Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7B.Add.2,
- Rappelant la Décision 45 COM 7B.169 adoptée à sa 45e session élargie (Riyad, 2023),
- Salue les actions et l'engagement continus de l'État partie au lendemain de la mousson et des inondations d'août 2022, en particulier son étroite collaboration avec le Centre du patrimoine mondial quant aux recommandations des missions d’urgence de l’UNESCO en 2022 et 2023, l’élaboration de la stratégie de conservation intégrée, les actions de conservation à court terme, la recherche sur les principales causes de détérioration, et l’augmentation et la formation de la main-d’œuvre, et encourage l’État partie à poursuivre ses efforts, notamment :
- La finalisation d’évaluations de l’état général du bien accompagnées de cartes par quartier et par dommage et risque,
- La poursuite des actions de conservation à court terme pour traiter les parties les plus vulnérables et endommagées du bien,
- Des recherches continues sur les causes de détérioration et les mesures préventives et correctives appropriées ;
- Prend note des constatations et conclusions de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de mars 2024, et demande à l’État partie de mettre en œuvre ses recommandations, notamment en matière de conservation et de gestion, de recherche approfondie, de besoins en équipement et gestion des données, d’interventions et méthodologies de conservation appropriées et évaluation de leur efficacité, d’évaluation de vulnérabilité, de priorités à court et à long termes, de drainage, de participation des parties prenantes, du musée du site, d’élaboration d’un Plan de gestion intégré avec la révision du Plan de réduction des risques de catastrophes, et de gouvernance générale ;
- Rappelle à l’État partie que des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP), conformément à la méthodologie du Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial, doivent être préparées pour les projets ayant un impact potentiel sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et que la documentation, dont les EIP, doit être soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, avant qu’ils ne commencent, conformément aux paragraphes 172 et 118bis des Orientations, et avant que toute décision irréversible ne soit prise ;
- Encourage également l’État partie à continuer sa collaboration avec le Centre du patrimoine mondial pour finaliser la proposition technique pour le projet de préservation pluriannuel proposé, obtenir des fonds afin de répondre aux besoins de conservation, considérer la révision et mise à jour des outils de gestion et de conservation existants, et établir un plan de gestion intégré afin de renforcer la réponse d’urgence et la préparation aux effets multiples du changement climatique et des risques naturels extrêmes, et demande à tous les États parties de soutenir cet appel ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 48e session.