Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
- Rappelant la décision 41 COM 7B.58, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Se félicite du renouvellement de l’accord de soutien technique entre l’Institut du patrimoine historique et artistique national (IPHAN) et le gouvernement du district fédéral, en tant que mécanismes de coordination et de coopération entre les parties concernées par la gestion et la protection de l'ensemble urbain de Brasilia ;
- Recommande à l'État partie d’envisager d'institutionnaliser l'accord de soutien technique et le groupe d'assistance technique sous la forme d'un comité de gestion interinstitutionnel élargi pour le bien du patrimoine mondial ;
- Se félicite également qu'à la suite d'une réflexion sur la compréhension des valeurs et attributs fondamentaux du bien, l'IPHAN ait publié une note technique et l'ordonnance 421/2018 qui complète et clarifie l'ordonnance 166/2016, mais note que la compréhension des caractéristiques de l'ensemble urbain suscite encore des inquiétudes, et invite donc l'État partie à poursuivre le dialogue et la réflexion sur ces questions essentielles pour la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Demande à l'État partie de veiller à ce que les interventions majeures sur le bien soient revues comme défini au titre IV de l'ordonnance 421/2018 de l'IPHAN et approuvées par le groupe de soutien technique, et de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de tout projet potentiel susceptible d’avoir un impact négatif sur la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Regrette vivement que le projet de plan de préservation de l'ensemble urbain de Brasilia (PPCUB) ne soit pas achevé, prie instamment l'État partie d'accorder la plus haute priorité à sa finalisation, et demande également à l'État partie de soumettre le projet de ce plan, ainsi que l'avis technique de l'IPHAN, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, dès qu'il sera disponible ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.