Le Comité du patrimoine mondial,
1. Notant que l'UICN estime que la situation du bien s'est considérablement améliorée depuis son inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1999, et que l'État partie se montre de plus en plus engagé dans la conservation du bien,
2. Félicite l'Uganda Wildlife Authority des améliorations apportées à la gestion du bien, et de ses efforts pour protéger le bien lors des périodes d'instabilité ;
3. Invite l'État partie à envisager d'accroître son soutien financier pour assurer un minimum d'efficacité à la gestion du bien, tout en travaillant aussi avec des partenaires pour rechercher un soutien financier et technique supplémentaire auprès de sources extérieures, en particulier pour l'établissement et la mise en œuvre d'un plan de gestion du bien ;
4. Recommande que l'État partie établisse des liens de coopération entre le personnel du bien et les forces de sécurité en vue de dresser une carte des zones exemptes de mines terrestres pour permettre le tourisme dans le Parc ; si nécessaire, l'État partie peut demander au Président du Comité d'approuver une assistance financière modeste du Fonds du patrimoine mondial à cet effet ;
5. Recommande que l'État partie présente un rapport au Centre du patrimoine mondial, avant le 1 février 2004, concernant les recommandations de la mission UNESCO/UICN - définissant des repères et délais pour suivre les progrès de l'application des recommandations de la mission, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 28e session en 2004. Cela permettrait au Comité d'envisager le retrait du Parc national des Monts Rwenzori de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
6. Décide de maintenir le Parc national des Monts Rwenzori sur la Liste du patrimoine mondial en péril.