Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
- Rappelant les décisions CONF 209 VIII.C.1, 29 COM 8B.31 et 32 COM 8B.28, adoptées respectivement à ses 23e (Marrakech, 1999), 29e (Durban, 2005) et 32e (Québec, 2008) sessions,
- Regrette que l'État partie n'ait pas soumis les informations demandées par le Centre du patrimoine mondial entre 2017 et 2019 concernant le manque de suivi et d'entretien général, l'empiétement grave par des constructions illégales et le déversement de déchets le long des voies du bien ;
- Prend note des résultats de la mission de 2018 effectuée sur le site par le Bureau de l'UNESCO à New Delhi et exprime sa préoccupation du fait de l'érosion des attributs qui portent la valeur universelle exceptionnelle (VUE), en raison des problèmes de gestion rencontrés par le bien depuis son inscription il y a 20 ans, et de la non-application des recommandations formulées par l'ICOMOS lors de cette inscription ;
- Se félicite de l'initiative des Chemins de fer indiens de mettre en place un projet via un fonds-en-dépôt autofinancé pour aider à élaborer un Plan global de conservation et de gestion (CCMP) du bien afin de résoudre les problèmes connus de longue date, et demande à l'État partie de :
- Mettre en œuvre ce plan une fois qu'il aura été examiné par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives,
- Créer une unité de conservation et de gestion du bien ;
- Recommande à l'État partie de soumettre au Comité du patrimoine mondial une proposition de clarification des limites du bien et de définition d’une zone tampon, ainsi que des détails sur la politique et les instruments juridiques proposés pour améliorer la protection et la gestion du bien ;
- Demande également à l'État partie d'inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour l’aider à évaluer l'état de conservation du bien, à identifier les priorités d'action et à en rendre compte, tout en formulant une série de recommandations pour l'État partie visant à empêcher une nouvelle érosion de la VUE du bien ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.