Le Bureau a rappelé que le braconnage incontrôlé commis par des groupes armés avait entraîné la mort de quatre membres du personnel du Parc en 1997, décimé plus de 80% des populations de faune sauvage du Parc et arrêté le tourisme. Le Comité, à sa vingt et unième session (Naples, 1997), avait pris acte avec satisfaction de l’intention de l’État partie de confier la responsabilité de la gestion du site à une Fondation privée et il avait demandé au Centre et à l'UICN de prendre contact avec le gouvernement et la Fondation pour préparer un rapport détaillé sur l'état de conservation ainsi qu'un plan de réhabilitation du site. Le Bureau a noté avec préoccupation que l’État partie n’avait pas encore répondu aux lettres du Centre qui lui faisaient part de la décision susmentionnée du Comité prise en 1997, et rappelée par le Comité en 1998 à Kyoto.
Le Bureau a recommandé que le Comité maintienne ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Bureau a demandé au Centre et à l’UICN de prendre de nouveau contact avec l’État partie et la Fondation privée responsable de la gestion du site, d’organiser une mission sur le site – sous réserve d’invitation – et de préparer un rapport de mission détaillé décrivant l’état de conservation du site et les mesures nécessaires à sa réhabilitation. Le Bureau a recommandé que le Centre et l’UICN présentent un tel rapport pour étude à sa vingt-quatrième session prévue pour le milieu de l’an 2000.