Forêts sacrées de kayas des Mijikenda
Sacred Mijikenda Kaya Forests
The Mijikenda Kaya Forests consist of 10 separate forest sites spread over some 200 km along the coast containing the remains of numerous fortified villages, known as kayas, of the Mijikenda people. The kayas, created as of the 16th century but abandoned by the 1940s, are now regarded as the abodes of ancestors and are revered as sacred sites and, as such, are maintained as by councils of elders. The site is inscribed as bearing unique testimony to a cultural tradition and for its direct link to a living tradition.
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0
Forêts sacrées de kayas des Mijikenda
Les forêts sacrées de kaya des Mijikenda consistent en 10 sites forestiers distincts qui s''étendent sur près de 200 km le long de la côte. Ils recèlent les vestiges de nombreux villages fortifiés, les kayas, du peuple Mijikenda. Les kayas, créés à partir du XVIème siècle ont été abandonnés dans les années 1940. Ils sont considérés aujourd''hui comme les demeures des ancêtres, révérés comme des sites sacrés et entretenus par les conseils d''anciens. Le site est inscrit en tant que témoignage unique d''une tradition culturelle et pour ses liens directs avec une tradition vivante.
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غابات كايا ميجيكندا المقدسة
تشمل 10 موقعاً، وتبلغ مساحتها 200 كلم تقريباً على طول الساحل. فيها آثار لعدد من القرى المحصنة، المسماة "كايا"، والتي يتميز بها شعب ميجيكندا. أنشئت قرى "كايا" بدءاً من القرن السادس عشر، وأصبحت مهجورة في عام 1940. لكنها تعتبر اليوم بيوت الأسلاف ومواقع مقدسة تحرص الأجيال المتعاقبة على الاعتناء بها. وقد أدرج الموقع بوصفه شهادة فريدة عن تقليد ثقافي ولارتباطه المباشر بتقليد حي.
source: UNESCO/CPE
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Леса кайя Миджикенда
состоят из 10 отдельных поселений, расположенных вдоль двухсоткилометровой береговой линии, где еще сохранились остатки многочисленных укрепленных деревень, называемых кайя, племени Миджикенда. Строительство кайя началось в XVI веке, а прекратилось в 40-е годы прошлого века. Местные жители полагают, что в них пребывают их предки, поэтому чтят кайя как святыни. Только советам старейшин дано право следить за их содержанием. Объект занесен в Список как уникальный памятник традиционной культуры, тесно связанной с современными традициями.
source: UNESCO/CPE
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Bosques sagrados y kayas de los mijikenda
El sitio inscrito consta de 10 sitios independientes diseminados a lo largo de 200 km de costa. Muy ricos en vegetación, contienen los vestigios de numerosos pueblos fortificados, conocidos como kayas, del pueblo Mijikenda. Los kayas, creados en el siglo XVI pero abandonados en los años 1940, se consideran ahora morada de los ancestros y son venerados como sitios sagrados por parte de los consejos de ancianos. El sitio se inscribe como un testimonio único de una tradición cultural y su relación directa con una tradición todavía viva.
source: UNESCO/CPE
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ミジケンダの聖なるカヤの森林
ケニアのインド洋沿岸200㎞にわたって広がる森林は「カヤ」と呼ばれ、この一帯に住むミジケンダの人々にとって聖域である。一般的なカヤは、森林の中に円形の防御柵を設け、石壁と木製ドアを備えた入り口をもち、周囲には住居を配している。これらは16世紀、他民族に追われてこの地に住み着いたミジケンダの人々が、神聖な墓所や森を守るために築いたものである。1940年代までに放棄されたが、現在も精霊の住む森として崇められており、長老の寄り合いに使用されることによって維持されている。ミジケンダの人びとの独自の伝統文化が現在も守られている場所として、一帯に点在する11のカヤが世界遺産に登録された。source: NFUAJ
Heilige Kaya bossen van Mijikenda
De heilige Kaya bossen van Mijikenda bestaan uit 10 afzonderlijke bosgebieden verspreid over ongeveer 200 kilometer langs de kust. Ze bevatten overblijfselen van een groot aantal versterkte dorpen – bekend als kayas – van de Mijikenda gemeenschap. De kayas werden gebouwd vanaf de 16e eeuw, maar verlaten in de jaren '40 van de vorige eeuw. Er zijn meer dan dertig kayas overgebleven. De Mijikenda zien ze als verblijfplaatsen van voorouders en vereren ze als heilige plaatsen. Ze onderhouden het bos rond de kayas om deze plaatsen te beschermen. De bosgebieden zijn bijna de enige overblijfselen van dit eens zo uitgestrekte kustbosgebied.
Source : unesco.nl
Valeur universelle exceptionnelle
Sur les 200 km de long de la province de la côte du Kenya s’étendent, essentiellement sur de petites collines, dix sites distincts densément boisés, dont les tailles varient de 30 à 300 hectares, et où l’on trouve les vestiges des villages fortifiés du peuple Mijikenda, les kayas. Cela représente plus de trente kayas subsistants.
Les kayas commencèrent à tomber en désuétude au début du XXe siècle et sont maintenant révérés comme les conservatoires des croyances spirituelles du peuple Mijikenda et sont considérés comme les demeures sacrées des ancêtres.
Les forêts autour des kayas ont été entretenues par la communauté Mijikenda pour protéger les tombes et les bosquets sacrés, et sont maintenant presque les seuls vestiges de la forêt jadis immense qui couvrait les plaines côtières.
Critère (iii) : Les kayas constituent des points focaux pour les croyances et pratiques religieuses des Mijikenda, passent pour être les demeures ancestrales de leurs différentes peuplades et sont considérés comme des lieux sacrés. À ce titre, ils ont une importance métonymique pour les Mijikenda et constituent une source fondamentale de leur sens d’appartenance au monde et de leur sens du lieu inspirés par le paysage culturel du Kenya contemporain. Ils sont considérés comme un élément caractéristique déterminant de l’identité Mijikenda.
Critère (v) : Depuis leur abandon en tant que lieux favoris de peuplement, on constate un transfert des kayas de l’aspect domestique du paysage Mijikenda à sa sphère spirituelle. Au cours de ce processus, certaines restrictions ont été imposées sur l’accès et l’utilisation des ressources naturelles des forêts. Conséquence directe, la biodiversité des kayas et des forêts environnantes s’est maintenue. Les kayas sont à la fois menacés de l’extérieur et au sein de la société Mijikenda par le déclin des savoirs traditionnels et du respect des pratiques.
Critère (vi) : Les kayas sont maintenant les conservatoires des croyances spirituelles des Mijikenda et sont considérés comme les demeures sacrées de leurs ancêtres. Étant donné la dispersion d’’un ensemble de sites sur une grande étendue, ils sont associés aux croyances d’importance locale et nationale, voire régionale, car ils dépassent les frontières du Kenya.
Les kayas font preuve d’authenticité mais les aspects associés aux pratiques traditionnelles sont extrêmement vulnérables. L’intégrité des kayas est subordonnée au caractère intact de leur cadre forestier qui a été compromis par Kaya Kinondo.
La gestion devra respecter les besoins des différents kayas et intégrer la conservation des ressources naturelles et culturelles et des pratiques de gestion traditionnelles et non traditionnelles ; il conviendra d’établir l’autorité des Anciens des kayas.