Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les documents WHC/21/44.COM/8B et WHC/21/44.COM/INF.8B1,
- Inscrit l’Aire culturelle de Ḥimā, Arabie saoudite, sur la Liste du patrimoine mondial sur la base du critère (iii) ;
- Prend note de la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle provisoire suivante :
[Texte disponible uniquement en anglais.]
- Recommande que l’État partie prenne en considération les points suivants :
- mettre en place un système de documentation adéquat et développer une base de données opérationnelle et actualisée du bien afin d’assurer le suivi de son état de conservation, incluant :
- des cartes mises à jour indiquant les limites des éléments constitutifs du bien, de la zone tampon et l’emplacement précis des sites patrimoniaux inventoriés dans les zones inscrites et la zone tampon,
- une base de données rassemblant les informations pertinentes pour chaque site d’art rupestre et d’inscriptions rupestres reconnu et inventorié au sein du bien et de la zone tampon, avec des cartes claires établies dans le cadre d’un SIG,
- compiler une liste de tous les attributs de la VUE sachant que la liste sera indispensable pour la conservation, la gestion et le suivi du bien,
- réaliser des études d’impact sur le patrimoine pour tous les projets liés aux activités touristiques et à l’infrastructure de Najd Khayrān avant leur mise en œuvre,
- créer et mettre en œuvre un programme de conservation et engager du personnel supplémentaire ayant une formation spécialisée dans la gestion du patrimoine, l’archéologie et la conservation de l’art rupestre,
- créer et mettre en œuvre un programme de suivi qui identifie des indicateurs principaux mesurables, leur périodicité et les autorités responsables ;
- entreprendre la restauration du mur en surface des puits et des canaux à Ḥimā sur la base d’une recherche archivistique et archéologique approfondie ;
- mettre en place un système de documentation adéquat et développer une base de données opérationnelle et actualisée du bien afin d’assurer le suivi de son état de conservation, incluant :
- Recommande également que l’État partie avance les recherches archéologiques dans la zone tampon et considère l’option d’extension du bien à l’avenir, au cas où des informations révèlent des éléments qui contribuent à la compréhension du bien ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport sur la mise en œuvre des recommandations susmentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.