Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 43 COM 7B.51, adoptée à sa 43esession (Baku, 2019),
- Note que le Plan de gestion 2020-2030 soumis répond aux précédentes demandes du Comité en couvrant une période supérieure à celle initialement prévue et en intégrant l’approche centrée sur le paysage urbain historique (HUL) comme outil supplémentaire de gestion durable du bien et qu’il constitue une bonne base de travail, et encourage l’État partie à demander au Centre du patrimoine de lui apporter un soutien technique pour les ateliers prévus afin de former et de renforcer les capacités des participants à la gestion du site au moyen d’outils et d’orientations permettant de mettre en œuvre l’approche HUL ;
- Note également l’abandon de l’idée de création du compte spécial à la conservation en raison des difficultés liées à la diversité des statuts de propriété et du foncier au sein du le bien ;
- Note en outre que la passerelle a reçu une évaluation positive de l’ICOMOS avant sa construction, et que les objectifs liés à sa construction sont atteints, à savoir une augmentation du nombre des habitants résidents au sein du bien, une facilité d’accès pour les touristes et pour l’installation d’infrastructures de première nécessité pour la communauté, la création d’activités génératrices de revenus pour les populations, et le désenclavement des villages alentours en cas de débordement du oued el-Maleh ;
- Note enfin que les documents concernant les phases supplémentaires du projet de restauration des maisons d’habitation sont en cours de finalisation, et demande à l’État partie qu’ils soient soumis au Centre du patrimoine mondial avant le début des travaux, conformément au paragraphe 172 des Orientations, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Encourage également l’État partie à compléter le document du plan de gestion 2020-2030, afin de :
- Intégrer une évaluation de la condition physique du bien,
- Clarifier le système de gestion spécifique entre les parties prenantes et les prises de décisions,
- Mettre en évidence les politiques suivies pour la gestion et la conservation du bien,
- Détailler les plans d’actions, évaluer les priorités de calendrier, faire référence aux responsables pour chaque activité et aux budgets et ressources associés à chaque activité et/ou projet, notamment préciser si la politique de décentralisation territoriale permettant de développer des stratégies locales pour la protection des ressources patrimoniales et le regain d’intérêt des investisseurs et autres activités planifiées apportent des solutions alternatives de financement adéquates pour la conservation du bien ;
- Reconnaissant les efforts importants déployés depuis 2006 pour améliorer la conservation du bien et atténuer les facteurs affectant sa valeur universelle exceptionnelle, notamment la mise en place d’outils pour assurer sa bonne gestion, demande néanmoins aussi à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien.