Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7A.Add,
2. Rappelant la décision 31 COM 7B.1, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
3. Regrette que l'État partie n'ait pas pu mettre en oeuvre les mesures correctives urgentes dans le délai imparti de 12 mois, comme demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 31e session (Christchurch, 2007), et qu'aucune information n'ait été donnée sur l'état actuel des populations de faune ou les progrès accomplis dans les réponses apportées aux menaces que constituent l'exploitation forestière illégale, la construction de route, le projet de barrage à Mako sur le fleuve Gambie, la prospection et l'exploitation minières potentielles dans la région ;
4. Prie instamment l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial le plan d'actions prioritaires qui a été élaboré et de donner des informations sur les efforts accomplis afin d'établir un partenariat public/privé pour la mise en oeuvre urgente de ce plan ;
5. Appelle la communauté internationale des donateurs à maintenir l'aide accordée afin de mettre en oeuvre les mesures correctives établies par le Comité du patrimoine mondial ;
6. Demande à l'État partie et au PNUD de rendre compte des progrès accomplis et des résultats obtenus par le Programme de gestion intégrée des écosystèmes (PGIES) ;
7. Prie aussi instamment l'État partie d'accélérer la mise en oeuvre des mesures correctives, en particulier les mesures urgentes recommandées par le Comité du patrimoine mondial à sa 31e session (Christchurch, 2007) ;
8. Réitère sa demande à l'État partie, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de développer un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle incluant les conditions d'intégrité, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009 ;
9. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici la 1er février 2009, un rapport détaillé sur l'état de conservation du bien, notamment sur l'état des populations de faune, et sur les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des mesures correctives, avec des informations sur la mise en oeuvre du plan d'actions prioritaires et sur les progrès accomplis dans l'instauration d'un partenariat public/privé, ainsi que sur l'état d'avancement du projet de barrage sur le fleuve Gambie, ainsi que la prospection et l'exploitation minières potentielles dans la région, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009;
10. Décide de maintenir le Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.