Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 43 COM 7B.102, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
- Reconnaît les efforts de l’État partie pour prendre en compte les recommandations du Comité et de la mission consultative de 2017, et invite l’État partie à poursuivre les actions de mise en œuvre engagées ;
- Reconnaît également les actions de formation et les progrès réalisés pour améliorer la gestion des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) et leur réglementation, mais note avec préoccupation que, malgré des demandes répétées, les EIP et les mesures d’atténuation concernant le réseau de transport complexe en cours de mise en œuvre, lequel pourrait avoir un impact considérable sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, n’ont pas été finalisées ;
- Réitère sa demande pour que des EIP appropriées soient entreprises pour tous les éléments situés au sein du bien ou de sa zone tampon et soumises au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives dès qu’elles seront disponibles, notamment en ce qui concerne :
- La réalisation et les mesures d’atténuation pour les stations du corridor de grande capacité en site propre (COSAC) — Ramon Castilla, Tacna, Unión, Colmena, 2 de Mayo, Quilca, España, Central et Caquetá,
- La réalisation des stations de la ligne 2 du métro,
- L’aménagement des stations de la ligne 3 du métro,
- La modernisation et l’extension de l’axe routier Linea Amarilla ;
- Accueille favorablement l’approbation du plan directeur du centre historique 2019-2029 (dans la perspective de 2035), et la mise en œuvre de groupes de travail interinstitutionnels, et recommande vivement à l’État partie de maintenir des groupes de travail réguliers qui incluent des parties prenantes représentant les organisations civiles des secteurs social, économique et technique pour qu’elles contribuent à la mise en œuvre du plan directeur et au développement du centre historique de Lima, et d’envisager l’intégration du programme de rénovation urbaine dans un plan de développement socio-économique coordonné ;
- Prend note du développement du programme de rénovation urbaine, et demande que les projets qui représentent un impact sur la VUE du bien soient soumis à l’examen du Centre du patrimoine mondial, comme le projet de reconversion des terrains vagues dans le quartier de Rimac et le projet de paysage spécial du fleuve Rimac ;
- Prend note également des travaux de restauration en cours au couvent San Francisco, recommande également le respect attentif des critères internationaux de préservation et d’intervention, et demande également à l’État partie de soumettre le projet final de restauration, ainsi que l’avant-projet de mise en valeur de la place San Francisco, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Accueille également favorablement la décision d’écarter le projet précédent de téléphérique vers la colline San Cristobal, et demande à l’État partie de soumettre la nouvelle proposition assortie d’une EIP au Centre du patrimoine mondial pour examen, avant toute poursuite du projet ;
- Encourage l’État partie à soumettre une proposition de modification mineure des limites pour inclure au sein des limites du bien un certain nombre de monuments actuellement situés dans la zone tampon, comme l’a recommandé la mission consultative de 2017 ;
- Encourage vivement l’État partie à constituer une administration autonome et à envisager de confier ce rôle à PROLIMA en raison de sa grande expérience ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e