Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 43 COM 7B.47, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
- Félicite l'État partie sur la poursuite de la mise en œuvre du plan de gestion pour Um er-Rasas et, tout en reconnaissant que le plan de gestion contient des sections qui soutiennent le développement du plan de conservation précédemment requis, y compris un plan de travail détaillé, un plan d’utilisation publique et une politique de recherche archéologique, réitère sa demande que ces aspects de la gestion du site soient explorés plus en détail ;
- Encourage l'État partie à affiner et élaborer l’ordre de priorité du plan d’action pour la mise en œuvre du plan de gestion de 2017 afin de fournir une liste pratique et équilibrée des priorités pour les programmes de travail avant la finalisation du plan de gestion et son plan de travail incorporé, précédemment demandé ;
- Réitère sa demande que l'État partie soumette la proposition finale du projet de conservation de la tour stylite dans les meilleurs délais pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et prie instamment à l'État partie de poursuivre le suivi étroit de la situation de conservation ;
- Note l’inclusion du relevé du Castrum dans le programme de travail en cours, mais rappelle son inquiétude quant aux travaux de conservation urgents sur le Castrum identifiés dans le plan de gestion et qui ne semblent pas avoir été réalisés (y compris des travaux de conservation urgents du mur sud et les portes et murs déjà excavés), et prie instamment l'État partie d’entreprendre toutes les interventions nécessaires, temporaires et réversibles, de consolidation des attributs fragiles dans l’ensemble du bien, tout en planifiant la conservation à plus long terme ;
- Accueille favorablement le fait que l'État partie s’est engagé à inviter une mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS afin de soutenir la finalisation des projets en attente lorsque les restrictions dues à la pandémie de COVID-19 le permettront ;
- Note également la décision de l'État partie, après examen par des experts, de confirmer que les limites actuelles du bien et de la zone tampon conviennent à la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et encourage également l'État partie à poursuivre périodiquement l’examen des limites de la zone tampon conformément au plan de gestion de 2017 et, si nécessaire, proposer des modifications mineures des limites ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e