Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
- Rappelant la décision 39 COM 7B.9, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Note avec appréciation la réaffirmation par l’État partie de son engagement en faveur d’une interdiction totale de toute exploitation minière au sein du bien et de ses zones tampons et de la fermeture des exploitations minières incompatibles avec cet engagement, et encourage l’État partie à étendre cet engagement de manière à comprendre explicitement toutes exploration et extraction minières qui auraient un impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et de remettre en état toutes les mines fermées au sein du bien et de ses zones tampons ;
- Accueille favorablement les avancées effectuées à ce jour s’agissant de la mise en place et de la conduite d’une évaluation environnementale stratégique (EES), et encourage également l’État partie à consolider et étendre ces efforts et à solliciter les conseils du Centre du patrimoine mondial et de l’UICN, le cas échéant ;
- Félicite l’État partie pour son admission du principe de relation entre la pauvreté et l’environnement et ses intentions en faveur d’un renforcement de l’implication des parties prenantes, et encourage en outre l’État partie à intégrer la conservation du bien dans une planification plus large du développement ;
- Réitère sa préoccupation quant au fait que les informations fournies sur les évaluations d’impact environnemental (EIE) continuent d’être incompatibles avec l’ampleur et la complexité des projets d’aménagement hydroélectriques qui pourraient affecter le bien, en particulier dans la mesure où les programmes de dérivation d’eau sont susceptibles d’occasionner une pression supplémentaire ;
- Note avec préoccupation que la transformation visuelle grandissante des trois vallées fluviales et les impacts de l’hydroélectricité et des projets d’infrastructure qui s’y rattachent sur la connectivité entre les éléments du bien sont susceptibles d’avoir un impact négatif direct sur la VUE du bien ;
- Réitère également sa préoccupation quant aux avancées limitées en matière de mise en œuvre des recommandations de la mission de 2013, et prie de nouveau instamment l’État partie d’accroître ses efforts à cet égard, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial, l’UICN et d’autres partenaires le cas échéant ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.