XII.1 Le Président a introduit le point 12 de l'ordre du jour consacré à l'évaluation de l'assistance internationale et a donné la parole au représentant de l'Unité centrale d'évaluation du Programme de l'UNESCO, M. V. Defourny. Celui-ci a fait le point sur l'état d'avancement du processus d'évaluation en mettant en avant la compétence et l'indépendance des consultants retenus. Il a également insisté sur le caractère formatif de cet exercice d'évaluation et sur l'intérêt de l'inscrire dans un processus d'apprentissage organisationnel. Il a enfin présenté une proposition visant à prévoir une réserve de 40.000 dollars EU dans le budget pour réaliser des études d'impact sur le terrain sur la base d'un échantillon de cas.
XII.2 Au cours du débat, plusieurs Délégués et représentants des organismes consultatifs ont montré leur intérêt pour l'évaluation en cours en soulignant les composantes de management et de gestion de cet exercice et ont souhaité que les études d'impact impliquent fortement les spécialistes de terrain dont certains sont membres des organes consultatifs. L'ICCROM a exprimé sa préoccupation quant au processus et au but de l'évaluation en cours. Il a souligné la différence entreprendre une étude « d'efficacité et de gestion », facilement réalisable par des consultants en gestion, et une étude « d'impact d'efficacité », qui devrait plutôt être réalisée par des professionnels experts dans les domaines à examiner. Il a souhaité que le Centre prenne cela en considération dans les phases de suivi de l'évaluation.
XII.3 La décision suivante a été adoptée : « Le Comité a pris note de l'état d'avancement de l'évaluation de l'assistance internationale et a recommandé que, dans le cadre de l'examen du budget du Fonds du patrimoine, une réserve de 40.000 dollars EU soit prévue pour la réalisation d'études d'impact. Ce montant est soumis à l'approbation des termes de référence par le Bureau lors de sa vingt-quatrième session, en juin 2000. »
XII.4 Le Délégué de la Thaïlande a suggéré que le travail effectué par l'Audit externe soit pris en compte pour éviter de faire double emploi.