XI.3 Le contrôleur financier adjoint de l'UNESCO présenté alors les états financiers du fonds du patrimoine mondial pour l'année 1996 ainsi que les comptes provisoires pour 1997 arrêtés au 31 août. Le Comité en a pris note.
Un délégué a attiré l'attention du Comité sur le fait que les fonds bancaires disponibles étaient supérieurs à 5 millions de dollars. Il a considéré que ce solde était indûment immobilisé. Il a été informé que ce solde serait réduit progressivement parla mise en œuvre du budget accru. Le Délégué de l'Italie a estimé que les frais du personnel ne devraient pas être inclus dans le budget du Fonds du patrimoine mondial.
Plusieurs délégués ont alors soulevé la question du taux de mise en œuvre insuffisant, particulièrement pour l'assistance préparatoire. Le Directeur a informé le Comité que les dernières estimations fournies par l'administration du Centre du patrimoine mondial montraient un taux de mise en œuvre nettement amélioré (près de 81.5% pour l'une des lignes du chapitre III).
XI.4 Tout en considérant que la présentation générale du plan de travail et du budget était en nette amélioration, les délégués ont rappelé que le Commissaire aux comptes avait relevé le peu de progrès faits par le Centre dans la mise en œuvre des recommandations de l'audit financier. La réponse du Directeur adjoint du Centre sur la rigidité des procédures ainsi que sur les mesures de suivi des opérations a donné satisfaction : à ce jour 300.000 dollars EU d'engagements anciens ont été liquidés et un autre montant de près de 200.000dollars EU aura été liquidé ou dépensé au 31 décembre 1997. Un plan comptable détaillé et une base de données pour le suivi des opérations financées par le Fonds du patrimoine mondial ont été mis au point. Le Centre, enfin, poursuit la mise en œuvre des autres recommandations du Commissaire aux comptes.
XI.5 Plusieurs interventions ont porté sur les meilleurs moyens d'augmenter les demandes d'assistance et de les faire mieux correspondre aux besoins des États parties. Une communication accrue, une plus grande utilisation de l'assistance préparatoire, une approche de programme dans la coopération avec les États ont été suggérées. Les intervenants ont concouru sur la nécessité d'une plus grande flexibilité dans l'utilisation des montants prévus pour l'assistance préparatoire.
Dans le même ordre d'idées, des délégués ont soulevé le cas des États membres de l'UNESCO qui n'ont pas encore ratifié la Convention. Diverses solutions ont été évoquées pour les stimuler à ratifier la Convention, dont la participation à des réunions régionales ou sous-régionales, la création de réseaux, etc. Il a été décidé que l'ensemble de ces questions serait abordé par l'organe consultatif du Comité durant ses travaux.
XI.6 En ce qui concerne le plafond budgétaire, des délégués ont demandé que les ressources affectées et non affectées y soient intégrées. Après une discussion sur l'état des ressources disponibles, du montant des ressources non affectées et de la capacité de mise en œuvre par le Centre du patrimoine mondial, un nouveau plafond budgétaire qui s'élève à4.387.083 dollars EU a été approuvé par le Comité pour le budget du fonds du patrimoine mondial pour 1998. Ce nouveau plafond budgétaire provient du plafond proposé par le Centre du patrimoine mondial auquel s'ajoutent 226.333 dollars EU de ressources affectées et 200.000 dollars EU de ressources non affectées, ainsi que 350.000 dollars EU pour la réunion de stratégie globale en Afrique de l'ouest, initialement prévue pour 1999.