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Site archéologique d'Olympie

Archaeological Site of Olympia

The site of Olympia, in a valley in the Peloponnesus, has been inhabited since prehistoric times. In the 10th century B.C., Olympia became a centre for the worship of Zeus. The Altis – the sanctuary to the gods – has one of the highest concentrations of masterpieces from the ancient Greek world. In addition to temples, there are the remains of all the sports structures erected for the Olympic Games, which were held in Olympia every four years beginning in 776 B.C.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Site archéologique d'Olympie

Le site d'Olympie, dans une vallée du Péloponnèse, fut habité dès la préhistoire, et le culte de Zeus s'y implanta dès le Xe siècle av. J.-C. Le sanctuaire de l'Altis – partie consacrée aux dieux – abritait l'une des plus fortes concentrations de chefs-d'œuvre du monde antique. En plus des temples, on y trouve des vestiges de toutes les installations sportives destinées à la célébration des jeux Olympiques qui s'y tinrent tous les quatre ans à partir de 776 av. J.-C.

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موقع أولمبيا الأثري

كان موقع أولمبيا الموجود في واد في شبه جزيرة بيلوبونيز مأهولاً منذ فترة ما قبل التاريخ، وبدأت عبادة الإله زوس منذ القرن العاشر قبل الميلاد. وكان مقام "ألتيس" – المخصص للآلهة - يضم مجموعة كبيرة من التحف القديمة. وإلى جانب المعابد، هناك آثار لكافة المنشآت الرياضية للاحتفال بالألعاب الأولمبية التي كانت تجري كل أربعة أعوام منذ العام 776 قبل الميلاد.

source: UNESCO/CPE
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奥林匹亚考古遗址

奥林匹亚遗址位于伯罗奔尼撒半岛的山谷,自史前时代以来就有人居住。公元前10世纪,奥林匹亚成了人们敬拜宙斯的一个中心。众神之圣地——阿尔提斯(Altis) ,是希腊建筑杰作最集中的地方。除了庙宇之外,这里还保留着专供奥运会使用的各种体育设施。早在公元前776年,人们就每四年在奥林匹亚举行一次奥运会。

source: UNESCO/CPE
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Археологические памятники Олимпии

Эта долина, расположенная на полуострове Пелопоннес, была обитаема еще в доисторические времена. В X в. до н.э. Олимпия стала центром поклонения Зевсу. Холм Альтис – святилище этого бога - содержит одно из богатейших собраний шедевров древнегреческого мира. Помимо храмов, здесь сохранились руины спортивных сооружений, возведенных к Олимпийским играм, которые проводились в Олимпии каждые четыре года начиная с 776 г. до н.э.

source: UNESCO/CPE
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Sitio arqueológico de Olimpia

Situado en un valle del Peloponeso, el sitio de Olimpia fue habitado desde los tiempos prehistóricos y, a partir del siglo X a.C., se convirtió en un centro del culto rendido a Zeus. El Altis, santuario de los dioses, poseía uno de los mayores conjuntos de obras de arte de la Antigüedad. Además de los vestigios de los templos, en el sitio conserva los de todas las instalaciones deportivas destinadas a la celebración de los Juegos Olímpicos, iniciados el año 776 a.C. y celebrados cada cuatro años.

source: UNESCO/CPE
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オリンピアの古代遺跡

source: NFUAJ

Archeologisch gebied van Olympia

De stad Olympia ligt in een vallei in de Peloponnesos. De naam Olympia verwees naar de heilige berg van Olympus, de verblijfplaats van de god Zeus. In de 10e eeuw voor Christus werd Olympia een centrum voor verering van Zeus. De Altis – het heiligdom voor de goden – heeft een van de grootste concentraties van meesterwerken uit de oude Griekse wereld. Naast tempels zijn er in het gebied overblijfselen te vinden van alle sportaccommodaties die gebouwd werden voor de Olympische Spelen. Deze werden in Olympia om de vier jaar gehouden, de eerste in 776 voor Christus.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse

Le sanctuaire d’Olympie, dans le nord-ouest du Péloponnèse, dans le district régional de l’Élide (Élis), a été fondé dans la vallée créée par la confluence de l’Alphée et du Cladée dans un décor naturel empreint de beauté et sérénité. Au sein de la culture humaine, le sanctuaire panhellénique occupe la place de plus important centre religieux politique et sportif, son histoire remontant à la fin du néolithique (IVe millénaire av. J.-C.). Le célèbre sanctuaire est devenu le centre du culte de Zeus, le père des douze dieux de l’Olympe. Pour l’Altis, le bois sacré et le centre du sanctuaire, certaines des œuvres d’art et des techniques les plus remarquables ont été créées, constituant une étape cruciale dans l’histoire de l’art. De grands artistes, tels que Phidias, y ont laissé leur empreinte, d’une grande inspiration et créativité, offrant au monde des compositions artistiques extraordinaires. C’est en ce lieu que l’idée olympique est née, faisant d’Olympie un symbole universel unique de paix et de compétition au service de la vertu. Ici aussi, l’importance a été donnée aux idéaux d’harmonie physique et mentale, de noble concours, de saine rivalité et de Trêve sacrée ; des valeurs qui demeurent immuables à perpétuité.

Critère (i) : Le sanctuaire de l’Altis contenait une des plus grandes concentrations de chefs-d’œuvre du monde méditerranéen antique. Beaucoup d’entre eux ont disparu, comme le Zeus d’Olympie, statue de culte en or et ivoire qui fut probablement réalisée par Phidias entre 438 et 430 av. J.-C. et une des sept merveilles du monde antique. D’autres chefs-d’œuvre ont survécu : de grands bronzes archaïques votifs, des sculptures de fronton et des métopes du temple de Zeus, et le célèbre complexe d’Hermès par Praxitèle. Toutes sont des œuvres de sculpture majeures et des références clés dans l’histoire de l’art.

Critère (ii) : L’influence des monuments d’Olympie a été considérable : le temple de Zeus, construit en 470-457 av. J.-C., est le modèle des grands temples doriques érigés dans le Péloponnèse ainsi que dans le sud de l’Italie et en Sicile lors du Ve siècle av. J.-C .; la Niké de Péonios, sculptée vers 420 av. J.-C., a exercé une influence si durable sur les allégories iconographiques de la Victoire que l’art néoclassique du XIXe siècle lui est extrêmement redevable ; enfin, pour la période romaine, la palestre d’Olympie, un espace carré et ouvert où les athlètes s’entraînaient ainsi que le lieu de leur préparation mentale et physique avant les Jeux, est incontestablement la référence typologique faite par Vitruve dans son De Architectura. Sa valeur en tant que norme en architecture est dans tous les cas incontestable.

Critère (iii) : Olympie illustre de manière exceptionnelle les anciennes civilisations du Péloponnèse, tant en termes de durée que de qualité. La présence humaine sur le site remonte à l’époque préhistorique lorsque la vallée fut occupée de 4 000 à 1 100 av. J.-C. Des colonies et des nécropoles de l’âge du bronze ont été mises au jour le long des rives de l’Alphée. Les périodes helladique moyenne et mycénienne sont également représentées sur le site. Consacré à Zeus, l’Altis a été un sanctuaire majeur entre le Xe siècle av. J.-C. et le IVe siècle de notre ère, correspondant à l’apogée d’Olympie, marquée plus spécifiquement par la célébration des Jeux Olympiques de 776 av. J.-C. à 393 ap. J.-C. Un site chrétien a survécu quelque temps au milieu des ruines du grand sanctuaire panhellénique : la découverte de l’atelier de Phidias sous les vestiges d’une église byzantine est un signe remarquable d’une présence humaine continue, uniquement interrompue au VIIe siècle de notre ère, en conséquence de catastrophes naturelles.

Critère (iv) : Olympie est un exemple remarquable de grand sanctuaire panhellénique de l’Antiquité, avec ses multiples fonctions : religieuses, politiques et sociales. D’antiques sanctuaires, comme le Pélopion et une rangée de Trésors au nord au pied du mont Kronion, sont présents dans le péribole de l’Altis, consacré aux dieux, aux côtés des principaux temples de Zeus et Héra. Tout autour de l’enceinte divine se trouvent les structures utilisées par les prêtres (théokoléon) et l’administration (bouleutérion), ainsi que les édifices communs (prytanée), d’hébergement (léonidaion et hôtellerie romaine), résidences pour hôtes distingués (maison de Néron), et l’ensemble des structures sportives utilisées pour la préparation et la célébration des Jeux Olympiques : le stade et l’hippodrome à l’est, et les thermes, la palestre et le gymnase au sud et à l’ouest.

Critère (vi) : Olympie est directement et matériellement associée à un événement d’importance universelle. Les Jeux Olympiques y furent régulièrement célébrés à partir de 776 av. J.-C. Les Olympiades – la période de quatre ans entre deux célébrations tous les cinq ans – sont devenues une dimension chronologique et une méthode de datation utilisée dans le monde grec. Toutefois, l’importance des Jeux Olympiques, lors desquels des athlètes originaires de toutes les cités grecques du monde méditerranéen, bénéficiant d’une Trêve sacrée de trois mois, étaient réunis pour concourir, prouve par-dessus tout les nobles idéaux de l’humanisme hellénique : compétition pacifique et loyale entre des hommes libres et égaux, prêts à surpasser leur force physique dans un effort suprême, avec pour seule ambition celle de recevoir la récompense symbolique d’une couronne d’olivier. La renaissance des Jeux Olympiques en 1896 grâce aux efforts de Pierre de Coubertin illustre la nature durable de l’idéal de paix, de justice et de progrès, qui est incontestablement la plus précieuse mais également la plus fragile caractéristique du patrimoine de l’humanité.

Intégrité

En 2007, les environs du sanctuaire d’Olympie ont été touchés par les incendies qui ont ravagé une grande partie du Péloponnèse, quoique de façon non irréversible. Grâce à des efforts immédiats et coordonnés, en très peu de temps, l’environnement naturel a été restauré, sans altération significative de sa forme originale ; les antiques monuments à l’intérieur du sanctuaire n’ont pas été affectés et sont toujours conservés en très bon état. En conséquence, le bien du patrimoine mondial contient dans ses limites tous les attributs clés qui véhiculent la valeur universelle exceptionnelle du site. Les travaux de restauration sur les monuments du sanctuaire ont été réalisés conformément à l’éthique de la science et des techniques, tandis qu’en 2008 la restriction de circulation sur la route qui passe au pied du mont Kronion a permis de protéger les monuments à proximité des vibrations, du bruit et des polluants. Les principales menaces qui pèsent sur le site sont les incendies et les inondations.

Authenticité

Le sanctuaire d’Olympie et ses environs sont restés intacts et en quasi bon état depuis l’Antiquité à nos jours. Dans l’Altis sacré, le bois sacré de Zeus, on trouve les mêmes espèces d’arbres et de plantes qu’à l’Antiquité. Les antiques monuments et les statues votives, qui sont présentées dans le musée d’Olympie, n’ont subi aucune intervention, à même de changer leur forme et contenu. Les valeurs de compétition honnête et de Trêve sacrée, établies lors des antiques Jeux Olympiques, sont diachroniques et toujours pertinentes. Le visiteur d’aujourd’hui, lorsqu’il se rend sur le site archéologique d’Olympie, peut ressentir la spiritualité et le poids idéologique de ce paysage olympien.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Le bien est protégé en vertu des dispositions de la loi n° 3028/2002 sur la « Protection des antiquités et du patrimoine culturel en général. Le sanctuaire d’Olympie et son paysage environnant ont été désignés site archéologique (Journal Officiel 128/B et 216/B de 1992). Le bien bénéficie d’une zone tampon suffisante et de mesures de protection suffisamment efficaces pour prévenir toute menace potentielle de développement futur du petit village de l’Olympie moderne.

Le bien est sous la juridiction du ministère de la Culture, de l’Éducation et des Affaires religieuses, via l’Éphorat des Antiquités d’Athènes, son service régional compétent, qui surveille systématiquement la zone pour tout acte d’excavations illégales, suit et intervient, lorsque nécessaire, si de quelconques antiquités sont mises au jour lors de travaux de creusement et réalise un contrôle sur les travaux d’excavation pour les fondations de nouvelles constructions ainsi que sur leur taille et style architectural, le cas échéant. Par ailleurs, l’Éphorat supervise tous les travaux de conservation nécessaires sur le site. Les ressources financières pour le site proviennent du budget de l’État ainsi que de fonds de l’Union européenne.

Le site archéologique d’Olympie est à tout moment protégé. Les infrastructures de protection contre les incendies sont vérifiées et leur efficacité préservée chaque année par le personnel de l’Éphorat, en collaboration avec le service des pompiers locaux. Les digues qui ont été construites le long des berges de l’Alphée, au sud du sanctuaire, protègent efficacement le site archéologique des phénomènes de crue.

Depuis 2007, lors d’une manifestation ouverte annuelle, l’Éphorat compétent présente son travail et ses activités dans la région du district régional de l’Élide. À travers ce dialogue ouvert avec la population et les autorités locales, il est essayé de mettre en valeur et de promouvoir la richesse monumentale de la région. En outre, la présentation des activités du service sur Internet doit être créée, en vue d’instaurer un forum ouvert sur l’histoire et la culture de la région de l’Élide.

Au sein du site archéologique, de nombreuses interventions ont eu lieu, notamment la nouvelle billetterie, les rampes d’accès pour personnes à mobilité réduite et le remplacement des anciens panneaux d’information. De plus, non loin du site, la création du « Jardin botanique olympique », contenant une flore native de la région et qui y pousse depuis l’Antiquité selon les descriptions de l’antique voyageur Pausanias, offre aux visiteurs la possibilité de découvrir plus amplement la flore autochtone et d’enrichir leurs connaissances concernant l’histoire d’Olympie d’un autre point de vue.

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