Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/25/47.COM/7A.Add.3,
- Rappelant la Décision 46 COM 7A.22, adoptée à sa 46e session (New Delhi, 2024),
- Note avec satisfaction les efforts de l’État partie pour entreprendre des travaux de conservation et de nettoyage malgré les contraintes de ressources, et encourage l’État partie à poursuivre ses efforts pour la conservation du bien et la sauvegarde de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) dans la mesure du possible, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et à rechercher les fonds nécessaires selon les besoins ;
- Prie instamment l’État partie d’élaborer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un projet de déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
- Prie également instamment l’État partie d’élaborer un ensemble de mesures correctives et un calendrier de mise en œuvre, ainsi que l’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Réitère sa demande à l’État partie de poursuivre une consultation étroite avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour l’élaboration d’une proposition de modification mineure des limites, et de la soumettre conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Continue d’encourager l’État partie à poursuivre l’élaboration d’un Plan de gestion concernant le bien, et l’invite à rechercher le soutien technique et financier nécessaire et à allouer les ressources requises pour sa mise en œuvre ;
- Prend note de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS qui a visité le bien en février 2025, et demande à l’État partie de mettre en œuvre ses recommandations, en particulier en ce qui concerne la sauvegarde des vestiges vulnérables qui sont en péril, et l’élaboration d’un plan de conservation exhaustif, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Encourage également l’État partie à soumettre une demande d’assistance internationale afin de traiter les problèmes urgents de conservation et de gestion auxquels le bien est actuellement confronté ;
- Continue d’appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour apporter un soutien financier et technique à l’État partie, y compris par le biais du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine ;
- Réitère sa demande à l’État partie de continuer à tenir le Comité informé de l’évolution de la situation du bien et de l’informer, par l’intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de l’ensemble des plans en cours et à venir concernant de grands projets de restauration ou de nouvelles constructions qui pourraient avoir un impact sur la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2026, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 48e session;
- Décide de maintenir Site archéologique de Sabratha (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.