant notre ère au XVIe siècle de notre ère, d’importantes quantités de marchandises furent négociées le long de ce corridor. Des hommes voyagèrent, s’établirent, firent des conquêtes, ou subirent des défaites en cet endroit, le transformant en un creuset mêlant appartenances ethniques, cultures, religions, sciences, et technologies.

Tadjikistan

  • Sarazm

    Sarazm, qui signifie « le commencement de la terre », est un site archéologique qui témoigne de peuplements humains sédentaires en Asie centrale, du IVe millénaire avant J.-C. à la fin du 3e millénaire avant J.-C. Les vestiges montrent l'essor d'un proto-urbanisme précoce dans cette région. Ce centre de peuplement, parmi les plus anciens d'Asie centrale, est situé entre une zone montagneuse propice à l'élevage du bétail par des bergers nomades et une grande vallée favorable au développement de l'agriculture et de l'irrigation par les premières populations sédentarisées de la région. Sarazm démontre aussi l'existence d'échanges matériels et culturels et des liaisons marchandes entre les steppes de l'Asie centrale, le Turkménistan, le plateau iranien, la vallée de l'Indus et jusqu'à l'océan Indien.

  • Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum *

    Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le sud-ouest en suivant l’ancienne route des caravanes, à travers le désert du Karakoum jusqu’à l’oasis de Merv. Les échanges est-ouest étant en grande partie canalisés sur les routes de la soie du IIe siècle avant notre ère au XVIe siècle de notre ère, d’importantes quantités de marchandises furent négociées le long de ce corridor. Des hommes voyagèrent, s’établirent, firent des conquêtes, ou subirent des défaites en cet endroit, le transformant en un creuset mêlant appartenances ethniques, cultures, religions, sciences, et technologies.

Turkménistan

  • Parc national historique et culturel de l’« Ancienne Merv »

    Merv est la plus ancienne et la mieux préservée des cités-oasis le long de la Route de la soie en Asie centrale. Les vestiges de cette vaste oasis couvrent quatre milliers d'années d'histoire humaine, et un certain nombre de monuments, particulièrement des deux derniers millénaires, restent visibles.

  • Kunya-Urgench

    Kunya-Urgench est située dans le nord-ouest du Turkménistan, sur la rive gauche de l’Amou Daria. Urgench était la capitale de la région du Khorezm, qui appartenait à l’empire achéménide. La vieille ville inclut une série de monuments datant essentiellement du XIe au XVIe siècle. Ces constructions, qui comprennent une mosquée, les portes d’un caravansérail, des forteresses, des mausolées et un minaret haut de 60 m, témoignent des fabuleuses réalisations architecturales et artistiques dont le rayonnement est parvenu jusqu’en Iran et en Afghanistan, et qui plus tard ont influencé l’architecture de l’empire moghol dans l’Inde du XVIe siècle.

  • Forteresses parthes de Nisa

    Les deux tells de l’ancienne et de la nouvelle Nisa signalent le site de l’une des plus anciennes et importantes cités de l’Empire parthe, une grande puissance du milieu du IIIe siècle av. J.-C jusqu’au IIIe siècle de notre ère. Ces tells conservent enfouis dans leur sol les vestiges d’une puissante civilisation antique qui associa avec ingéniosité des éléments de sa culture traditionnelle avec ceux des cultures occidentales hellénistique et romaine. Des fouilles archéologiques dans deux parties du site ont révélé une architecture richement décorée correspondant à des fonctions domestiques, officielles et religieuses. Situé au carrefour d’importants axes commerciaux et stratégiques, cet empire puissant formait une barrière à l’expansion romaine tout en servant d’important centre de communication et de négoce entre l’est et l’ouest, le nord et le sud.

  • Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum *

    Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le sud-ouest en suivant l’ancienne route des caravanes, à travers le désert du Karakoum jusqu’à l’oasis de Merv. Les échanges est-ouest étant en grande partie canalisés sur les routes de la soie du IIe siècle avant notre ère au XVIe siècle de notre ère, d’importantes quantités de marchandises furent négociées le long de ce corridor. Des hommes voyagèrent, s’établirent, firent des conquêtes, ou subirent des défaites en cet endroit, le transformant en un creuset mêlant appartenances ethniques, cultures, religions, sciences, et technologies.

* : bien transfrontalier

Légende
Catégorie du bien

Culturel Naturel Mixte

Bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Culturel Naturel Mixte

Avertissement

Les dossiers de proposition d’inscription produits par les États parties sont publiés par le Centre du patrimoine mondial sur son site Internet et/ou dans des documents de travail afin de garantir la transparence, l’accès à l’information et de faciliter la préparation d’analyses comparatives par d’autres États parties soumissionnaires.

Le contenu de chaque dossier de proposition d’inscription relève de la responsabilité exclusive de l'État partie concerné. La publication d’un dossier de proposition d’inscription, y compris les cartes et les noms, ne saurait être interprétée comme exprimant une prise de position de la part du Comité du patrimoine mondial ou du Secrétariat de l'UNESCO à propos de l’histoire ou du statut juridique d'un pays, d'un territoire, d'une ville ou d'une zone, ou de ses frontières.

Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial

La Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial, financée par le fonds-en-dépôt flamand de l'UNESCO (FUT), est un système d'information géographique en ligne affichant des cartes géoréférencées des biens du patrimoine mondial et de leurs zones tampon.

Les sites du patrimoine mondial dans d’autres formats
Statistiques

Statistiques sur la Liste du patrimoine mondial

Commander la carte du patrimoine mondial

La carte grand format en couleurs, 78cm par 50cm, est disponible en version française, anglaise et espagnole.

top