Zone de monuments archéologiques de Xochicalco
Archaeological Monuments Zone of Xochicalco
Xochicalco is an exceptionally well-preserved example of a fortified political, religious and commercial centre from the troubled period of 650–900 that followed the break-up of the great Mesoamerican states such as Teotihuacan, Monte Albán, Palenque and Tikal.
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0
Zone de monuments archéologiques de Xochicalco
Xochicalco est un exemple particulièrement bien préservé d'un centre politique, religieux et commercial fortifié de la période trouble qui va de 650 à 900 et qui suit l'effondrement des grands États méso-américains, tels Teotihuacan, Monte Albán, Palenque et Tikal.
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منطقة النصب التاريخية في كغزوشيكالكو
تُعتبر كغزوشيكالكو مثالاً محافَظًا عليه، بشكلٍ خاصٍ على المركز السياسي والديني والتجاري المحصّن من فترة الاضطرابات التي امتدت من العام 650 الى العام 900 والتي تلت انهيار دول ما بين النهرَيْن الاميركية الكبيرة، مثل تيوتيهواكان ومونتي البان وبالنكي وتيكال.
source: UNESCO/CPE
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霍齐卡尔科的历史纪念区
霍齐卡尔科曾是当地的政治、宗教以及商业的中心,它经历了公元650年至900年间那段动荡时期而仍然保存完好。当年,许多中美洲国家,如特奥蒂瓦坎、蒙特阿班、帕伦克和蒂卡尔纷纷分崩离析,带来了公元650年至900年时期的动荡。
source: UNESCO/CPE
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Зона археологических памятников Хочикалько
Хочикалько – это исключительно хорошо сохранившийся пример укрепленного политического, религиозного и торгового центра, относящегося к беспокойному периоду 650-900 гг., последовавшему за распадом великих государств Центральной Америки, таких как Теотиуакан, Монте-Альбан, Паленке и Тикаль.
source: UNESCO/CPE
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Zona de monumentos arqueológicos de Xochicalco
Xochicalco es un ejemplo de centro político, religioso y comercial fortificado, característico del turbulento período comprendido entre los años 650 y 900, que siguió al desmoronamiento de los grandes Estados mesoamericanos como Teotihuacán, Monte Albán, Palenque y Tikal. El estado de conservación de sus monumentos es excepcional.
source: UNESCO/CPE
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ソチカルコの古代遺跡地帯
メキシコ中心部、モロレス州の州都クエルナバカの南方約15kmにある遺跡。丘の上に位置し、もとは宗教の中心地であったが、動乱期の西暦650~900年の間、要塞化し、政治的、宗教的、商業的中心地となった。丘の最上部には「羽毛の蛇神の神殿」がある。その他には球戯場、「碑石の神殿」などがある。この遺跡の建築、石彫、土器にはマヤ地域との関係性が推測され、テオティワカン、オアハカ、ベラクルス中央部などの要素も見られる。source: NFUAJ
Archeologische monumentenzone van Xochicalco
Xochicalco is gebouwd op een aantal natuurlijke heuvels. Het vormt een uitzonderlijk goed bewaard gebleven voorbeeld van een versterkte nederzetting uit de epiklassieke periode van Midden-Amerika. Het was een politiek, religieus en commercieel centrum tijdens de onrustige periode van 650 tot 900 na Christus, die volgde op het uit elkaar vallen van de grote Meso-Amerikaanse staten Teotihuacán, Monte Albán, Palenque en Tikal. De architectuur en de kunst van Xochicalco zijn een weerspiegeling van de fusie van culturele elementen uit verschillende delen van Midden-Amerika, in een periode waarin de verdeling van vroegere politieke structuren leidde tot intensieve culturele hergroepering.
Source : unesco.nl
Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse
Le déclin de la primauté politique et économique de Téotihuacan aux VIIe et VIIIe siècles de notre ère, a marqué la fin de la période classique mésoaméricaine et le début d’un âge qui a duré environ deux siècles et a été le témoin de la chute d’autres grandes capitales classiques, telles Monte Alban, Palenque, La Quemada et Tikal, qui dominaient jadis de vastes territoires. Il en a résulté la diminution des populations urbaines, voire l’abandon total des cités. Les mouvements de migration furent considérables, et de nouvelles relations s’instaurèrent entre différentes régions telles les hauts plateaux du centre, la côte du golfe du Mexique, le Yucatan, le Chiapas et le Guatemala. Cette ère, qui s’étend de 650 à 900 environ, est connue sous le nom de période épiclassique. De nouvelles sociétés expansionnistes se développèrent et elles ne devaient leur survie qu’à leur succès dans le contrôle de leurs maigres ressources, le développement de productions spécialisées et la domination des routes commerciales.
Dans cette époque d’instabilité politique et de concurrence commerciale, l’infrastructure militaire était devenue cruciale, et de nouveaux sites, équipés de remparts, de fossés, de palissades, de bastions et de citadelles, voyaient le jour en des endroits faciles à défendre. Xochicalco est l’illustration parfaite de ce type de cité fortifiée épiclassique. Elle semble avoir été à l’origine de la création d’une confédération d’établissements dans la vaste région que se partagent aujourd’hui les États de Guerrero, de Mexico et l’ouest de Morelos. Nombre d’impressionnantes structures publiques et religieuses ont été érigées en un très bref laps de temps, et celles-ci dénotent des influences culturelles des hauts plateaux du centre, de la côte du golfe et de la région maya.
La ville fut fondée pendant la seconde moitié du VIIe siècle sur une série de collines naturelles. La plus haute de ces collines constituait le cœur de la cité, avec de nombreux bâtiments publics, mais des preuves d’occupation ont été découvertes sur six des collines plus petites qui l’entouraient. Un travail d’ingénierie important, sous forme de terrassements et d’épais murs de soutènement, a permis la création d’espaces ouverts, délimités par des plates-formes et des structures pyramidales. Ces espaces sont reliés par un système complexe d’escaliers, de terrasses et de rampes, qui crée un axe de communication principal nord-sud.
On distingue trois différents niveaux dans Xochicalco. La partie inférieure est entourée de murs percés d’entrées défensives ; elle abrite principalement des édifices résidentiels. Ensuite vient le niveau intermédiaire, dit « Ensemble du marché », avec la place de la Stèle aux deux glyphes, des structures plus résidentielles, un terrain de jeu de balle méridional, qui est le plus grand de Xochicalco. L’accès à ce terrain se fait par une large chaussée, bordée par vingt et un autels calendriers, indiquant les mois (et, dans l’un des cas, les jours) de l’année cérémonielle. Au-dessus du terrain de jeu se dresse un groupe de structures connu sous le nom de Palais, où des pièces résidentielles, des cuisines, des ateliers, des réserves et un temazcal (bain de vapeur) sont disposés autour d’une série de patios.
Le niveau le plus élevé des trois est constitué par un groupe de temples et autres édifices monumentaux, devant probablement être utilisés par la classe dirigeante, réunis autour de la place principale. À l’est de la place s’élève un complexe formé de trois structures. La première est de plan rectangulaire et s’ouvre sur un patio situé en deçà du niveau externe ; on ne peut y accéder que par les toits des pièces. La seconde unité est un vaste patio fermé sur trois côtés par d’étroites galeries, et dont le quatrième côté est délimité par trois plates-formes pyramidales. Le troisième élément se dresse à côté, il s’agit du terrain de jeu oriental, délimité par une rampe monumentale, pavée de dalles de pierre ornées d’images d’oiseaux, de reptiles, d’insectes et de mammifères, connue sous le nom de rampe aux Animaux. Le secteur situé au nord de la place principale comprend également une grande citerne d’eau de pluie, qui s’intégrait dans un système complexe approvisionnant en eau toute la cité. On trouve sous cette plate-forme l’entrée de souterrains utilisés pendant les premières phases d’occupation pour l’extraction des matériaux de construction, et qui devinrent ensuite un observatoire d’étude des cieux et un lieu de cérémonie. La place principale est un énorme tertre artificiel, accessible uniquement via deux portiques fortifiés. Deux structures pyramidales s’élèvent au milieu de la place. L’une est la remarquable pyramide au Serpent à plumes. Les extraordinaires proportions de sa base inclinée et de son panneau vertical lui-même couronné par une corniche évasée donnent à cette structure un aspect très particulier. Les quatre façades sont sculptées en haut-relief représentant d’énormes serpents à plumes, le Quetzalcoatl de Téotihuacan. Leurs corps délimitent un espace où des figures assises, dotées de caractéristiques mayas, peuvent être interprétées comme étant des prêtres, des souverains et des astronomes. Sur le panneau saillant apparaissent d’autres figures assises similaires, aux atours cependant moins élaborés, accompagnées de symboles temporels. Quant à la corniche, elle est décorée d’une frise de coquillages. Les murs supérieurs du temple portent des figures dont on pense qu’il s’agit de guerriers. L’Acropole, est érigée sur une plate-forme de 6 m de haut, à l’ouest de la place principale. Elle se compose d’une série d’édifices, dont la disposition évoque un patio central entouré de pièces latérales. La ville fut brutalement abandonnée après avoir été mise à sac à la fin du IXe siècle de notre ère.
Critère (iii) : Xochicalco est l’exemple exceptionnellement bien préservé et complet d’un centre fortifié de la période épiclassique mésoaméricaine.
Critère (iv) : L’architecture et l’art de Xochicalco représentent la fusion d’éléments culturels issus de différentes régions de Mésoamérique, à une époque où l’effondrement des structures politiques antérieures a engendré un intense regroupement culturel.
Intégrité
Tous les attributs qui expriment la valeur universelle exceptionnelle de la zone de monuments archéologiques de Xochicalco sont dûment protégés à l’intérieur des délimitations du bien inscrit, une zone de 707 hectares, permettant de garantir le plus haut niveau de conservation.
Le site archéologique de Xochicalco s’élève au sommet de collines, dans une région difficile d’accès. Cet isolement a grandement contribué jusqu’à présent à l’excellent état de conservation du site et a favorisé une gestion efficace.
Authenticité
Xochicalco se prévaut de plus d’un siècle d’exploration et de fouilles. Entre 1992 et 1994, l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH) a financé une campagne majeure, le Projet archéologique spécial Xochicalco. Ce Projet a englobé la conservation et la consolidation des structures fouillées antérieurement et de celles révélées par les fouilles en cours. Des recherches scientifiques considérables ont été conduites afin de trouver les matériaux et les techniques de conservation appropriés au site, ainsi qu’un meilleur drainage de celui-ci. Un programme de réhabilitation forestière a en outre abouti au reboisement d’une grande partie du site à l’aide d’authentiques espèces indigènes. En conséquence, l’authenticité de Xochicalco peut être jugée très élevée. De fait, une politique d’anastylose conforme aux préceptes de la Charte de Venise de 1964 est appliquée depuis de nombreuses années. Dans l’optique actuelle, on peut remettre en question une partie des travaux de reconstruction antérieurs, notamment pour ce qui est de la pyramide au Serpent à plumes, qui ont eu lieu au début de ce siècle, mais ils peuvent toutefois être considérés comme ayant leur propre historicité.
Eléments requis en matière de protection et de gestion
Les 707 hectares du bien, qui incluent la zone tampon, sont protégés en vertu des dispositions de la loi fédérale de 1972 sur les monuments et zones archéologiques, artistiques et historiques, qui définit une réglementation stricte pour la protection et la conservation des sites archéologiques classés. Xochicalco a été classé zone de monuments archéologiques par décret fédéral du 18 février 1994
La majorité de la zone archéologique est propriété nationale. Toutes les formes de développement au sein de la zone ou de l’aire substantiellement protégée (qui constitue une zone tampon adéquate aux termes des Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial) sont très strictement contrôlées. La gestion du site incombe à l’INAH, par le biais de son Centre régional de Morelos. Dans le cas de Xochicalco, l’INAH travaille en collaboration avec l’État de Morelos et les municipalités de Miacatlan et Temixco. Depuis 1978, l’INAH élabore pour Xochicalco des critères de protection et de gestion, en collaboration avec d’autres autorités. Le plan de développement urbain de 1980 pour Miacatlan a défini la zone tampon au sein de laquelle l’usage urbain a été interdit, ce qui a empêché la construction d’un complexe touristique, proposé par les instances étatiques et fédérales au début des années quatre-vingt. En 1982, le ministère des Travaux publics (SAHOP) et la Direction générale pour l’Organisation et les Travaux dans les parcs nationaux récréatifs ont préparé un plan de protection du parc pour la zone archéologique de Xochicalco, qui prescrit des propositions de développement relatives à la protection et au fonctionnement de la zone et des critères afférents à sa gestion. Le programme de 1995 de développement urbain pour la municipalité et l’État de Morelos a établi des réglementations contrôlant les établissements non autorisés dans les zones écologiques protégées, dont fait partie la zone archéologique de Xochicalco. Le Centre régional de Morelos de l’INAH dispose d’un plan de gestion général pour la protection et la gestion efficaces du site.