V.220 Le Secrétariat a informé le Bureau des conclusions de la mission effectuée par un membre du personnel du Centre à Ouadane et Chinguetti en avril 2001 pour évaluer l’état de conservation et discuter avec les autorités nationales des mesures qui peuvent être prises pour leur sauvegarde. Le Bureau a noté que les travaux de restauration de la mosquée de Ouadane, financés au titre de la Convention du patrimoine mondial, avancent selon le calendrier établi et devraient s’achever d’ici la fin de l’été.
V.221 Le Bureau a noté les différents problèmes qui affectent gravement ces villes anciennes malgré les efforts louables des autorités nationales compétentes. Cela va des profonds bouleversements climatiques et socio-économiques à la pénurie de moyens financiers et de ressources humaines qualifiées. Le Secrétariat a informé le Bureau de son intention de développer un vaste projet de réhabilitation des quatre anciens ksour et de rechercher des fonds extrabudgétaires à cet effet. L’urgence d’une intervention a été expliquée, en outre, par le risque d’effets préjudiciables pour la conservation des anciens ksour résultant de la croissance rapide de l’industrie touristique dans cette zone fragile. Le Bureau et l’ICOMOS ont appuyé la stratégie proposée par le Secrétariat, notamment pour élaborer des plans de conservation urbaine et de développment pour les villes, avec des instruments juridiques et techniques pour faciliter une politique de réhabilitation et de réappropriation des vieilles maisons abandonnées.
V.222 Le Bureau a recommandé que des mesures urgentes soient prises par les autorités mauritaniennes, en étroite collaboration avec le Centre, pour mettre en place un cadre technique et institutionnel permettant l’adoption de politiques appropriées de gestion et de conservation des anciens ksour d’Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata. Ce cadre devrait intégrer les divers efforts nationaux et internationaux au sein d’une seule et unique stratégie cohérente de sauvegarde de ces sites exceptionnels et de renforcement des capacités des autorités nationales et locales qui en ont la responsabilité.