Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
- Rappelant la décision 41 COM 7B.75, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Note les progrès significatifs accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre du Plan global de gestion et de conservation ;
- Note également que le document de vision, les propositions de zonage et la stratégie de protection du patrimoine de l’Autorité de Bahreïn pour la Culture et les Antiquités (BACA) sont désormais intégrés dans le Plan stratégique de politique foncière nationale et les Orientations de politique foncière nationale, et qu’un ensemble d’actions a été mis en place pour encourager la protection, la conservation et la gestion durable du bien conformément à la Recommandation sur le paysage urbain historique de 2011 de l’UNESCO et au Plan de gestion pour Qal'at al Bahreïn 2013-2018 ;
- Demande à l’État partie d’accélérer l’incorporation des nouveaux codes dans le décret amendé du Premier ministre n° 28 de 2009 : Réglementations de zonage pour la construction, et de mener à bien la signature de protocoles d’accord avec les propriétaires des terrains situés dans la zone désignée pour l’extension du bien, afin d’améliorer sa gestion et sa conservation ;
- Accueille favorablement la décision de ne pas se lancer dans la construction d’une liaison provisoire par route sur digue avec l’île de Nurana, et les études rigoureuses et irréfutables qui ont sous-tendu la préparation d’une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) pour le projet de tunnel ;
- Prend également note de l’EIP exhaustive réalisée pour le projet de ‘Connectivité routière pour l’île de Nurana’, concluant que le tunnel n’affectera pas de façon fondamentale la valeur universelle exceptionnelle du bien, sous réserve du choix de conception finale et des décisions en matière de méthodologie de construction, et par conséquent demande également que les conceptions finales et détails des méthodes de construction du tunnel soient soumis pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, avant le début de tout chantier ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.