Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 31 COM 8B.54 adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
3. Exprime sa grande préoccupation concernant le projet d’aménagement de la route Alembé-Mikouyi qui pourrait avoir un impact sur le bien ainsi que sur le fait qu’aucune information sur la mise en œuvre des principales recommandations de la décision 31 COM 8B.54 n’aient été mises en œuvre, notamment celles sur la création d’une autorité de gestion, sur l’approbation de la Loi sur les Parcs nationaux et sur la formation du personnel spécifiquement dédié à la conservation des sites archéologiques, n’ait été communiquée au Centre du patrimoine mondial;
4. Prie instamment l’État partie de créer cette autorité de gestion et de nommer un gestionnaire du bien qui aura pour mission d’assurer la conservation égale des valeurs culturelles et naturelles du bien ;
5. Réitèresa demande à l’État partie qu'une priorité majeure soit accordée à l'affectation d'une ou plusieurs personnes correctement formées afin de renforcer les mesures de conservation préventive et conduire les travaux de redressement sur les sites archéologiques ;
6. Demande à l’État partie de transmettre au Centre du patrimoine mondial, l’étude révisée d’impact environnemental et social et l’étude d’impact sur le patrimoine sur le projet d’aménagement routier Alembé-Mikouyi, pour examen par les Organisations consultatives ;
7. Demande également à l’État partie de ne pas engager les travaux prévus, tant que les informations complémentaires demandées n’auront pas été soumises au Centre du patrimoine mondial ;
8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014 , un rapport détaillé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points susmentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014.