Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 31 COM 7B.52, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
3. Prend note avec satisfaction de la création par l'Etat partie, d'un Comité de sauvegarde pour la gestion du bien ;
4. Note également les progrès réalisés par l'État partie dans la collecte d'une taxe touristique et de l'utilisation des recettes de cette collecte pour l'entretien quotidien du bien ;
5. Exprime sa vive préoccupation sur la poursuite de l'érosion du littoral maritime, en particulier dans la partie ouest de l'île, et son effet sur le Relais de l'Espadon et d'autres bâtiments dans la même zone ;
6. Exprime également sa préoccupation sur l'absence de progrès dans la conservation du patrimoine architectural, et dans le développement de mesures adéquates pour résoudre les problèmes de squat et d'occupation illégales des terrains ;
7. Encourage l'État partie à élaborer une série de propositions pouvant être présentées à des donateurs potentiels, afin de lui permettre de réaliser les travaux de conservation nécessaires et demande au Centre du patrimoine mondial d'assister l'État partie dans la création de cette série ;
8. Réitère sa demande à l'État partie de nommer un gestionnaire de site pour le bien le plus rapidement possible, afin d'assurer la mise en oeuvre des activités de conservation et de gestion nécessaires ;
9. Demande à l'État partie d'inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM, afin d'examiner les progrès réalisés sur les points ci-hauts évoqués, en particulier sur les menaces possibles et avérées, ou les mises en péril de l'érosion côtière, et ses conséquences sur le patrimoine architectural ;
10. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1 février 2011, un rapport sur l'état de conservation du bien, relatif aux points mentionnés ci-dessus pour considération par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011.